- 2018
- Communiqués/dossiers - 11.07.2018
Obésité : combattre les effets délétères d’un foie trop gras grâce au microbiote
Le microbiote continue jour après jour de livrer ses secrets. Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Medicine, Rémy Burcelin, directeur de recherche Inserm au sein de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (Inserm/UPS) avec des chercheurs de l’Imperial College de Londres, de l’hôpital de Girone et de l’Université Tor Vergata de Rome, montrent comment certaines bactéries intestinales provoquent l’accumulation de graisse dans le foie et jouent un rôle majeur dans la maladie dite du « foie gras » (stéatose hépatique). Ces travaux pourraient permettre à terme de disposer de biomarqueurs prédictifs de la maladie et de proposer des solutions thérapeutiques fondées sur des approches pharmacologiques et une nouvelle génération de probiotiques.
- Communiqués/dossiers - 02.07.2018
Maladies chroniques du foie: découverte du rôle des lymphocytes T invariants
Des équipes ont démontré qu’une population particulière de lymphocytes T, appelée « MAIT », jouait un rôle majeur dans l’inflammation et la fibrose
- Communiqués/dossiers - 01.07.2018
Un dépistage universel de l’hépatite C coût-efficace en France
En France, environ 75 000 personnes seraient infectées par le virus de l’hépatite C sans en avoir connaissance. Les résultats d’une étude soutenue par l’ANRS et menée par Sylvie Deuffic-Burban, chargée de recherche à l’Inserm au sein de l’IAME « Infection, Antimicrobiens, Modélisation, Evolution » (Inserm – Université Paris Diderot – Université Paris 13) et son équipe, mettent en avant le coût-efficacité d’une stratégie de dépistage universel de l’hépatite C associée à un bénéfice sur l’espérance de vie des personnes infectées, par rapport à un dépistage ciblé. Ces résultats fondés sur une modélisation font l’objet d’une publication dans la revue Journal of Hepatology le 1er juillet 2018.
- Communiqués/dossiers - 28.06.2018
Un parasite qui se tortille pour envahir une cellule-hôte
Des chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’Université Grenoble Alpes viennent de décrypter les mécanismes déployés par le parasite Toxoplasma gondii pour pénétrer dans les cellules de ses hôtes. À l’aide d’une imagerie quantitative à haute vitesse et haute résolution, ils ont identifié un mouvement singulier du parasite qui lui permet de fermer derrière lui la porte qu’il a créée pour rentrer dans la cellule-hôte et s’y nicher. Ces travaux, à l’interface de la biologie cellulaire, de la parasitologie et de la biophysique, sont publiés dans Cell Host & Microbes le 28 juin 2018.
- Communiqués/dossiers - 28.06.2018
Science et art : l’Inserm vous invite à suivre ses partenariats et manifestations de l’été 2018
L’Inserm est de longue date un acteur volontaire de la médiation scientifique pour faire partager la science et les avancées de la recherche biomédicale au grand-public. Cet été 2018 sera riche en événements où science et art se rencontrent, puisque nos chercheurs Inserm participeront à des projets artistiques tels que La recherche de l’art #7 à Arles, avec Binôme à Avignon, et le festival Science in The City à Toulouse. Ainsi, à travers une exposition photographique, une pièce de théâtre, et des performances visuelles, l’Inserm vous présente son agenda scientifique et culturel de l’été.
- Communiqués/dossiers - 21.06.2018
Hypertension artérielle: une étude internationale démontre le bénéfice tensionnel de la dénervation rénale endovasculaire par ultrasons focalisés chez des patients ne recevant aucun médicament antihypertenseur
Après avoir rapporté les premiers résultats positifs de la dénervation rénale dans l’hypertension artérielle (HTA) résistante dans la revue The Lancet en 2015, l’équipe du Centre d’Excellence en Hypertension Artérielle et du CIC1418 APHP-Inserm conduites par le Pr Michel Azizi et celle du service de radiologie interventionnelle conduite par le Pr Marc Sapoval de l’hôpital Européen Georges Pompidou, AP-HP, ont obtenu de nouveaux résultats prometteurs chez des patients hypertendus ne recevant aucun traitement antihypertenseur dans le cadre d’une étude internationale. Ils apportent, pour la première fois, la preuve de la réduction de la pression artérielle après dénervation rénale par ultrasons focalisés dans cette indication. Les résultats de l’étude RADIANCE-SOLO, coordonnée par l’hôpital européen Georges-Pompidou, AP-HP, ont été présentés au congrès EuroPCR à Paris et lors du congrès de la Société Européenne d’HTA à Barcelone. Ils sont publiés dans la revue The Lancet. Ils ouvrent ainsi de nouvelles perspectives de traitement dans cette pathologie qui touche 30% de la population française en permettant d’envisager dans le futur une alternative au traitement médicamenteux pour certains patients.
- Communiqués/dossiers - 21.06.2018
Quel impact de la pollution atmosphérique sur le placenta?
Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Grenoble Alpes regroupés au sein de l’Institut pour l’avancée des biosciences (Unité mixte de recherche 1209) ont analysé les conséquences des expositions environnementales in utero, grâce aux données recueillies à partir d’une cohorte de 668 femmes. L’exposition à la pollution atmosphérique est associée à des modifications épigénétiques au niveau du placenta, pouvant présenter un risque pour le fœtus. Ces résultats ont été publiés dans la revue Environment International le 21 Juin 2018.
- C'est dans l'air - 20.06.2018
Antidote contre la ricine, où en est la recherche ?
En 2016 une équipe Inserm a largement contribué au développement d’un aérosol capable d’administrer rapidement, au plus profond des poumons, un antidote contre la ricine. La ricine, très toxique lorsqu’elle est inhalée, est extrêmement redoutée en cas d’attaque bioterroriste. Parmi les défis relevés : il fallait adapter cet anticorps pour une utilisation clinique et, surtout, […]
- Communiqués/dossiers - 20.06.2018
Cinq ans après un diagnostic de cancer la qualité de vie et la situation en emploi restent fortement dégradés
Plus de 3 millions de personnes en France vivent aujourd’hui avec un cancer ou en ont guéri.
Si le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année augmente, les progrès réalisés dans le diagnostic et les traitements ont permis de faire reculer la mortalité par cancer. La maladie demeure une épreuve difficile pour les personnes touchées, tant au plan physique que psychologique. Elle est aussi synonyme de ruptures dans la vie sociale et professionnelle.Afin d’étudier l’impact dans le temps de la maladie sur le quotidien des personnes atteintes de cancer, l’Institut national du cancer a souhaité prolonger l’enquête sur la vie deux ans après un diagnostic de cancer (VICAN2) menée en 2012.
Réalisée par l’Inserm , cette étude explore, cinq ans après un diagnostic de cancer, l’état de santé, les séquelles et le suivi, les difficultés rencontrées au quotidien mais aussi l’impact de la maladie et des traitements sur les ressources et l’emploi. Ses résultats seront discutés lors d’un colloque
le 20 juin à Paris. - C'est dans l'air - 18.06.2018
L’addiction aux jeux vidéo reconnue lundi par l’Organisation mondiale de la santé
A l’occasion de la publication de la nouvelle classification internationale des maladies (CIM-11) ce lundi 18 Juin 2018, l’OMS a officiellement reconnu l’existence d’un » trouble du jeu vidéo » L’Inserm avait déjà mentionné ce type d’addiction chez les adolescents lors d’une expertise collective de 2014 intitulée « conduites addictives chez les adolescents » Dans le contexte de […]