- 2022
- Communiqués/dossiers - 05.07.2022
Nouvelle étape pour comprendre l’impact de l’acide valproïque sur le développement du système nerveux
L’acide valproïque est un médicament utilisé pour traiter l’épilepsie, les troubles bipolaires et d’autres maladies psychiatriques. Si la prise de ce traitement par les femmes enceintes a été associée à des troubles du développement et de la cognition chez les enfants exposés au cours de la grossesse, les mécanismes par lesquels il provoque ces problèmes demeurent mal compris. Des chercheurs ont mené des expériences sur des organoïdes cérébraux humains et dans des modèles animaux, pour y voir plus clair. Leurs résultats suggèrent que l’acide valproïque induit une sénescence cellulaire excessive dans les cellules souches du cerveau embryonnaire, et que cela explique en partie certains défauts du développement neural ainsi que certaines caractéristiques physiologiques de l’exposition au médicament, comme la microcéphalie.
- Communiqués/dossiers - 28.06.2022
Des cellules B mémoires très efficaces localisées dans les poumons
Comment augmenter l’efficacité des vaccins destinés à protéger contre les maladies virales respiratoires comme la grippe et la covid-19 ? Des scientifiques de l’Inserm, du CNRS et d’Aix-Marseille Université au Centre d’immunologie de Marseille-Luminy ouvrent de nouvelles perspectives sur le sujet, en montrant que déclencher l’apparition de cellules B mémoires directement dans les poumons constituerait une piste prometteuse.
- Communiqués/dossiers - 24.06.2022
L’injection intra-articulaire de toxine botulique en cas d’arthrose douloureuse de la base du pouce permet de réduire la douleur à 3 mois
L’équipe du service de rééducation et de réadaptation de l’appareil locomoteur et des pathologies du rachis de l’hôpital Cochin-Port Royal AP-HP, de l’Inserm et d’Université Paris Cité, coordonnée par le Professeur Christelle Nguyen, a comparé les effets de l’injection intra-articulaire de toxine botulique de type A (Botox®) à celle de sérum salé en cas d’arthrose […]
- Communiqués/dossiers - 24.06.2022
Nouvelle campagne de communication grand public de l’Inserm
L’objectif de la nouvelle campagne de l’Inserm est de valoriser de façon simple l’utilité des recherches menées par l’Institut et leur bénéfice quotidien pour la santé de chacun d’entre nous. Le premier temps fort de cette campagne sera visible sous la forme d’affiches dans la majorité des gares de France et dans le métro parisien à partir du 28 juin 2022. La communication sera également proposée sur des supports numériques et déployée sous différents formats jusqu’en 2023.
- Communiqués/dossiers - 23.06.2022
Lancement de la campagne de recherche participative Science à la Pelle : trouver des médicaments sous nos pieds
Pour faire avancer plus rapidement la recherche dans le domaine de l’antibiorésistance, des chercheurs de l’Inserm et d’Université Paris Cité lancent un grand programme de recherche participative pour trouver de futurs médicaments grâce aux bactéries qui vivent dans les sols. Chaque citoyen et citoyenne est invité à prendre part au projet « Science à la pelle » et à recueillir des échantillons de terre sur tout le territoire français tout au long de l’été 2022.
- Communiqués/dossiers - 22.06.2022
Même à faibles doses, l’exposition au perturbateur endocrinien DEHP altère le développement des dents
Une équipe de chercheurs s’est penchée sur les effets du DEHP, un perturbateur endocrinien de la famille des phtalates, sur le développement dentaire. Les scientifiques ont montré que les dents de souris exposées quotidiennement à de faibles doses de cette substance présentent des défauts dont l’intensité et la prévalence dépend de la dose d’exposition et du sexe de l’animal, les mâles étant plus susceptibles de développer des altérations dentaires que les femelles. Cette découverte confirme l’intérêt d’envisager les défauts de l’émail dentaire comme marqueur précoce d’exposition à des toxiques environnementaux.
- Communiqués/dossiers - 17.06.2022
En France, un adulte sur quatre serait concerné par une forme de déficience auditive
Une nouvelle étude montre pour la première fois qu’en France, 25 % des adultes sont touchés par une forme de déficience auditive. Cette prévalence varie avec l’âge et en fonction d’autres facteurs (niveau de vie, bruit au travail, pathologies cardiovasculaires…) qui sont décrits dans l’étude. Par ailleurs, les scientifiques indiquent que les appareils auditifs demeurent largement sous-utilisés, notamment chez les seniors.
- Communiqués/dossiers - 16.06.2022
Le cervelet, une région du cerveau clé pour la socialisation
Situé à l’arrière du crâne, le cervelet est une région du cerveau essentielle au contrôle de la fonction motrice, mais il contribue également aux fonctions cognitives supérieures, notamment aux comportements sociaux. Dans une étude récente, un consortium de recherche international a découvert comment l’action d’un neurotransmetteur dans le cervelet, la dopamine, module les comportements sociaux via une action sur des récepteurs à dopamine spécifiques appelés D2R. Ces résultats ouvrent la voie à une meilleure compréhension de certains troubles psychiatriques liés à la sociabilité, comme les troubles du spectre autistique (TSA), les troubles bipolaires de l’humeur ou la schizophrénie.
- Communiqués/dossiers - 16.06.2022
Troubles du spectre de l’autisme : où en est la recherche ?
Les trouble du spectre de l’autisme (TSA) résultent de particularités du neuro-développement. Ils apparaissent au cours de la petite enfance et persistent à l’âge adulte. Environ 700 000 personnes en France seraient concernées. Dans les laboratoires de recherche, les efforts se poursuivent, non seulement pour identifier de nouvelles options thérapeutiques mais aussi pour améliorer le repérage précoce des TSA et leur prise en charge psychosociale tout au long de la vie.
- Communiqués/dossiers - 15.06.2022
Covid-19 : Identification d’anticorps monoclonaux neutralisants à large spectre
Des chercheurs ont identifié chez des convalescents deux anticorps neutralisants puissants, actifs sur l’ensemble des variants préoccupants du SARS-CoV-2. Ces anticorps humains sont considérés comme des candidats prometteurs pour le développement d’immunothérapies pour la prévention des formes graves et/ou le traitement de la Covid-19.