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Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer

20 Sep 2022 | Par INSERM (Salle de presse) | Journée mondiale

Alzheimer

Dans la maladie d’Alzheimer, deux phénomènes pathologiques cérébraux ont déjà bien été documentés : l’accumulation de peptides béta-amyloïdes et la modification de Tau, une protéine, qui se retrouve sous la forme d’agrégats dans les neurones. © NIH/domaine public

La maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune de démence, touchant en France à l’heure actuelle près d’un million de personnes. Elle provoque amnésie mais également aphasie (perte de la faculté de s’exprimer), agnosie (troubles de la reconnaissance des visages, des objets, etc.) et apraxie (difficulté à effectuer certains gestes). De nombreux travaux de recherche sont menés afin de mieux comprendre cette pathologie, d’améliorer la prévention et de retarder son apparition. L’Inserm revient sur deux études récentes ayant fait l’objet de publications scientifiques.

Mieux comprendre la maladie en identifiant les facteurs risques génétiques

En avril 2022, dans la revue Nature Genetics,  une équipe dirigée par le directeur de recherche Inserm Jean-Charles Lambert, a identifié 75 régions du génome associées à la maladie d’Alzheimer. Parmi elles, 42 étaient nouvelles, elles n’avaient encore jamais été impliquées dans la maladie. Une découverte qui a renforcé nos connaissances des mécanismes biologiques impliqués dans la pathologie et permet d’envisager de nouvelles pistes de traitement et de diagnostic.

Lire le communiqué de presse : Maladie d’Alzheimer : 75 facteurs de risques génétiques identifiés pour mieux comprendre la pathologie, avril 2022

Prédire la rapidité de l’évolution de la maladie d’Alzheimer pour une meilleure prise en charge du patient

En mars 2022, dans la revue Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry, des chercheurs et chercheuses de l’équipe Inserm NIP (Neuroimagerie phamacologique, service hospitalier Frédéric Joliot à Orsay) rapportaient que l’évolution de la maladie d’Alzheimer pouvait être anticipée grâce à une technique d’imagerie spécifique : la Tomographie par Emission de Positons (TEP).

Cette technique permet de détecter in vivo l’accumulation des protéines anormales (tau et amyloïde) ainsi que leur répartition dans le cerveau.

Anticiper l’évolution potentielle des troubles cognitifs permettrait d’améliorer la prise en charge et l’accompagnement des patients en optimisant, par exemple, la conception des essais thérapeutiques en fonction de l’évolution attendue des troubles chez chaque patient.

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