Sclérose en plaques ©Inserm/RIEGER F
Le 30 mai a lieu la journée mondiale de la sclérose en plaques (SEP).
La campagne de 2019 s’intitule « Ma SEP invisible », axée sur le thème de la visibilité de la maladie.
La SEP est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle entraîne une destruction progressive de la gaine de la myéline entourant les neurones, indispensable à leur protection et à la transmission de l’influx nerveux, ce qui génère des perturbations motrices, sensitives et cognitives.
Des équipes de l’Inserm sont mobilisées pour faire avancer la recherche sur cette maladie.
A l’heure actuelle, l’imagerie IRM est largement utilisée pour le diagnostic et le suivi des patients atteints de sclérose en plaques. Cependant, il n’existe pas d’outil d’imagerie pouvant prédire l’apparition des poussées.
Néanmoins, les chercheurs de l’équipe « SpPrIng » dirigée par Fabian Docagne au sein de l’unité Inserm U1237 de Caen, ont développé une méthode d’IRM qui permet de suivre dans l’espace et dans le temps l’évolution de la maladie chez des souris présentant un modèle de sclérose en plaques. Pour cela, ils ont utilisé un outil constitué de billes de fer détectables par IRM se fixant sur les molécules d’adhésion.
La capacité à réparer la myéline efficacement, est un facteur clef pour contrer la progression de la maladie. Comprendre pourquoi et comment certains patients parviennent à mieux gérer la maladie que d’autres est essentiel.
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