- 2017
- Communiqués/dossiers - 06.09.2017
L’accident vasculaire cérébral, une (autre) inégalité homme-femme ?
Aujourd’hui, l’AVC est la première cause de handicap physique acquis de l’adulte et représente désormais la première cause de mortalité chez la femme dans le monde. L’influence de certains facteurs de risque d’AVC, comme le diabète ou l’hypertension, est plus importante chez les femmes que chez les hommes et il a été montré que la survenue d’une hypertension au cours de la grossesse affectait le risque d’AVC de nombreuses années après la grossesse. Pourtant, les femmes sont peu informées de ces risques, restent sous représentées dans les essais cliniques, et les données disponibles concernant les spécificités des femmes sont très hétérogènes d’un pays à l’autre, voire manquantes. C’est dans ce contexte que Charlotte Cordonnier (Unité Inserm 1171 « Troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires », Lille) a coordonné une revue des publications internationales, publiée ce mois-ci dans la revue Nature reviews Neurology. Objectif : pointer les spécificités de l’AVC chez la femme afin de dégager des priorités de recherche futures et sensibilisation des pouvoirs publics pour faire décroître ce fléau mondial.
- Communiqués/dossiers - 05.09.2017
Identification d’un gène lié aux lésions cérébrales du prématuré
Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université Paris Diderot, du King’s College London, et de Duke-NUS Medical School à Singapour ont identifié un gène qui pourrait être associé aux lésions cérébrales qui peuvent être induites par une naissance prématurée. Cette étude est publiée aujourd’hui dans Nature Communications.
- C'est dans l'air - 04.09.2017
Quand les neurosciences prêtent attention au milieu scolaire
Jean-Philippe Lachaux, chercheur Inserm, a lancé en 2014 le programme ATOL (Attentif à l’écOLe), qui a pour but d’utiliser les apports des neurosciences pour favoriser l’attention en milieu scolaire. 1 000 enfants issus de 40 classes allant du CP à la 5ème, ont déjà bénéficié de ce programme, financé par l’Agence nationale de la recherche […]
- Communiqués/dossiers - 04.09.2017
Schizophrénie : lien entre troubles de la personnalité et perception du temps
Une récente étude menée par Anne Giersch et son équipe de chercheurs (Unité 1114 Inserm/ Université de Strasbourg) a permis de mettre en évidence une incapacité à percevoir et anticiper le temps qui passe chez certaines personnes atteintes de schizophrénie. Ces résultats, publiés dans la revue Scientific Reports, nous révèlent également un lien entre cette fragilité des capacités de prédiction temporelle et les troubles du « soi » (la perception que l’on a de soi-même, « je suis là, ici et maintenant »).
- Communiqués/dossiers - 01.09.2017
La bactérie responsable de la légionellose détourne le métabolisme des cellules infectées à son avantage
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Inserm, en collaboration avec une équipe suisse*, ont démontré que la bactérie Legionella pneumophila, agent de la légionellose, survit au sein des cellules hôtes en ciblant spécifiquement leurs mitochondries. En fragmentant les mitochondries, L. pneumophila engendre une perturbation dans la chaîne respiratoire de la cellule, ce qui lui permet de se multiplier plus facilement en son sein. Ces résultats suggèrent qu’une stratégie thérapeutique visant à empêcher les dommages causés aux mitochondries pourrait contribuer à combattre les infections bactériennes dues à L. pneumophila. Cette étude a été publiée le 31 août sur le site de la revue Cell Host & Microbe.
- Communiqués/dossiers - 30.08.2017
Suivi à 2 ans : les enfants nés prématurément survivent mieux et sont en meilleure santé qu’il y a 20 ans
C’est une bonne nouvelle. En 20 ans, on constate une nette amélioration de la survie des enfants nés prématurément et une diminution de moitié des séquelles cérébrales à l’âge de 2 ans. C’est ce que révèlent les derniers résultats de l’enquête EPIPAGE-2 réalisée par les chercheurs de l’équipe Inserm EPOPé – « Equipe de Recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique » du Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité (CRESS, Unité 1153) à l’Hôtel-Dieu AP-HP et du CHU de Lille. Ces résultats obtenus grâce au suivi de 5000 enfants prématurés sont publiés dans la revue The British Medical Journal.
- Communiqués/dossiers - 18.08.2017
Des virus de l’intestin prédictifs du risque de maladie du greffon contre l’hôte
Les équipes des services de virologie, d’hématologie-greffe de moelle osseuse et de biostatistiques de l’hôpital Saint-Louis, AP-HP, de l’Université Paris Diderot, de l’Inserm, en collaboration avec des scientifiques de l’Université de Californie à San Francisco (USA) ont découvert qu’un groupe de virus présents dans l’intestin peut déclencher l’apparition de la maladie du greffon contre l’hôte. L’analyse du « virome » intestinal, la population de virus retrouvés au niveau du tube digestif, chez 44 patients recevant une greffe de moelle osseuse a révélé son rôle dans la survenue de cette maladie.
- Communiqués/dossiers - 09.08.2017
Dans les testicules, des macrophages gardiens de la fertilité
Deux types de macrophages testiculaires viennent d’être caractérisés par des chercheurs du CNRS au Centre d’immunologie de Marseille-Luminy (CNRS/Inserm/Aix-Marseille Université). Une méthode de traçage cellulaire inédite leur a permis d’établir l’origine, le développement et les caractéristiques de ces cellules immunitaires. Cette découverte fondamentale, publiée le 7 août 2017 dans Journal of Experimental Medicine, est prometteuse pour comprendre certains cas d’infertilité chez les hommes et envisager de nouveaux traitements.
- Communiqués/dossiers - 25.07.2017
Thérapie génique : la micro-dystrophine restaure la force musculaire dans la myopathie de Duchenne
Dans le cadre d’une collaboration internationale, les équipes de Généthon, le laboratoire de l’AFM-Téléthon, de l’Inserm (Unité mixte Inserm/Université de Nantes/CHU de Nantes1089 « Thérapie génique translationnelle des maladies génétique) et de l’université de Londres (Royal Holloway), ont démontré l’efficacité d’une thérapie génique innovante dans le traitement de la myopathie de Duchenne. En effet, après une injection de micro-dystrophine (une version « raccourcie » du gène de la dystrophine) via un vecteur-médicament, les chercheurs sont parvenus à restaurer la force musculaire et à stabiliser les symptômes cliniques de chiens naturellement atteints de la myopathie de Duchenne. Une première. Ces travaux publiés ce jour dans Nature Communications ont été réalisés grâce au soutien du Téléthon.
- Communiqués/dossiers - 20.07.2017
Thérapie génique : des premiers résultats chez des enfants atteints de la maladie de Sanfilippo B
Des travaux publiés le 13 juillet 2017 dans la revue Lancet Neurology montrent les résultats d’un essai de thérapie génique réalisé chez quatre enfants atteints de la maladie de Sanfilippo de type B (appelé aussi MPS IIIB). Aboutissement de deux décennies de partenariat et de soutien financier de l’AFM-Téléthon, et avec le soutien de l’association Vaincre les Maladies Lysosomales (VML), le Dr Jean-Michel Heard de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, et les Professeurs Marc Tardieu et Michel Zérah, de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP, et des universités Paris-Sud et Paris Descartes, ont constaté, après 30 mois de suivi, une bonne tolérance au traitement et un bénéfice neurocognitif pour les patients.