Une étude collaborative franco-suisse révèle un rôle inédit des astrocytes dans le traitement de l'information par le cerveau.
Une étude menée par des scientifiques de l’Institut Pasteur et de l’Inserm révèle comment la consommation d’émulsifiants alimentaires par les mères peut altérer le microbiote intestinal de leurs descendants directs au moment de la naissance, chez la souris.
Et si la vaccination pouvait se faire par simple application cutanée plutôt que par injection ? Une équipe de chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Curie et du King’s College London s’est intéressée à l’impact des contraintes mécaniques externes (extension de la peau, frottements…) sur l’imperméabilité de la peau chez l’animal et chez l’humain.
Alors que la mortalité néonatale augmente en France, une nouvelle étude de l’Inserm, de l’Université Paris Cité, de l’Inrae, de l’Université Paris Nord, et de l’APHP montre qu’elle pourrait être liée aux inégalités socio-économiques. Les chercheurs ont élaboré un indice de désavantage social adapté à la période périnatale et observé que le risque de décès d’un nouveau-né est plus élevé pour les mères qui résident dans les communes défavorisées.
Une nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Medicine, met en avant l'efficacité du patritumab deruxtecan (HER3-DXd), un conjugué anticorps HER3-médicament, chez des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique hormonodépendant, ayant déjà reçu plusieurs traitements, dont une hormonothérapie, une chimiothérapie et un traitement ciblé spécifique.
Les équipes du service de microbiologie clinique et du service de dermatologie de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, de l’institut Necker-Enfants malades, de l’Inserm, de l’institut Imagine, du CNRS et de l’université Paris Cité ont étudié la façon dont certaines souches de Staphylocoque doré présentes sur la peau des enfants atteints d'une maladie génétique rare influencent la gravité de leur inflammation et de leurs symptômes.
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et inflammatoire du système nerveux central. Cela signifie que les cellules du système immunitaire s'attaquent par erreur au cerveau et à la moelle épinière, provoquant une inflammation, qu’on appelle neuro-inflammation. Comprendre les mécanismes par lesquels chacun des acteurs du système immunitaire agit dans ce contexte pathologique est un enjeu de taille pour la recherche.
L’eczéma du nourrisson pourrait trouver son origine avant la naissance. En cause : un dérèglement du système immunitaire provoqué par une élévation du taux de cortisol, l’hormone du stress, pendant la grossesse, selon une étude menée in vivo chez la souris. Ces résultats, obtenus par une équipe de recherche coordonnée par l’Inserm, le CNRS et l’Université de Toulouse, suggèrent qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches qui explorent comment l’expérience...
Troisième cause de mortalité cardiovasculaire, la maladie thromboembolique veineuse résulte de la formation d’un caillot pouvant bloquer la circulation sanguine dans une veine et provoquer des complications graves, potentiellement fatales, comme une embolie pulmonaire. Une équipe de recherche de l’Inserm et de l’université de Bordeaux, en collaboration avec des équipes nationales et internationales, a identifié 28 marqueurs moléculaires (variations génétiques, expression génique, protéines) associés au risque de récidive de...
Les mitochondries, ces petits organites sans lesquels notre organisme serait dépourvu d’énergie, dévoilent peu à peu leurs mystères. Dans une nouvelle étude publiée dans Nature Neurosciences, des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Bordeaux au NeuroCentre Magendie, en collaboration avec des chercheurs de l’université de Moncton au Canada, ont pour la première fois réussi à établir un lien de cause à effet entre les dysfonctions mitochondriales et les...
Depuis quelques années, certains scientifiques explorent les liens inattendus entre les protéines humaines impliquées dans la défense de l’organisme et certains mécanismes immunitaires bactériens. C’est le cas d’une équipe de scientifiques de l’Institut Curie, de l’Institut Pasteur et de l’Inserm qui vient d’identifier une protéine chez l’humain au rôle jusque-là méconnu : SIRal, dérivée d’un domaine bactérien dit « ancestral immun ».