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Communiqués/dossiers - 13.02.2023
Quels sont les premiers ancêtres de nos poissons modernes ?
Quelle est l’origine des ancêtres de nos poissons modernes ? Quelles espèces en découlent ? Une controverse scientifique vieille de 50 ans portait sur la question de savoir quel groupe, entre celui des poissons « arowanas » ou des « anguilles », était le plus ancien. Une étude d’INRAE, du CNRS, de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du Muséum national d’histoire naturelle, vient de mettre fin au débat en montrant par analyse génomique que ces poissons forment en réalité un seul et même groupe, baptisé du nom étrange de « eloposteoglossocephales ».
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Communiqués/dossiers - 07.02.2023
Granulomatose septique chronique : des bio-marqueurs pour prédire l’efficacité de la thérapie génique
Les services cliniques de l’Hôpital Necker-Enfants malades AP-HP en collaboration étroite avec des équipes de l’AP-HP, de l’Inserm et d’Université Paris Cité, au sein de l’Institut Imagine ont mis en évidence 51 biomarqueurs qui permettraient de prédire le succès d’une thérapie génique chez des patients atteints de granulomatose septique chronique, une maladie rare et grave du système immunitaire.
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C'est dans l'air - 06.02.2023
13 février : Journée Internationale de l’épilepsie
Près de 50 millions de personnes dans le monde sont atteintes d’épilepsie, ce qui en fait l’un des troubles neurologiques les plus fréquents, en troisième position derrière la migraine et les démences. L’épilepsie est associée à des crises avec convulsions, rigidité musculaire… Mais chaque syndrome épileptique peut se manifester par une grande variété de symptômes et être accompagné de troubles l’humeur, de la cognition, du sommeil… Il n’y a pas une mais des épilepsies.
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Communiqués/dossiers - 01.02.2023
Le professeur Didier Samuel est nommé président-directeur général de l’Inserm
Nommé ce jour en conseil des ministres sur proposition de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministre de la Santé et de la Prévention, le professeur Didier Samuel devient président-directeur général de l’Inserm.
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Communiqués/dossiers - 01.02.2023
ComPaRe Endométriose : comment améliorer la prise en charge du point de vue des patientes
ComPaRe, la Communauté de Patients pour la Recherche de l’AP-HP, a mené une étude de science citoyenne pour recueillir les idées des patientes souffrant d’endométriose en vue d’améliorer leur prise en charge. Les 1000 participantes de l’étude ont répondu à la question suivante : « Si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous dans votre prise en charge ? ». 2487 idées ont été proposées et regroupées en 61 axes d’amélioration.
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C'est dans l'air - 30.01.2023
Journée mondiale contre le cancer : zoom sur la recherche
La journée mondiale contre le cancer, qui se tient chaque année le 4 février, est l’occasion de mobiliser médecins, chercheurs et patients pour sensibiliser le public aux principaux enjeux de la lutte contre la maladie. Avec ses partenaires, l’Inserm œuvre pour faire avancer la recherche afin d’améliorer le dépistage et la prise en charge des malades, mais aussi d’identifier de nouvelles pistes thérapeutiques. Zoom sur trois études récemment publiées.
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Communiqués/dossiers - 26.01.2023
Mucoviscidose : une nouvelle perspective thérapeutique grâce à des recherches sur un champignon comestible
Une molécule issue d’un champignon comestible pourrait ouvrir des perspectives thérapeutiques pour des patients atteints de mucoviscidose, la maladie génétique rare la plus fréquente. Une équipe de recherche dirigée par Fabrice Lejeune, chercheur Inserm au sein du laboratoire Cancer heterogeneity, plasticity and resistance to Therapies (Inserm/ CNRS/ Université de Lille/Institut Pasteur de Lille/CHU Lille) a testé les effets de la 2,6-diaminopurine (DAP), l’un des principes actifs contenus dans le champignon Lepista flaccida, dans différents modèles expérimentaux de la maladie. Les scientifiques ont ainsi montré que cette molécule pourrait avoir un intérêt thérapeutique pour les patients atteints de mucoviscidose liée à une mutation particulière, dite mutation non-sens.
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Communiqués/dossiers - 25.01.2023
Découverte d’un circovirus impliqué dans une hépatite humaine
Des scientifiques de l’Institut Pasteur, de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, de l’Inserm au sein de l’Institut Imagine, d’Université Paris Cité et de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), ont identifié une espèce encore inconnue de circovirus, provisoirement nommée Human Circovirus 1 (HCirV-1). HCirV-1 est un virus nouveau, distant des circovirus animaux connus. Son rôle a été démontré dans les dommages au foie d’une patiente sous traitement immunodépresseur.
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Communiqués/dossiers - 25.01.2023
Vers une meilleure compréhension des mécanismes de transmission des virus Zika et de la dengue
Les moustiques Aedes sont les principaux vecteurs du virus de la dengue et d’autres arbovirus, dont le virus Zika, pour lesquels nous ne disposons à l’heure actuelle ni de vaccin, ni de traitement antiviral. La compréhension des facteurs qui influent sur la transmission des arbovirus des moustiques aux humains est donc une priorité car elle pourrait guider la mise en œuvre de mesures de santé publique susceptibles de limiter, voire même de prévenir les épidémies. Dans une nouvelle étude, une équipe de chercheurs et chercheuses de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Strasbourg à l’Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire, en collaboration avec l’Université Fédérale du Minas Gerais au Brésil, ont décrit l’ensemble des virus (le virome) présents chez 800 moustiques collectés dans 6 pays, sur 4 continents. Les scientifiques montrent que sur les 12 virus identifiés, deux d’entre eux n’infectent pas les humains mais augmentent le potentiel de transmission des virus de la dengue et du Zika. Le mécanisme impliqué révèle l’existence d’un nouveau facteur cellulaire détourné par les arbovirus dans les moustiques.
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Communiqués/dossiers - 23.01.2023
La vie reproductive des femmes et la prise de traitements à base d’hormones pourraient avoir un impact sur le risque de développer la maladie de Parkinson
L’exposition aux hormones impliquées dans la vie reproductive féminine est une des pistes explorées au sein du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations par une équipe de recherche de l’Inserm, de l’Université Paris-Saclay, de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines avec l’institut Gustave Roussy, qui a comparé les caractéristiques relatives à l’histoire reproductive de près de 1 200 femmes atteintes de la maladie de Parkinson à celles des autres femmes de la cohorte E3N . Leurs résultats montrent que l’âge des premières menstruations, le nombre de grossesses, le type de ménopause ainsi qu’une molécule administrée pour améliorer la fertilité, sont associés à un risque plus élevé de survenue de la maladie.