Les troubles « dys » désignent un ensemble de troubles cognitifs spécifiques qui affectent certaines fonctions comme le langage, la lecture, l’écriture, la coordination ou encore l’attention. Dans cet article, retrouvez des contenus Inserm sur le sujet, pour une meilleure compréhension de ces troubles et une prise en charge adaptée des enfants concernés.
Les Dys, des troubles durables mais qui se prennent en charge
Plus connus sous le nom de troubles dys, les troubles spécifiques des apprentissages concernent entre 5 et 7% des enfants d’âge scolaire.
Les enfants concernés éprouvent des difficultés à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à calculer, à s’exprimer ou encore à se concentrer… ces difficultés ont répercussions sur leur scolarité et leur vie quotidienne.
Il n’existe pas de technique « miracle » pour soigner les dys : les troubles spécifiques des apprentissages sont durables. Toutefois, leur prise en charge permet d’améliorer et/ou de compenser les fonctions déficientes.
Consulter le dossier “Troubles spécifiques des apprentissages”
Apprentissages : comment mieux apprendre ?
Voir l’émission 30 minutes santé du 23 septembre 2025
Des études récentes sur la dyspraxie
- Les troubles développementaux de la coordination, aussi appelés dyspraxie, touchent entre 2 et 6 % des enfants d’âge scolaire selon les études.
Ils entraînent notamment des difficultés à effectuer certaines tâches motrices : écrire, nouer ses lacets, se brosser les dents, sauter… Selon une équipe de recherche à l’Inserm, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, ces troubles seraient liés, au moins en partie, à une mauvaise représentation et appréhension du corps, qui empêche les enfants de reproduire facilement des mouvements observés ou de se mouvoir correctement dans l’espace. Lire l’article complet
- Une autre équipe de recherche (Inserm U138) s’est intéressée au bien-être des mères d’enfants dyspraxiques en France. L’étude a porté sur 180 mères d’enfants dyspraxiques âgés de 5 à 20 ans. Les résultats montrent que les mères présentent plus de symptômes anxieux et dépressifs et une baisse de la qualité de vie dans toutes ses composantes en comparaison à la population générale. Ces résultats soulignent la nécessité d’apporter un soutien et des interventions ciblés aux parents d’enfants atteints de dyspraxie en France, en mettant l’accent sur l’importance de prendre en charge leur détresse psychologique.
Danser pour apprendre
A Toulouse, des scientifiques de l’Inserm étudient comment la danse rythmée peut améliorer les fonctions motrices, cognitives et émotionnelles. Leur objectif ? Adapter les programmes de rééducation et proposer des approches bénéfiques pour tous les enfants, qu’ils aient ou non des troubles moteurs.
Voir la vidéo “Danser pour apprendre”, disponible sur la chaîne Youtube de l’Inserm
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