Des chercheurs de l’Unité ImmunoRhumatologie Moléculaire (Inserm/Unistra), dirigée par le Professeur Seiamak Bahram, mettent en évidence une mutation génétique rare mais récurrente dans le gène ITPR3. Celle-ci est à l’origine d’un trouble complexe, touchant plusieurs organes et associé à une immunodéficience sévère. Outre son intérêt dans le diagnostic des patients présentant cette maladie complexe aux manifestations variées, ce travail ouvre la voie à de nouvelles pistes de recherche et de traitement concernant les mécanismes sous-jacents ainsi que sur le rôle du récepteur IP3R3 dans la régulation du calcium intracellulaire, avec une possible implication à grande échelle dans des maladies courantes.
Les femmes vivent plus longtemps et en meilleure santé que les hommes, vraiment ?
Si l’on veut mieux comprendre les inégalités de sexe et de genre en matière de santé et de mortalité, il est important d’aller plus loin dans la réflexion sur les chiffres de l’espérance de vie. Quelles sont les raisons de cet écart entre les hommes et les femmes : sont-elles biologiques, Résultent-elles de différences comportementales ou sociétales ? Les hommes sont-ils prédisposés à certaines maladies et, à l’inverse, existe-t-il des maladies pour lesquelles le fait d’être un homme serait « protecteur » ? Comment réduire les écarts de morbidité et de mortalité entre les hommes et les femmes ?