- 2018
- C'est dans l'air - 15.06.2018
Détection du virus Usutu chez un patient à Montpellier en 2016
Usutu est un arbovirus de la même famille que les virus Zika ou celui de la fièvre du Nil occidental. De la même manière que ses cousins, il se transmet par le biais des moustiques. Si l’on sait qu’il entraine un taux de mortalité important chez les oiseaux, principalement les passereaux, les connaissances sur la pathologie […]
- Communiqués/dossiers - 14.06.2018
Fièvre jaune : nouvelle méthode pour tester l’innocuité du vaccin
Mise au point d’un test cellulaire permettant d’effectuer des tests d’innocuité de vaccins vivants, comme le vaccin contre la fièvre jaune, sans avoir recours à l’expérimentation animale
- Communiqués/dossiers - 13.06.2018
Syndromes d’hypercroissance : amélioration remarquable de l’état de santé de 19 patients
Une équipe de médecins et chercheur vient de démontrer l’efficacité d’un nouveau médicament, un inhibiteur spécifique appelé BYL719, dans une cohorte de 19 patients suivis à l’hôpital Necker-Enfants Malades- AP-HP et souffrant du syndrome de CLOVES (Congenital Lipomatous Overgrowth, Vascular Malformation, Epidermal Nævi) ou de troubles apparentés.
- Communiqués/dossiers - 13.06.2018
L’influence du microbiote intestinal sur le métabolisme du tryptophane et sur notre santé
De nombreux composés sont impliqués dans les interactions complexes qui existent entre notre organisme et son microbiote. Parmi eux : le tryptophane qui est un acide aminé essentiel. Le 13 juin 2018, dans la revue Cell Host and Microbe, une équipe menée par l’Inra, l’AP-HP, Sorbonne Université et l’Inserm dresse un état des connaissances scientifiques sur le rôle central du tryptophane dans le dialogue avec notre microbiote intestinal. L’ensemble de ces données laissent entrevoir des pistes de recherche et de futures applications thérapeutiques, notamment dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
- Communiqués/dossiers - 13.06.2018
L’hypertension artérielle à 50 ans augmenterait le risque de développer une démence
Et si, selon l’âge à laquelle on la développe, l’hypertension artérielle avait des conséquences plus ou moins grandes sur le maintien de nos fonctions cognitives ? C’est ce que suggère l’étude d’une équipe Inserm en collaboration avec le Department of Epidemiology and Public Health du University College London qui suit, depuis 1985, l’évolution de la tension artérielle et la survenue de démences chez plus de 10 000 volontaires. Ces travaux parus dans European Heart Journal suggèrent qu’à 50 ans, une tension élevée mais toujours en-dessous du seuil de diagnostic de l’hypertension, pourrait être liée à une augmentation du risque de développer une démence plus tard dans la vie et ce, même pour les personnes ne présentant aucune autre pathologie cardio-vasculaire.
- Communiqués/dossiers - 11.06.2018
Pandoravirus : des virus géants qui inventent leurs propres gènes
La famille de virus géants pandoravirus s’enrichit de trois nouveaux membres, isolés par des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Aix‐Marseille Université), associés au laboratoire Biologie à grande échelle (CEA/Inserm/Université Grenoble‐Alpes) et au CEA-Genoscope. Lors de sa découverte1, cette famille de virus avait étonné par son étrangeté – génomes géants, nombreux gènes sans équivalent connu. Dans Nature Communications le 11 juin 2018, les chercheurs proposent une explication : les pandoravirus seraient des fabriques à nouveaux gènes – et donc à nouvelles fonctions. De phénomènes de foire à innovateurs de l’évolution, les virus géants continuent de secouer les branches de l’arbre de la vie !
- Communiqués/dossiers - 11.06.2018
Un programme informatique capable de détecter et d’identifier automatiquement des lésions cérébrales
La radiologie du futur viendra-t-elle du machine learning ? C’est en tous cas ce que pensent des chercheurs de l’Inserm et d’Inria qui travaillent en collaboration au sein de l’Université Grenoble Alpes et qui ont développé un programme capable de localiser et de diagnostiquer différents types de tumeurs cérébrales par analyse d’images d’IRM. Ces analyses ont montré des résultats de haute fiabilité avec 100% de localisations exactes et plus de 90% de diagnostics corrects du type de tumeurs. Cette méthode innovante et ses résultats font l’objet d’une étude publiée dans la revue IEEE-TMI.
- Communiqués/dossiers - 07.06.2018
Nos choix alimentaires prédits par l’anatomie de notre cerveau
Plutôt gâteau ou légumes ? S’il est parfois difficile de manger sainement, une étude conduite par une équipe de chercheurs Inserm, CNRS et Sorbonne Université réunie autour de Liane Schmidt et de Hilke Plassmann au sein de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) a établi un lien entre l’anatomie de certaines régions de notre cerveau et la capacité de contrôle lors de choix alimentaires. Ces résultats sont publiés dans la revue The Journal of Neuroscience le 4 Juin 2018.
- Communiqués/dossiers - 04.06.2018
Réduire les conséquences du stress aux urgences
Un passage aux urgences n’est pas anodin. Quelle que soit la raison pour laquelle une personne s’y présente, environ 1 sur 5 souffrira pendant plusieurs mois de symptômes divers (maux de tête, difficulté à se concentrer, irritabilité, troubles sensoriels …). Afin d’agir sur ce phénomène, les chercheurs de l’Inserm de l’Unité 1219 « Bordeaux Population Health center « , ont montré les bénéfices d’une séance précoce d’EMDR réalisée dans les 6 heures suivant l’événement ayant conduit aux urgences. Ces séances sont efficaces pour diminuer jusqu’à 75% les syndromes post-commotionnels et les troubles de stress post-traumatique. Ces résultats sont publiés dans The Journal of Psychiatric Research.
- Communiqués/dossiers - 01.06.2018
Immunoscore : un test pour améliorer la prise en charge et le traitement du cancer du côlon
Un test baptisé Immunoscore, mis au point par une équipe de chercheurs de l’Inserm, de l’Université Paris Descartes et de médecins de l’AP-HP permet dorénavant de mieux définir la manière dont la maladie va évoluer chez des patients atteint d’un cancer du côlon. D’après une étude internationale menée sur plus de 2500 patients, le test Immunoscore s’avère efficace pour prédire les patients à haut risque de récidive tumorale et ainsi identifier ceux susceptibles de bénéficier d’un renforcement thérapeutique après la chirurgie. Ces résultats sont publiés dans la revue The Lancet.