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À l’occasion de la journée mondiale Parkinson, une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) suggère un risque plus important de développer la maladie chez les personnes qui vivent dans des cantons agricoles.
Une étude nationale, publiée dans le BEH consacré à l’épidémiologie de la maladie de Parkinson en France et à laquelle participent deux chercheurs Inserm, Sofiane Kab et Alexis Elbaz (Inserm/Santé publique France), s’intéresse à l’incidence de la maladie de Parkinson en fonction des caractéristiques agricoles des cantons français.
Cette étude nationale confirme l’association entre la maladie de Parkinson et l’exposition professionnelle aux pesticides, déjà mise en évidence par plusieurs études, en analysant la base de données du Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie. Cela a permis de constater que l’incidence de maladie de Parkinson est plus élevée parmi les affiliés à la Mutualité sociale agricole, notamment les exploitants agricoles, que chez les affiliés aux autres régimes d’assurance maladie.
De plus, les résultats suggèrent que l’exposition non-professionnelle aux pesticides liée par exemple à une exposition environnementale pourrait elle aussi accroître le risque de développer la maladie de Parkinson. Le nombre de cas de maladie de Parkinson attribuable à l’exposition aux pesticides dépasserait donc l’exposition professionnelle.
Ces résultats doivent encore être confirmés par des études complémentaires.
Ils tendent néanmoins à confirmer que l’incidence de la maladie de Parkinson chez la population générale est plus élevée dans les cantons les plus agricoles, notamment viticoles.
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