- 2016
- Communiqués/dossiers - 08.03.2016
1er cas de myélite aiguë chez une patiente infectée par le virus Zika
Un premier cas de myélite aiguë suite à l’infection par le virus Zika a été rapporté pour la première fois par une équipe de chercheurs de l’Unité Inserm 1127 « Institut du cerveau et de la moelle épinière » (Inserm/CNRS/Sorbonne Université) et de neurologues du CHU de Pointe-à-Pitre et de l’université des Antilles. Une jeune patiente a présenté en phase aiguë d’une infection par le virus Zika, un déficit moteur des 4 membres, associé à des douleurs très intenses et à une rétention aiguë d’urine. La présence de virus a été confirmée dans le liquide céphalorachidien, le sang et les urines.
- Brèves - 03.03.2016
Résultats définitifs de l’essai JIKI
La fièvre Ebola est une maladie extrêmement meurtrière pour laquelle aucun traitement spécifique n’a prouvé son efficacité. En septembre 2014, pendant le pic épidémique, l’Organisation mondiale de la santé a diffusé une liste réduite de médicaments appropriés pour les études sur la maladie à virus Ebola (EBOV) , avec notamment le favipiravir, un médicament […]
- Communiqués/dossiers - 01.03.2016
Déficiences intellectuelles, une expertise collective de l’Inserm
La déficience intellectuelle (DI) fait référence, selon l’Organisation mondiale de la santé et d’autres autorités reconnues, à un déficit de l’intelligence (capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe et d’apprendre et d’appliquer de nouvelles compétences) ainsi qu’à des limitations du fonctionnement adaptatif[1], ces limitations apparaissant au cours de la période développementale. La déficience intellectuelle est fréquente puisqu’environ 1 à 2 % de la population seraient concernés. L’explosion récente des connaissances, tant sur les causes des DI que sur les processus cognitifs et adaptatifs sous-jacents, permet de mieux appréhender le fonctionnement des personnes avec une déficience intellectuelle et d’envisager des stratégies adaptées d’apprentissages, d’accompagnements et de soutiens.
- C'est dans l'air - 26.02.2016
Journée internationale des maladies rares : La voix des malades
A l’occasion de la 9ème Journée internationale des maladies rares, qui se tiendra le 29 février prochain, de nombreux événements seront organisés dans plus de 80 pays afin de sensibiliser le grand public, les professionnels de santé et les politiques sur les caractéristiques de ces maladies, leurs impacts et les moyens de prises en charge […]
- Communiqués/dossiers - 25.02.2016
Améliorer le diabète en séparant le sucre du sel : de la chirurgie à la diététique
Des chercheurs de l’Unité Mixte de Recherche 1190 «Recherche Translationnelle sur le Diabète» (Université de Lille – Inserm – CHRU de Lille) dirigée par le Pr Pattou, viennent d’expliquer le mécanisme physiologique par lequel la chirurgie de l’obésité dite «bypass» gastrique améliore le diabète de type 2. D’un point de vue plus général, leur découverte tend à démontrer que de simples mesures diététiques mimant l’effet de la chirurgie, comme la diminution de l’ingestion simultanée de sel et de sucre, pourraient contribuer à prévenir le diabète. Ces travaux sont publiés dans la revue Cell Metabolism (*).
- Communiqués/dossiers - 25.02.2016
Métastases cancéreuses: tout dépend de la réponse immunitaire du patient
Les chercheurs de l’unité 1138 « Immunologie et cancérologie intégratives » (Inserm, Universités Pierre-et-Marie-Curie et Paris-Descartes) ont analysé les tumeurs de 838 patients atteints d’un cancer colorectal, afin d’identifier des marqueurs de leur potentiel métastatique. Les caractéristiques génomiques des cellules cancéreuses semblent peu pertinentes. En revanche, la vascularisation lymphatique autour de la tumeur et l’intensité de la réponse immunitaire du patient semblent déterminantes, et pourraient servir de marqueurs prédictifs de l’évolution de la maladie.
- Communiqués/dossiers - 22.02.2016
Lutte contre le virus Zika : En partenariat avec le Brésil et les départements français d’Amérique, les équipes de recherche françaises se mobilisent
Yves Lévy, Président d’Aviesan, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, a réuni ses partenaires, le 18 février 2016 au siège de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), autour des questions de recherche soulevées par l’émergence et la propagation du virus Zika. Les Ministères français de la recherche, de la santé, et des affaires étrangères étaient représentés, ainsi que l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), l’InVS (Institut de Veille sanitaire), et l’EFS (Etablissement français du sang).
- Communiqués/dossiers - 19.02.2016
Le microbiote intestinal : un nouvel allié pour une croissance optimale
Le microbiote intestinal est nécessaire à une croissance post-natale optimale et contribue à la détermination de la taille des individus adultes, notamment en cas de sous-alimentation. L’élément clé de cette relation est le facteur de croissance Insulin-like Growth Factor-1 (IGF-1) dont la production et l’activité sont en partie contrôlées par le microbiote. C’est ce que viennent de démontrer, chez la souris, des chercheurs de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1), du laboratoire CarMeN (Inserm/Inra/Université Claude Bernard Lyon 1/Insa Lyon)[1], et de l’unité BF2I (Inra/Insa Lyon)[2].
- Communiqués/dossiers - 16.02.2016
Les calpaïnes, enzymes cellulaires clés pour la lutte anti-grippale
Pourquoi ne pas combattre le virus de la grippe en bloquant la machinerie cellulaire qu’il utilise pour se répliquer ? Des chercheurs de l’Inserm (Unité 1100 « Centre d’Etude des Pathologies Respiratoires »), de l’Institut Pasteur et du pôle de recherche Pasteur-Université de Hong Kong ont testé cette hypothèse en ciblant spécifiquement les calpaïnes, des protéases impliquées dans les mécanismes inflammatoires. Leurs résultats, obtenus chez l’animal, montrent que l’inhibition de ces enzymes peut réduire les symptômes de la maladie mais aussi prévenir l’infection par les virus de la grippe saisonnière ou pandémique.
- Communiqués/dossiers - 12.02.2016
Une étude met en évidence une nouvelle cible dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin: le microbiote fongique
Une équipe de chercheurs (AP-HP, équipe AVENIR-ATIP- Inserm[1], Inra[2], UPMC[3]), dirigée par le Dr Harry Sokol, du service de gastro-entérologie et nutrition à l’Hôpital Saint-Antoine, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP, a utilisé une méthode de séquençage à haut débit pour montrer que le microbiote fongique était déséquilibré chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), avec des différences en fonction du type de maladies et la topographie des lésions. La part fongique (composée de champignons et de levures) du microbiote n’a été à ce stade que très peu été étudiée malgré l’existence de nombreux indices le mettant en cause dans la survenue de ce type de maladies.