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Samedi 29 octobre : journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral

25 Oct 2016 | Par INSERM (Salle de presse) | Journée mondiale

Un accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsque la circulation sanguine vers le cerveau est interrompue par la formation d’un caillot sanguin obstruant une artère cérébrale, il s’agit d’un infarctus cérébral, ou par la rupture d’une artère cérébrale, correspondant alors à une hémorragie cérébrale ou méningée.[1] En conséquence, les cellules nerveuses privées d’oxygène et des nutriments nécessaires meurent, entrainant des dommages irréversibles voire une mort subite.

En France, l’AVC représente une des principales causes de mortalité et la première cause de handicap physique acquis de l’adulte.

Organisée chaque année le 29 octobre, la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral vise à alerter le public sur la nécessité d’une prise en charge immédiate dès les premiers symptômes : un engourdissement, une faiblesse ou une paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, une perte de la vision, des difficultés à parler, un trouble de l’équilibre ou un mal de tête brutal.

 

Les chercheurs de l’Unité 1171 « Troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires » (Université de Lille, Inserm, CHU de Lille) sont mobilisés tout au long de l’année pour tenter d’améliorer les traitements actuels et développer des thérapies complémentaires. Dans une étude clinique menée en collaboration avec des équipes des Pays-Bas et du Royaume-Uni, le Pr Charlotte Cordonnier et ses collègues suggèrent une modification des recommandations pour le traitement des patients ayant subi une hémorragie intracérébrale, alors qu’ils prenaient de l’aspirine. Les chercheurs ont constaté que la transfusion de plaquettes augmente le risque de décès et d’invalidité à long terme par rapport à une prise en charge classique sans transfusion. Lire le communiqué de presse.

Le Pr Cordonnier étudie également l’hypothermie comme traitement de l’AVC ischémique aigu, dans le cadre de l’essai clinique européen EuroHYP-1 qu’elle coordonne en France. Pour en savoir plus, consultez le site web de l’étude.

 

Les travaux de recherches menés par Jean Claude Baron, chercheur au sein de l’Unité Inserm 894 « Centre de psychiatrie et neurosciences » ont quant à eux montré, chez l’animal, qu’un masque à oxygène prévient quasi-complètement la perte neuronale et de façon complète les déficits sensori-moteurs, suite à l’AVC aigu. Une étude européenne est en cours pour étudier, chez l’homme, ce traitement qui consiste en une simple bouteille à oxygène et un masque facial léger.

Lire le communiqué de presse.

 

Les chercheurs Régis Bordet, Charlotte Cordonnier et Jean-Claude Baron sont disponibles pour répondre à vos questions.

[1] Pour en savoir plus, consultez le dossier d’information Inserm sur la thématique

Contacts
Contact Chercheur

Pour les aspects précliniques

Régis Bordet

Unité Inserm 1171 « Troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires » (Université de Lille, Inserm, CHU de Lille)

Tel: 03 20 44 54 49

rf.2ellil-vinu@tedrob.siger

Pour les aspects cliniques

Charlotte Cordonnier

Unité 1171 « Troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires »

(Université de Lille, Inserm, CHU de Lille)

Tél. 03 20 44 68 14

rf.2ellil-vinu@reinnodroc.ettolrahc

Jean-Claude Baron

Directeur de recherche Inserm

Unité Inserm 894  « Centre de psychiatrie et neurosciences »

Tel: 01 40 78 86 26

rf.mresni@norab.edualc-naej

Contact Presse

rf.mresni@esserp

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