- 2016
- Communiqués/dossiers - 17.05.2016
Augmenter les échanges hippocampe-cortex améliore la mémoire
Pour la première fois, des chercheurs du Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CNRS/Inserm/Collège de France) ont établi la preuve directe que la mémorisation à long terme des souvenirs implique un échange pendant le sommeil entre deux structures du cerveau, l’hippocampe et le cortex : en augmentant cet échange, ils ont réussi à provoquer la mémorisation de souvenirs qui sinon auraient été oubliés. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature Neuroscience le 16 mai 2016.
- C'est dans l'air - 12.05.2016
Le réveil très matinal, une tendance qui séduit de nombreux français
Avancer son réveil d’une heure ou deux pour courir, méditer, lire ou encore cuisiner, est une tendance qui gagne de nombreux adeptes, également appelés « morningophiles ». Préconisé par Hal Elrod dans son livre The Miracle Morning, ce mode de vie originaire des Etats-Unis, prône les vertus d’un réveil très matinal qui serait source de bien-être et […]
- C'est dans l'air - 11.05.2016
Chômage et santé
En 2015, une étude menée par Pierre Meneton intitulée “Unemployement associated with high cardiovascular event rate and increased all-cause mortality in middle-aged socially privileged individuals a été publiée dans International Archives of Occupational and Environmental Health. Les résultats suggèrent l’existence d’une association entre le chômage et une moins bonne santé cardiovasculaire et ce, sans lien […]
- Communiqués/dossiers - 11.05.2016
Génétique et microbiote intestinal contribuent ensemble aux MICI
Les modifications du microbiote intestinal dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique) sont à la fois cause et conséquence de ces dérèglements internes. C’est ce que montre une équipe de chercheurs français associant l’Inserm, l’Inra, l’UPMC et l’AP-HP qui décrit ces mécanismes et propose de nouvelles pistes thérapeutiques.
Leurs travaux sont publiés le 9 Mai 2016 dans Nature Medicine - Communiqués/dossiers - 09.05.2016
Confirmation de la persistance du virus Ebola dans le sperme des survivants à l’épidémie
Une étude internationale, conduite par des chercheurs de l’IRD, de l’Inserm et de l’Institut Pasteur et leurs partenaires guinéens (CHU de Donka, Hôpital de Macenta, Institut national de santé publique, Université de Conakry), confirme la persistance du virus Ebola dans le sperme de survivants à l’épidémie en Guinée, jusqu’à au moins 9 mois après leur guérison. Ces résultats, qui rappellent l’importance du suivi des survivants afin de prévenir les risques de nouvelles flambées épidémiques, sont publiés dans le Journal
of Infectious Diseases, le 3 mai 2016. - Brèves - 03.05.2016
Endométriose et risque de fausse couche
L’Inserm rend compte d’une étude française menée sur 750 femmes qui révèle que cette pathologie gynécologique négligée augmente significativement le risque de fausses couches. > Lire l’intégralité de cette actualité sur le site Inserm.fr , résume le Dr Pietro Santulli, premier auteur de l’étude, chercheur à l’Unité Inserm 1016 “Institut Cochin.
- Communiqués/dossiers - 02.05.2016
Contrôle de la fertilité : un nouvel acteur identifié
Des ARN particuliers de petites tailles sont responsables du contrôle de l’expression de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), une neurohormone qui pilote la maturation sexuelle, l’apparition de la puberté et la fertilité à l’âge adulte. C’est ce que vient de démontrer l’équipe « Développement et plasticité du cerveau neuroendocrine » dirigée par Vincent Prévot, Directeur de recherche Inserm (Centre Jean-Pierre Aubert, Lille). L’intervention des micro-ARNs, transcrits de l’ADN, s’opère autour de la naissance, et marque une étape clé du développement postnatal. Une défaillance de l’action de ces micro-ARNs entraine une perturbation, voire l’arrêt total, de la production de GnRH par les neurones de l’hypothalamus qui la synthétise, et ainsi une infertilité. Dans les cas les plus graves, une stérilité peut intervenir. Le détail de ces travaux sur la souris est publié dans la revue Nature Neuroscience datée du 2 mai 2016.
- Communiqués/dossiers - 29.04.2016
AIRE, facteur clé dans l’inégalité homme-femme face aux maladies auto-immunes
Nadine Dragin, chercheur d’une équipe Inserm/UPMC/CNRS/AIM co-dirigée par Sonia Berrih-Aknin et Rozen le Panse à l’Institut de Myologie, basé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, a mis en évidence le rôle central de AIRE, un facteur clé pour la tolérance immune, dans l’inégalité homme-femme face aux maladies auto-immunes. Ces travaux publiés le 1er avril 2016 dans la revue The Journal of Clinical Investigation ont été soutenus par l’AFM-Téléthon.
- C'est dans l'air - 28.04.2016
Mardi 3 mai 2016 : Journée mondiale de l’asthme
Maladie chronique inflammatoire, l’asthme résulte le plus souvent de l’association d’une prédisposition génétique et de facteurs environnementaux tels que les allergènes (moisissures, acariens, pollens), la fumée du tabac ou encore la pollution de l’air. Lors d’une crise, la paroi des bronches se gonfle, ce qui entraîne un rétrécissement de leur diamètre et provoque des difficultés […]
- Communiqués/dossiers - 26.04.2016
Comment expliquer l’entrée dans la psychose ?
Une équipe de recherche de l’Université Paris Descartes, de l’Inserm et du Centre Hospitalier Sainte-Anne, sous la direction du Professeur Marie-Odile Krebs, a mis en évidence que des modifications épigénétiques accompagnent l’émergence d’un épisode psychotique dans une cohorte de jeunes personnes à risque âgées de 15 à 25 ans. Ces modifications compromettent des systèmes de réponse au stress oxydatif et à l’inflammation. Grâce à ce nouveau travail, les chercheurs apportent un nouvel éclairage à cette maladie dont la principale explication biologique reposait jusqu’alors sur des perturbations de la sécrétion de la dopamine au niveau cérébral.
L’ étude a été publiée le 26 avril 2016 2016 dans Molecular Psychiatry