Considérés pendant des décennies comme des drogues "douces", les poppers seraient à l’origine de pertes visuelles prolongées. L’équipe de Michel Paques du Centre d’Investigation Clinique Inserm de l’hôpital des Quinze-Vingts (Paris) dirigé par José-Alain Sahel et ses collaborateurs de la Fondation Rothschild ont décrit ces symptômes chez 4 patients. Peu de temps après l’inhalation des poppers, ils ont ressenti une baisse de leur vision accompagnée d’éblouissements.
L’équipe de Marie Odile Krebs, directrice de l’équipe "Physiopathologie des maladies psychiatriques" au sein de l’Unité Inserm 894 "Centre de psychiatrie et neurosciences" à l’hôpital Sainte-Anne et Professeur de Psychiatrie à l’Université Paris Descartes, et celle du Dr Guy Rouleau de l’Université de Montréal viennent d’identifier une mutation génétique rare à l’origine d’une forme de schizophrénie.
Un groupe d’experts internationaux de la maladie d'Alzheimer (MA) vient de proposer un nouveau lexique qui révise et uniformise la définition de la maladie d’Alzheimer pour y intégrer les avancées récentes dans ce domaine, et notamment les biomarqueurs qui sont la clé de son diagnostic.
Retour sur 6 années d’un programme original conçu par une équipe de chercheurs à destination de lycéens de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les chercheurs mettent en évidence pour la première fois une chaîne de réactions déclenchée par le Prozac au niveau des neurones, qui contribue à l’augmentation de sérotonine, un "messager" chimique essentiel au cerveau, et déficitaire chez les personnes dépressives.
Pascal Derkinderen, Michel Neunlist, Stanislas Bruley des Varannes et leurs collaborateurs de l’Unité Inserm 913 "neuropathies du système nerveux entérique et pathologies digestives : implication des cellules gliales entériques ", du centre d’investigation clinique et du CHU de Nantes" ont mis en évidence que des anomalies bien connues dans les neurones des malades sont retrouvées à l’identique dans les neurones digestifs.
La maladie de Huntington se caractérise par l'atrophie d'une zone spécifique du cerveau : le striatum. Cette atrophie pourrait être liée au mauvais fonctionnement de la dynéine, une protéine essentielle au transport des molécules dans les neurones. C'est ce que concluent des recherches menées par une équipe internationale de 23 chercheurs coordonnés par Luc Dupuis de l'unité Inserm 692 de Strasbourg et Albert Ludolph de l'Université d'Ulm (Allemagne).
En étudiant la maturation du système nerveux entérique, acteur clé dans le contrôle des fonctions intestinales, Michel Neunlist, et son équipe de l'unité Inserm 913 "Neuropathies du système nerveux entérique et pathologies digestives : implication des cellules gliales entériques" de l'Institut des Maladies de l'Appareil Digestif de Nantes, ont mis au jour une importante cible thérapeutique : les neurones cholinergiques, qui libèrent l'acétylcholine.
Aujourd’hui, l’équipe de Chantal François et d’Etienne Hirsch (Centre de recherche de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, CNRS/Inserm/UPMC) suggère que les troubles de la marche, observés chez les patients à un stade avancé de la maladie, seraient liés à la dégénérescence d’un autre type de neurones, les neurones cholinergiques.
Des chercheurs suisses du Friedrich Miescher Institute, en collaboration avec des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’UPMC au sein de l’Institut de la Vision, viennent de rendre la vue à des souris atteintes de rétinite pigmentaire.