Les violences faites aux enfants ne sont pas une simple juxtaposition de faits divers. Ils constituent un grave problème de santé publique. Comme dans d’autres pays ayant un niveau de développement socio‐économique comparable, 10% des enfants [1], en France, sont sans doute victimes de violences physiques, d’agressions sexuelles, de négligences graves, d’abandon affectif, d’humiliations … 

Aujourd’hui, ce sont près de deux enfants qui meurent chaque jour de violences infligées par des adultes[2].

Contrairement à d’autres problématiques de santé de l’enfant ‐ comme les accidents domestiques, la mort subite du nourrisson … ‐ reconnues comme prioritaires et ayant fait l’objet de politiques énergiques et évaluées, en France, les mauvais traitements envers les enfants n’ont jusqu’à présent fait l’objet d’aucune politique préventive d’envergure.

Malgré le cadre proposé par la loi de 2007 reformant la protection de l’enfance, il existe encore actuellement des dysfonctionnements dans la prise en charge. D’après un rapport de la Cour des comptes, daté d’octobre 2009, d’importantes disparités géographiques et un vrai manque d’évaluation ont été relevés.

Ce sont ces constats, notamment, qui ont conduit le sénateur André Vallini, entouré d’un comité scientifique présidé par Anne Tursz, pédiatre, épidémiologiste, directeur de recherche à l’Inserm, à organiser une manifestation qui a pour but d’aboutir à une prise de conscience collective mais aussi à des mesures concrètes, qui seront proposées aux pouvoirs publics.

Ce sera l’objet d’un colloque national qui se tiendra le vendredi 14 juin 2013 au Sénat

Sous le haut patronage de Monsieur Jean‐Pierre Bel, Président du Sénat, sous la présidence d’honneur et en présence de Madame Valérie Trierweiler, avec une introduction d’André Syrota, P‐DG de l’Inserm.

Si vous souhaitez avoir plus d’informations, vous pouvez contacter Anne Tursz, directrice de recherche à l’Inserm.

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