Alors que la pandémie de Covid-19 se poursuit, les scientifiques font chaque jour des progrès notables pour mieux comprendre la transmission du coronavirus SARS-CoV-2 ainsi que la réponse immunitaire qu’il déclenche lors d’une infection. Des chercheurs apportent de nouvelles données concernant les étapes très précoces de la réponse immunitaire.
L'essai clinique Discovery a été initialement lancé en mars 2020 par l'Inserm pour évaluer les traitements possibles contre la Covid-19. Le 13 janvier 2021, les comités de surveillance des données et de la sécurité (DSMB) de l'essai ont évalué toutes les données d’un rapport intermédiaire basé sur 776 patients dont 389 avaient reçu du Remdesivir et 387, des soins standard. L'efficacité du traitement a été évaluée après 15 jours...
Pour faire face à la pandémie de Covid-19, mieux comprendre le virus et accompagner la prise en charge des maladies, les scientifiques de l'Inserm sont plus que jamais mobilisés.
En utilisant les données de l’assurance maladie française qui sont aujourd’hui accessibles à la recherche, des chercheurs ont pu mesurer le recours annuel aux traitements de l’infertilité. Il s’agit de la première estimation au monde réalisée sur une vaste population et prenant en compte tous les traitements de l’infertilité.
Une étude internationale impliquant plusieurs équipes de l’Université de Yale (USA), de l’Institut du Cerveau (Sorbonne Université/Inserm/AP-HP/CNRS) et de l’hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP confirme la capacité du SARS-CoV-2 à infecter les neurones et en identifie plusieurs conséquences.
Les perturbateurs endocriniens peuvent potentiellement devenir plus nocifs s’ils sont mélangés. Dans le prolongement de travaux de recherche publiés en 2015, des chercheurs poursuivent le décryptage des mécanismes moléculaires qui contribuent à ce phénomène, connu sous le nom d’« effet cocktail ».
Chaque année en France, 50 à 100 femmes décèdent d’une cause liée à la grossesse, à l’accouchement ou à leurs suites, soit une tous les 4 jours en moyenne. Santé publique France et l’Inserm publient aujourd’hui les résultats du 6ème rapport de l'Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) pour la période 2013-2015.
Des chercheurs ont démontré in vitro le pouvoir anti-infectieux de véritables "leurres biologiques", les vésicules extracellulaires qui portent à leur surface les récepteurs du virus SARS-CoV-2, responsable de la pandémie Covid-19. Ces résultats ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques et poussent les chercheurs à poursuivre ces travaux.
Les infections bactériennes dites « persistantes » constituent un problème de santé publique majeur. Elles sont associées à des échecs importants des traitements antibiotiques. Des chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Rennes 1, en collaboration avec une équipe de recherche basée en Suisse, ont mis en évidence un nouveau mécanisme permettant d’expliquer l’entrée en persistance de la bactérie Staphylococcus aureus, ou staphylocoque doré.
Une étude de l’Inserm et du CHU de Dijon s’appuyant sur les données nationales françaises de près de 130 000 patients hospitalisés pour Covid-19 ou pour grippe saisonnière montre que le taux de mortalité parmi les patients hospitalisés pour Covid est trois fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière.