- 2017
- C'est dans l'air - 13.06.2017
Que la lumière soigne !
De nombreuses innovations technologiques autour de la lumière sont présentées lors du salon onlylight qui se tient à Lyon du 13 au 15 juin. A cette occasion, des thèmes de santé publique y seront débattus, comme « éclairer pour la santé » ou comment mettre en place une « bonne hygiène lumineuse » ou encore « éclairer pour apprendre sans […]
- Communiqués/dossiers - 13.06.2017
Le stress prénatal affecte la longévité
Un stress prénatal majeur fait perdre plus de 2 ans de durée de vie à l’âge adulte. Les chercheurs de l’Inserm ont obtenu ces résultats en étudiant une cohorte d’enfants nés entre 1914 et 1916 et dont certains, avant même leur naissance, avaient perdu leur père au combat. Le stress subi par la maman semble fragiliser le fœtus, à un moment de son développement caractérisé par une grande plasticité. Ces résultats sont publiés dans PNAS par une équipe de l’Unité Inserm 1169 « Thérapie génique, génétique, épigénétique en neurologie, endocrinologie, cardiologie et développement de l’enfant « , par Nicolas Todd, avec Pierre Bougnères et Alain-Jacques Valleron.
- Communiqués/dossiers - 12.06.2017
Un test sanguin développé pour détecter une maladie rare neurologique
Des équipes de l’AP-HP en collaboration avec des chercheurs de l’ICM (Inserm/CNRS/UPMC), et la start-up Metafora Biosystems, issue du CNRS, viennent de développer un test de diagnostic sanguin d’une maladie neurologique rare mais traitable, la maladie de De Vivo.
Il a été testé sur 30 patients atteints de cette maladie qui induit des déficits neurologiques tels qu’une épilepsie ou des troubles de la marche par exemple.
Le nouveau test[1], dont les résultats sont publiés dans la revue Annals of Neurology, permettra d’identifier rapidement (en moins de 48h) et facilement les enfants et les adultes touchés comparativement aux tests diagnostiques actuels qui reposent sur un geste invasif, la ponction lombaire ou des analyses ADN complexes.
- Communiqués/dossiers - 09.06.2017
On a tous en nous quelque chose de Néandertal, sauf…
Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm au sein de l’Irset « Institut de recherche en santé, environnement et travail »[1] montre que la sélection naturelle a « purgé » de notre organisme l’essentiel des traces de nos lointains cousins Néandertal et Dénisovien dans les gènes responsables du brassage génétique indispensable à la reproduction. Les chercheurs démontrent, en effet, que les gènes exprimés au cours de la méiose dans les cellules à l’origine des gamètes sexuels sont fortement dépourvus de variations génétiques d’origine néandertalienne issues du croisement entre Homo sapiens et Homo neandertalis. Ces résultats sont publiés dans Molecular Biology and Evolution.
- Communiqués/dossiers - 08.06.2017
Le principal composant du sirop contre la toux efficace en cas d’AVC
Habituellement utilisée comme traitement pour favoriser l’expulsion du mucus par les voies aériennes, des chercheurs de l’Unité Inserm 1237 « Physiopathologie et imagerie des maladies neurologiques » (Inserm/ UNICAEN) dirigée par Denis Vivien, ont démontré que la N-acétylcystéine (Mucomyst®, Exomuc®, Fluimucyl®…) était également capable de déboucher les artères obstruées par un caillot sanguin. Cette étude coordonnée par Maxime Gauberti et Sara Martinez de Lizarrondo, ouvre la voie à une nouvelle stratégie de traitement des accidents vasculaires cérébraux. Les travaux ont été publiés en mai dans Circulation.
- C'est dans l'air - 06.06.2017
Risque accru de consommation de psychostimulants chez les étudiants
A l’approche des examens et concours, certains étudiants soumis à une charge de travail intense, se laissent tenter par l’utilisation de psychostimulants pour booster leurs capacités intellectuelles. Classé parmi les psychotropes, les psychostimulants sont des substances médicamenteuses dopantes qui stimulent le fonctionnement du cerveau en augmentant ses capacités de vigilance et de performance. Utilisés pour […]
- Communiqués/dossiers - 04.06.2017
Arrêts cardiaques : augmentation de la survie grâce à un système de circulation extracorporelle
Des équipes pluridisciplinaires de l’AP-HP (Samu 75 et Hôpital européen Georges-Pompidou), de l’Inserm, de l’Université Paris-Descartes et de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, ont comparé à Paris, entre novembre 2011 et décembre 2015, deux modes de prise en charge par circulation extracorporelle de patients victimes d’un arrêt cardiaque réfractaire (c’est à dire sans reprise spontanée de la circulation après 30 minutes de réanimation). Les résultats de cette étude incluant 156 patients et publiée sur le site de la revue Resuscitation le 14 avril 2017, montrent qu’une stratégie agressive augmente de manière significative la survie du patient à la sortie de réanimation avec un pronostic neurologique favorable. Il s’agit de la plus grande cohorte étudiée en Europe et Etats-Unis.
- Communiqués/dossiers - 02.06.2017
Grossesse gémellaire : favoriser l’accouchement par voie basse
Une étude prospective, menée entre 2014 et 2015 par une équipe de recherche Inserm au sein du Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cite (CRESS) (Inserm/ Université Paris Descartes/ AP-PH) apportent un éclairage nouveau sur le mode d’accouchement en cas de grossesse gémellaire. Selon le Pr Thomas Schmitz et François Goffinet, qui ont coordonné cette étude intitulée JUMODA (« MOde D’Accouchement des JUmeaux »), la mise au monde par voie basse diminuerait le taux de mortalité et de morbidité néonatale des deux enfants. Ces résultats sont parus dans le numéro de juin de la revue Obstetrics & Gynecology.
- C'est dans l'air - 31.05.2017
Retour imminent du spationaute Thomas Pesquet
Après 6 mois de vie dans l’espace pour la mission Proxima, Thomas Pesquet, l’astronaute français de l’ESA, atterrira le vendredi 2 juin 2017 en milieu d’après-midi (16h08, heure de Paris), à bord de la capsule Soyouz qui devrait se poser dans les steppes du Kazakhstan. A bord de la station, il a réalisé des expériences […]
- Communiqués/dossiers - 30.05.2017
Incontinence anale : une nouvelle thérapie pour une maladie taboue
Des chercheurs de l’Inserm ont testé avec succès une thérapie cellulaire visant à restaurer la capacité des sphincters à se contracter en cas d’incontinence anale. Dans le cadre d’un essai clinique mené en partenariat avec le CHU et l’Université de Rouen, 60 % des patients ayant bénéficiés de ce traitement innovant ont vu leur incontinence diminuée.