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Diarrhées aiguës : activité forte en augmentation en France

 

 

Les médecins du réseau Sentinelles de l’Inserm surveillent le nombre de cas de diarrhées aiguës vus en consultation.

Concernant la surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2019s52), le taux d’incidence des cas de diarrhées  aiguës vus en consultation de médecine générale a été estimé à 289 cas pour 100 000 habitants, en augmentation par rapport à la semaine précédente.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en régions Grand-Est (656 cas pour 100 000 habitants), Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 34 ans (de 1 mois à 95 ans), les hommes représentaient 48% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,7%.

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Reprise de la campagne de vaccination contre la grippe

Photo by Hyttalo Souza on Unsplash

 

D’après la Fédération des pharmaciens d’officine (FSPF), plus d’un million de personnes en France s’étaient déjà faites vaccinées contre la grippe au 1er novembre 2019, deux semaines après le lancement de la campagne annuelle. Avec le réseau Sentinelles et le projet Grippenet, l’Inserm participe activement à la surveillance des apparitions de symptômes grippaux sur le territoire français.

Entamée le 15 octobre, la campagne de vaccination contre la grippe 2019 continue de s’étendre, les pharmaciens dénombrant déjà plus d’un million de doses administrées au 1er novembre sur les 4 millions de doses délivrées. Dans notre dossier d’information sur la grippe, nous rappelons que c’est 2 à 8 millions de personnes qui sont touchées chaque année par le virus de la grippe, également appelé Influenzavirus.

Fatigue, fièvre, toux, « nez qui coule » : si les symptômes sont en apparence similaires à ceux d’un rhume ou d’une rhinopharyngite, la grippe est plus éprouvante que les autres pathologies fréquentes de l’hiver. Mutant chaque année, l’Influenzavirus peut même s’avérer mortel, notamment pour les enfants, les personnes âgées et les personnes fragiles, faisant en moyenne 5000 morts chaque année.

 

Sous haute surveillance à l’échelle mondiale, l’épidémie annuelle de grippe l’est aussi en France, sous la coordination de Santé publique France. C’est dans cet objectif que, depuis 1984, l’Inserm participe à la tenue du réseau Sentinelles, en partenariat avec la faculté de médecine de la Sorbonne. Plus de 1400 médecins généralistes et pédiatres libéraux, tous volontaires et répartis sur le territoire métropolitain, fournissent les données de leurs consultations afin d’établir un bilan statistique et géographique des tendances épidémiologiques. Les indicateurs ainsi fournis permettent d’évaluer l’incidence de nombreuses pathologies de manière hebdomadaire. On sait ainsi que les symptômes grippaux sont encore légers en cette fin de mois de novembre, même si certaines tendances se démarquent dans les Cévennes, dans l’Artois et dans le bocage mayennais.

Par ailleurs, les chercheurs et les professionnels de Santé peuvent aussi se reposer sur les données de surveillance fournis par le projet Grippenet. Mis en place en 2012 par le réseau Sentinelles, c’est un projet de surveillance épidémiologique permettant à tout le monde de participer en ligne, anonymement, en renseignant les symptômes dont ils pourraient souffrir d’une semaine sur l’autre. Cela permet aux chercheurs de l’Inserm et de Sorbonne Université de suivre l’évolution d’individus pouvant monter des symptômes grippaux sans pour autant avoir été consulter un médecin généraliste.

Bruno Lina, chercheur Inserm au Centre international de recherche en infectiologie (CIRI) de Lyon déclarait pour notre dossier que « [les] outils de lutte actuels ne suffisent pas à éliminer le problème de santé lié à la grippe. Nous avons un vrai besoin de connaissances dans tous les domaines ». Le réseau Sentinelles, avec l’appui du projet Grippenet, sont des outils importants pour les chercheurs désireux d’enrichir les connaissances épidémiologiques sur l’Influenzavirus et, entre autres, d’améliorer les mesures de prévention et l’efficacité des vaccins contre la grippe.

sentiweb.fr

Évolution de la mortalité en France de 2000 à 2016

Photo by Kev Seto on Unsplash

 

Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Inserm publie cette semaine, dans le  bulletin épidémiologique (BEH), un bilan de l’évolution des causes de mortalité en France depuis 2000. Permettant de distinguer les récentes évolutions des causes médicales de mortalité dans la population française, ce bulletin nous rappelle que près d’un tiers des décès sont causés par des cancers et un quart par des maladies cardio-vasculaires.

Le responsable du CépiDc et directeur de recherche à l’Inserm, Grégoire Rey, nous éclaire sur ces données et les enjeux qu’elles reflètent.

Dans la lignée des statistiques antérieures à 2000, le taux de mortalité est dans l’ensemble en baisse. Cependant, bien qu’il y ait à peu près autant de décès masculins que féminins, les hommes meurent plus que les femmes à âge égal et donc, en moyenne, plus jeunes. Ce déséquilibre, appelé sex ratio, est au désavantage des hommes dans la majorité des causes de décès. En 2016, il est de 1.7 pour l’ensemble des morts comptabilisés, mais grimpe à 3.3 pour les accidents de transport, à 3 pour les maladies chroniques du foie et même à 4.6 pour les tumeurs des voies aérodigestives supérieures (VADS). Cela veut dire par exemple que, parallèlement au recul important des décès causés par le virus du sida entre 2000 et 2016, il y a eu en 2016 3.8 fois plus de victimes masculines que féminines. Pour Grégoire Rey, les ratios élevés s’observent souvent pour des causes de mortalité impliquant des comportements à risque, que l’on retrouverait davantage chez les hommes, et pourraient donc expliquer une grande partie de ce décalage statistique.

Avec un taux de mortalité de respectivement 29 et 24.2%, les deux premières causes pathologiques de décès en France sont les tumeurs et les maladies cardio-vasculaires. Avec une population vieillissante et davantage sédentaire que par le passé, la France a vu le nombre de pathologies cardio-vasculaires augmenter, surtout chez les adultes d’âge moyen. Mais derrière cette augmentation corrélée aux évolutions sociodémographiques du pays, le taux de mortalité lié à des maladies cardio-vasculaires est en forte diminution pour les deux sexes, une baisse qui se poursuit depuis plusieurs décennies. Alors que celles-ci sont en Europe la première cause de décès en 2016, ce sont les tumeurs qui emportent le plus de personnes en France.

Bien que les décès causés par un cancer soient plus importants en effectifs qu’avant 2000, le taux est lui aussi en baisse par rapport au nombre de décès totaux. Ce qui n’empêche pas certains types de tumeurs d’inquiéter les épidémiologistes, ne sachant pas encore donner d’explications à leur présence accrue dans les données. Alors que chez les hommes les cancers de la prostate, colorectaux et des voies respiratoires sont continuellement en baisse dans les tableaux, le regain de prévalence de certaines tumeurs est inquiétant. C’est le cas des cancers du cerveau et du pancréas, que l’on retrouve en hausse dans l’ensemble de la population et des classes d’âge et pour lesquels les explications de causalité ne sont pas encore suffisantes, compliquant pour l’instant le pilotage de nouvelles campagnes publiques de prévention.

Malheureusement, il est très difficile de prédire l’avenir des causes de mortalité à partir de ces données. Souvent médiatisées pour la part non négligeable de décès liés aux cas de démence, les maladies neurodégénératives comme les syndromes d’Alzheimer et de Parkinson connaissent une évolution en dents de scie qu’il est encore difficile d’expliquer pour les épidémiologistes, celle-ci n’étant pas corrélée au vieillissement de la population depuis quelques décennies. Il en va de même pour les suicides. Si la médiatisation des suicides adolescents et professionnels est forte, le phénomène touche en réalité bien plus des personnes âgées, voire très âgées, et recule progressivement avec les années.

A la lecture des statistiques et de leur évolution, Grégoire Rey, confirme qu’il est tout de même raisonnable de penser qu’à l’avenir certaines causes de mortalité vont se faire plus rares. Ce sera le cas du cancer des poumons chez la femme, dont la prévalence encore élevée est due à un effet de retardement du tabagisme féminin dans la seconde moitié du XXème siècle, une consommation qui a depuis atteint un plateau et devrait diminuer comme chez les hommes. Même constat de la part de l’épidémiologiste de l’Inserm vis-à-vis du nombre de décès causés par les accidents de la route et le sida, une baisse de taux respectivement liée à une amélioration de la politique de prévention et aux progrès thérapeutiques majeurs ces dernières années.

Passage à l’heure d’hiver 2019

 

Photo by Sujith Devanagari on Unsplash

 

Le passage à l’heure d’hiver aura lieu dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre 2019. A 3h00 du matin, les aiguilles devront afficher 2h00. Derrière ce changement d’apparence anodine, le corps passe aussi à l’heure d’hiver. Fatigue, manque de concentration, sensation de déprime: la baisse de luminosité et les changements d’heure ne sont pas sans conséquences sur le fonctionnement biologique de l’être humain.

La chronobiologie recouvre l’étude des rythmes circadiens, rythmes naturels auxquels s’enchaînent des évènements biologiques quotidiens et réguliers générés non pas par les phénomènes extérieurs mais par une horloge biologique interne localisée dans l’hypothalamus : l’horloge circadienne. En 24h environ, plusieurs rythmes circadiens se superposent, qu’il s’agisse du niveau d’éveil, des niveaux hormonaux, de la température du corps, du niveau de vigilance, etc. Si les phénomènes extérieurs (jour, nuit, température, …) ne sont pas à l’origine du déclenchement de ces rythmes circadiens, ils lui permettent cependant de se synchroniser, en particulier le niveau de lumière naturelle. Un dérèglement de ces rythmes est associé à un nombre conséquent de pathologies.

Messieurs Jian-Sheng Lin et Claude Gronfier , chercheurs Inserm de l’équipe « Waking » au centre de recherche en neurosciences de Lyon, nous ont éclairé sur le sujet. M.Lin  rappelle qu’en général le passage à l’heure d’hiver est moins compliqué que le passage à l’heure d’été où l’on « perd » une heure de sommeil. A noter d’ailleurs que les effets du passage à l’heure d’été seraient accentués par le manque général de sommeil de la population française, estimé entre 30 et 90 minutes par jour selon les études.

En ce qui concerne le temps de réadaptation du corps aux rythmes que nous nous imposons, M.Lin précise que celui-ci varie d’un individu à l’autre. Si, dans le cas des souris, la réadaptation de l’horloge biologique prend en moyenne trois semaines, celle des êtres humains peut aller de quelques jours, comme pour un décalage horaire lié aux voyages, à plusieurs semaines. Les plus jeunes ont d’ailleurs tendance à mieux se synchroniser que les personnes âgées.

Enfin, pour favoriser cette réadaptation des rythmes circadiens, M.Lin conseille de réorganiser nos journées en fonction des cycles jours-nuit, afin de bien exposer notre corps à la lumière et faciliter sa synchronisation. Par ailleurs, les repas sont un autre élément essentiel. Que la faim soit présente ou qu’elle nous manque, il faut à manger à heures fixes pour aider notre horloge interne à se rééquilibrer.

En mars 2019, le Parlement européen a statué en faveur d’un arrêt du changement d’heure saisonnier pour 2021, laissant aux pays membres le choix dans l’adoption d’une heure définitive. Alors qu’un plébiscite des Français par consultation citoyenne a donné l’avantage au maintien de l’heure d’été, des chercheurs et experts en chronobiologie se sont organisés afin de lancer une action à l’échelle européenne et lutter contre les conséquences sanitaires probablement sous-estimées de ce changement d’heure. M. Claude Gronfier, chercheur à l’Inserm et spécialiste de la question de rythmes biologiques et vice-président de la Société francophone de Chronobiologie, travaille notamment à sensibiliser le grand public, mais aussi les institutions française et européenne, à l’importance des l’exposition lumineuse dans la régulation de l’horloge interne. Un maintien permanent de l’heure d’été aurait selon lui des conséquences notables chez les jeunes adultes « couche-tard » et plus encore chez les écoliers et les adolescents, qui ont besoin de davantage de sommeil que les adultes.

Pour en savoir plus sur la chronobiologie et les rythmes circadiens.

Pour contacter Claude Gronfier : rf.mresni@reifnorg.edualc

Pour contacter Jian Sheng Lin : rf.1noyl-vinu@nil 4 78 77 70 41

Eté 2019 : Nouvelle vague de canicule

Nice ©Jonas Weckschmied on Unsplash

Avec 73 départements placés en vigilance orange, la France connaît depuis mardi des températures frôlant les 40 degrés dans certaines régions.

Le mercure indiquait mardi 41,2°C à la station de Bordeaux-Mérignac vers 16h15, battant le record de 40,7°C datant du 4 août 2003, tandis que d’autres records de chaleur tombaient aussi à Angers, avec 40,7°C (contre 39,8°C en 1947), Rennes (40,1°C) ou Blois (40,0°C).

Jeudi 25 juillet, de nombreux records absolus locaux devraient être également être battus, notamment à Paris où Météo-France prévoit une température de 41 voire 42°C. 

Si les messages de vigilances se multiplient à destination des populations les plus à risques, les invitant à la prudence, il est également conseillé à tous de s’hydrater régulièrement, d’éviter tout effort intensif et de rester à l’intérieur dans les pièces les plus fraîches afin d’éviter tout malaise, déshydratation ….

 

 

En images, les conséquences de la canicule sur notre santé:

Lire aussi l’article de Rémy Slama, Directeur de recherche Inserm, publié sur The Conversation : « Comment la canicule affecte notre santé » le 02/08/2018, mis à jour le 25/06/2019
En 2003, la France avait déjà connu une vague de chaleur exceptionnelle à l’origine d’une forte surmortalité. Les chercheurs Inserm du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) avaient alors dressé l’état de la surmortalité lié à cette canicule au niveau national et régional.

Les chiffres de l’étude sont disponibles dans le rapport officiel « Surmortalité liée à la canicule 2003 ». Le rapport officiel élaboré par les chercheurs Inserm en collaboration avec  l’InVS datant de 2006 « Estimation de la surmortalité observée et attendue au cours de la vague de chaleur du mois de juillet 2006 » est également consultable.

Recherche participative Science à la pelle : trouver des médicaments sous nos pieds

 

Projet « Science à la pelle » ©Marguerite Benony

 

Les chercheurs analyseront tous les prélèvements reçus et présenteront aux participants les résultats de leurs recherches, à la fin de l’opération qui se termine fin août.

Ce projet de recherche participative permettra aussi d’aborder des sujets comme les liens entre santé et biodiversité et d’observer la fabuleuse variété du vivant qui vit dans les sols.

 

Consulter notre communiqué de presse sur la salle de presse de l’Inserm.

 

Changement d’heure, qu’en disent les chercheurs Inserm ?

Un changement d’heure, comme le passage à l’heure d’été impacte notre rythme biologique basé sur un cycle de 24 heures. Si pour la plupart des gens, ce passage à l’heure d’été n’aura que pas ou peu de conséquences visibles, troubler ce rythme peut avoir des effets aussi bien sur le sommeil que sur le métabolisme, le fonctionnement du système cardiovasculaire, du système immunitaire… 

Les dernières avancées de l’Inserm sur le sujet :

  • En mars 2019, les résultats d’une nouvelle étude publiée par Claude Gronfier, neurobiologiste à l’Inserm et son équipe basée au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, a permis de démonter que le temps que mettent nos différents organes vitaux (cœur et cerveau notamment) pour détecter puis adapter leur fonctionnement à un changement de lumière dans l’environnement est inférieure à 5 minutes. Le fait que l’exposition à la lumière – même de faible intensité – provoque des réactions quasi instantanées, pourrait contribuer à améliorer les protocoles de photothérapie des troubles de l’humeur et du sommeil. Ces travaux ont été publiés dans la revue Frontiers in Neurosciences et dans le Journal of Pineal Research.
  • En Décembre 2018, des chercheurs français ont réalisé les premiers films de l’ensemble du cerveau du rat pendant son sommeil grâce à une technique innovante d’imagerie par ultrasons afin de répondre à la question : Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous dormons ? Ces résultats ont été obtenus dans des laboratoires communs à l’Inserm, l’ESPCI Paris, au CNRS, et à Sorbonne Université. Publiés dans Nature Communications, ils permettent de redéfinir cette période comme une phase d’hyper-synchronisation cérébrale, caractérisée par des pics massifs de débit sanguin, en particulier dans l’hippocampe. 
  • En février 2018, une équipe de chercheurs de l’Inserm dirigée par Howard Cooper (Unité Inserm 1208 ” Institut cellule souche et cerveau”) en collaboration avec des collègues américains ont fournit pour la première fois une cartographie inédite de l’expression des gènes, organe par organe, et selon le moment de la journée ; un travail colossal commencé il y a dix ans et qui a nécessité deux ans d’analyse. Ces résultats publiés dans Science montrent combien il est important de tenir compte de l’horloge biologique pour administrer les médicaments au bon moment afin d’améliorer leur efficacité et d’en réduire les effets indésirables. 

    Consultez nos dernières actualités sur la thématique :

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Syndromes Grippaux : données générales du réseau Sentinelles de l’Inserm

 

Les médecins du réseau Sentinelles de l’Inserm surveillent le nombre de cas de syndromes grippaux vus en consultation (définis par une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires).

Concernant la surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2019s08), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 295 cas pour 100 000 habitants,  soit 194000 nouveaux cas, en baisse par rapport à la semaine précédente.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en Nouvelle-Aquitaine (570 cas pour 100 000 habitants), Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 32 ans (7 mois à 98 ans), les hommes représentaient 49% des cas.

Syndromes Grippaux : données générales du réseau Sentinelles de l’Inserm

 

Les médecins du réseau Sentinelles de l’Inserm surveillent le nombre de cas de syndromes grippaux vus en consultation (définis par une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires).

Concernant la surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière (2019s08), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 295 cas pour 100 000 habitants, , soit 194000 nouveaux cas, en baisse par rapport à la semaine précédente

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en Nouvelle-Aquitaine (570 cas pour 100 000 habitants), Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 32 ans (7 mois à 98 ans), les hommes représentaient 49% des cas.

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