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Attentats : la recherche est mobilisée

10 Nov 2016 | Par INSERM (Salle de presse) | France | International

La recherche est mobilisée autour des attentats, de la perception de ce type d’événements tragiques par la population et de ses conséquences telles que le trouble de stress post-traumatique.

Un an après les attentats du 13 novembre, l’enquête « Conditions de vie et Aspirations » du CRÉDOC, dans le cadre du programme 13 novembre initié par l’Inserm, le CNRS et héSam Université, rend compte de l’empreinte forte des attentats sur la population française, en particulier chez les jeunes.

Lire la brève sur l’enquête : Attentats du 13/11 : une forte empreinte chez les jeunes

A travers le recueil et l’analyse de témoignages de 1000 personnes volontaires pendant dix ans, le programme 13 Novembre (CNRS – Inserm) codirigé par l’historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, vise à étudier quant à lui, la construction et l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015, ainsi que l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective. Les chercheurs tenteront de mieux comprendre l’impact des chocs traumatiques sur la mémoire et d’identifier des marqueurs cérébraux associés à la résilience au traumatisme.

Lire le communiqué « Attentats : « 13-Novembre », un programme de recherche inédit sur les mémoires traumatiques ».

Le risque de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) pour les victimes et témoins, est élevé. A l’Inserm, la recherche est très active pour tenter de mieux identifier les personnes les plus à risque de développer un trouble de stress post traumatique, et améliorer ainsi leur prise en charge.

Dans le cadre de l’étude Phoenix, évaluant sur un an l’impact d’un traumatisme ou d’un stress chronique sur la santé physique et mentale de 123 patients, les travaux menés par Isabelle Chaudieu, Unité Inserm 1061 « Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique », visent notamment à identifier des biomarqueurs prédictifs d’un TSPT. Son équipe tente de déterminer si la charge allostatique pourrait permettre de prédire le développement d’un TSPT.

Pour en savoir plus, consulter l’article sur la thématique issu du numéro 29 de Science&Santé.

 

 

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+33 (0)2 31 47 02 80 / +33 (0)2 31 56 83 77
rf.neacinu@ehcatsue.sicnarf

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T +33 (0)6 85 66 20 87
rf.1sirap-vinu@iksnahcsep.sined

Isabelle Chaudieu
Unité Inserm 1061 « Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique »
04 99 61 45 78
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