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Toutes les actualités Inserm de 2018

Revoir les actualités Inserm qui ont marqué 2018

5 millions supplémentaires pour la recherche sur les cancers pédiatriques

©Inserm/Guénet, François

Le Plan Cancer 2014-2019 a pour aspiration première de répondre aux besoins et aux attentes des personnes malades, de leurs proches et de l’ensemble des citoyens. Il s’agit de guérir, mais aussi d’accompagner la personne et ses proches, par la recherche et la prévention. L’Inserm en est non seulement opérateur et financeur des actions consacrées à la recherche au côté de l’Institut national du cancer, mais aussi l’acteur essentiel via ses équipes de recherche. Le 13 novembre, le ministère de la recherche a annoncé accorder 5 millions d’euros supplémentaires en 2019 pour renforcer l’effort de recherche sur la question spécifique des cancers pédiatriques.

Pour en savoir plus, découvrir le portrait d’Olivier Delattre, directeur de recherche Inserm à l’Institut Curie qui met ses compétences au service de la recherche, de la médecine et des enfants. Les recherches menées par Olivier Delattre ont toutes des applications cliniques.

Point d’étape du programme 13 Novembre : la recherche toujours mobilisée

©Adobe Stock

A travers le recueil et l’analyse de témoignages de 1000 personnes volontaires pendant dix ans, le programme 13 Novembre du CNRS et de l’Inserm codirigé par l’historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, vise à étudier la construction et l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015, ainsi que l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective. Les chercheurs tentent de mieux comprendre l’impact des chocs traumatiques sur la mémoire et d’identifier des marqueurs cérébraux associés à la résilience suite à un traumatisme.

3 ans après le démarrage du programme, où en sont les chercheurs ?

Étude 1000, fin de la phase 2

Les entretiens et les enregistrements de la seconde vague de témoignages de l’Etude 1000 se sont terminés le 12 octobre dernier, trois mois après le lancement de la Phase 2. Des centaines d’heures d’entretiens ont été retranscrites sur les milliers d’heures recueillies. Toutes les réponses aux questionnaires « Mémoire émotionnelle » et « Mémoire événementielle» ainsi que les informations sociodémographiques ont été saisies anonymement pour les 1000 participants

Étude REMEMBER, fin du temps T2

L’étude REMEMBER compte plusieurs axes de recherche :

Le risque de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) pour les victimes et témoins, est élevé. Le premier axe de recherche de l’étude REMEMBER cible une meilleure identification des personnes les plus à risque de développer un trouble de stress post traumatique, et l’amélioration de leur prise en charge.

Le deuxième axe de l’étude REMEMBER se concentre sur la modélisation mathématique du réseau cérébral. Le contrôle de la mémoire implique en effet des interactions dynamiques entre différentes régions du cerveau. Les chercheurs espèrent mieux comprendre comment le cerveau utilise l’énergie produite par ces interactions pour réduire l’activité des régions impliquées dans le TSPT qui pourrait être un facteur important dans la résilience. Le temps T2 de l’étude a démarré le 1er juin 2018 et se poursuivra jusqu’en en octobre 2019.

Le programme « 13-Novembre » se structure autour de ces deux sous-programmes, l’Étude 1 000 et l’Étude REMEMBER, sur lesquels se greffent cinq autres études dont une enquête de santé publique post-attentats-13 novembre (ESPA 13-novembre) à laquelle l’Inserm participe également. Les résultats sont présentés dans le BEH du 13 novembre 2018

Les écrans et les très jeunes enfants, un enjeu de santé

© AdobeStock

Selon L’Agence France Presse: « L’exposition des très jeunes enfants aux écrans (télévisions, smartphones, tablettes…) entraîne des risques pour le développement et la santé physique, a souligné jeudi la ministre de la Santé Agnès Buzyn, à l’occasion des 10 ans de la campagne du CSA visant à bannir les écrans pour les moins de 3 ans. »

Selon les résultats d’une étude de Jonathan Bernard, chercheur Inserm, publiés lors de la journée dédiée à la cohorte ELFE, les enfants de 2 ans sont majoritairement exposés à la télévision, et peu exposés aux consoles de jeux, tablette et smartphone, deux enfants sur trois regardent la télévision tous les jours et un enfant sur deux commence à la regarder avant 18 mois.

Selon Francis Eustache, neuropsychologue, directeur d’unité de recherche Inserm à l’Université de Caen:  » Il y a  toujours un équilibre a trouver entre la mémoire interne, cérébrale et les mémoires externes (écrans, réseaux sociaux…), de plus, mettre son cerveau au repos, en se laissant aller à la rêverie sans objet d’attention, est un moyen puissant de préserver sont équilibre cognitif, et donc ses capacités de mémoire. »

Santé en vacances : les bons réflexes

Magazine Science & Santé - juillet/août 2012

Un véritable guide pratique pour passer vos vacances en bonne santé ! Que vous alliez faire de la randonnée en montagne ou bien de la plongée à l’autre bout du monde, ou tout simplement que vous restiez à lézarder sur votre serviette de plage, vous trouverez dans ce dossier tous les bons réflexes à adopter pour un été en toute sérénité.

Feuilletez le numéro 9 du magazine Science&Santé

Antidote contre la ricine, où en est la recherche ?

Crédits: AdobeStock

En 2016 une équipe Inserm a largement contribué au développement d’un aérosol capable d’administrer rapidement, au plus profond des poumons, un antidote contre la ricine. La ricine, très toxique lorsqu’elle est inhalée, est extrêmement redoutée en cas d’attaque bioterroriste.

Trois ans : C’est le temps qu’il a fallu à une équipe Inserm du Centre d’étude des pathologies respiratoires (Tours), pour développer un aérosol capable de déposer un antidote contre la ricine au plus profond des poumons. Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un consortium international, impliquant notamment l’université de Tours, l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) et la société DTF medical (Saint-Etienne), spécialisée dans les dispositifs médicaux innovants.

Parmi les défis relevés : il fallait adapter cet anticorps pour une utilisation clinique et, surtout, réussir à l’administrer efficacement dans les poumons, en particulier dans les petites alvéoles où la ricine fait des ravages. Voilà pourquoi l’armée a sollicité l’aide d’un laboratoire Inserm spécialisé dans l’administration de biomédicaments par voie respiratoire. Le projet a été financé par la Direction générale de l’armement.

Détection du virus Usutu chez un patient à Montpellier en 2016

Usutu est un arbovirus de la même famille que les virus Zika ou celui de la fièvre du Nil occidental. De la même manière que ses cousins, il se transmet par le biais des moustiques. Si l’on sait qu’il entraine un taux de mortalité important chez les oiseaux, principalement les passereaux, les connaissances sur la pathologie humaine demeure limitées.

Comme pour les autres arbovirus la plupart des cas d’infection chez l’homme sont probablement asymptomatiques. Néanmoins, de rares complications neurologiques ont été rapportées justifiant de mener plus de recherches pour mieux comprendre son fonctionnement.

Seuls 26 cas d’infection humaine par Usutu ont été rapportés en Europe, un chiffre très certainement sous-estimé d’après Yannick Simonin, enseignant chercheur spécialiste de ce virus, du fait de l’inexistence de tests de détection commerciaux mais aussi de la méconnaissance générale des symptômes qui y sont associés.

Des études menées chez l’animal montrent un très fort tropisme neurologique de ce virus. Très récemment, Yannick Simonin et son équipe de l’Unité 1058 « Pathogenèse et contrôle des infections chroniques » (Inserm/Université Montpellier/CHUMontpellier/ EFS) ont publié dans la revue Emerging Infectious Diseases des résultats montrant la présence du virus dans le liquide céphalo rachidien d’un patient du CHU de Montpellier en 2016, confirmant ce neurotropisme. Les symptômes cliniques de ce patient, incluant une paralysie faciale temporaire n’avaient été reliés jusqu’alors à aucune maladie précise. Des investigations supplémentaires demeurent nécessaire afin de mieux appréhender le tableau clinique associé à ce virus émergent.

Les axes de recherche développés par l’UMR 1058 sont de caractériser la virulence, notamment neuronale, des différentes souches d’Usutu circulant en France afin de les comparer en laboratoire et d’évaluer ainsi leur pathogénicité. L’unité étudie également les mécanismes de transmission de ce virus afin de mieux appréhender les risques associés.

L’unité Astre du CIRAD de Montpellier, partenaire de l’Unité 1058 pour cette étude, participe également à la cartographie vectorielle du virus Usutu.

Maladie de Parkinson : risque accru dans les zones agricoles

© Fotolia

À l’occasion de la journée mondiale Parkinson, une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) suggère un risque plus important de développer la maladie chez les personnes qui vivent dans des cantons agricoles.

Une étude nationale, publiée dans le BEH consacré à l’épidémiologie de la maladie de Parkinson en France et à laquelle participent deux chercheurs Inserm, Sofiane Kab et Alexis Elbaz (Inserm/Santé publique France), s’intéresse à l’incidence de la maladie de Parkinson en fonction des caractéristiques agricoles des cantons français.

Cette étude nationale confirme l’association entre la maladie de Parkinson et l’exposition professionnelle aux pesticides, déjà mise en évidence par plusieurs études, en analysant la base de données du Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie. Cela a permis de constater que l’incidence de maladie de Parkinson est plus élevée parmi les affiliés à la Mutualité sociale agricole, notamment les exploitants agricoles, que chez les affiliés aux autres régimes d’assurance maladie.
De plus, les résultats suggèrent que l’exposition non-professionnelle aux pesticides liée par exemple à une exposition environnementale pourrait elle aussi accroître le risque de développer la maladie de Parkinson. Le nombre de cas de maladie de Parkinson attribuable à l’exposition aux pesticides dépasserait donc l’exposition professionnelle.

Ces résultats doivent encore être confirmés par des études complémentaires.
Ils tendent néanmoins à confirmer que l’incidence de la maladie de Parkinson chez la population générale est plus élevée dans les cantons les plus agricoles, notamment viticoles.

Semaine du cerveau 2018

Du 12 au 18 mars, à l’occasion de la Semaine du Cerveau 2018, le grand public est appelé à venir découvrir les derniers progrès en neurosciences à travers de nombreux événements gratuits :  conférences, ateliers, expos, projections et rencontres des acteurs de la recherche.

Pour sa 20e édition, la Semaine du cerveau aura lieu dans plus de 100 pays et dans plus de 40 villes en France. Des chercheurs des grands organismes de recherche, d’instituts de neurosciences et du monde hospitalo-universitaire proposeront un programme ludique et varié : expositions, projections de films, spectacles, conférences grand public, ateliers, débats, visites de laboratoires ou encore animations pour les plus petits.

La semaine du cerveau est coordonnée par la Société des neurosciences, en partenariat avec la Fédération pour la recherche sur le cerveau, sous l’égide de l’Alliance européenne Dana pour le cerveau. L’Inserm, INRA, CNRS et le magazine Cerveau & Psycho sont partenaires de l’événement.

 

L’Inserm, partenaire de la Semaine du Cerveau 2018, organise de nombreuses manifestations partout en France, avec l’aide de ses chercheurs et de ses délégations régionales. Le service de presse propose aux journalistes des contacts de chercheurs référents sur l’événement.

Délégation Nord-Ouest

Nacim Betrouni

Chercheur Inserm

U1171 Troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires

+33 (0)3 20 44 64 22

rf.mresni@inuorteb.mican

 

David Vaudry

Chercheur Inserm

Responsable de l’équipe « Neuropeptides, mort neuronale et plasticité cellulaire »

U1239 Différenciation et communication neuronale et neuroendocrine

+33 (0)2 35 14 67 60

rf.neuor-vinu@yrduav.divad

 

Délégation Ile de France

Bertrand Nalpas

Chercheur Inserm

Chargé de mission addiction

Département Information scientifique et communication

+33 (0)1 44 23 67 65

rf.mresni@saplan.dnartreb

 

François Rouyer

Chercheur Inserm

Responsable de l’équipe « Génétique moléculaire des rythmes circadiens »

UMR9197 Institut des neurosciences Paris Saclay (NEURO-PSI)

+33 (0)1 69 82 34 36

rf.fig-srnc.fani@reyuor

 

Véronique Fabre

Chercheuse Inserm

U1130 Neuroscience Paris Seine

Equipe « Système glutamatergique normal et pathologique »

+33 (0)1 44 27 60 68

rf.cmpu@erbaf.euqinorev

 

Frédéric Laumonnier

Chercheur Inserm

U930 Imagerie et cerveau

Equipe « Neurogénétique et neurométabolomique »

+33 (0)2 47 36 60 62

rf.sruot-vinu.dem@reinnomual.cirederf

 

Délégation Est

Christian Gachet

Chercheur Inserm

Directeur de l’Unité 949 Biologie et pharmacologie des plaquettes sanguines : hémostase, thrombose, transfusion

+33 (0)3 88 21 25 25

rf.ecasla-sfe@tehcag.naitsirhc

 

Délégation Nouvelle-Aquitaine

Philippe Zizzari

Chercheur Inserm

U1215 Neurocentre Magendie

Equipe « Balance énergétique et obésité »

+33 (0)1 40 78 92 22

rf.mresni@irazziz.eppilihp

 

Deniz Dalkara

Chercheuse Inserm

Responsable de l’équipe « Thérapies géniques et modèles animaux des maladies neurodégénératives »

U968 Institut de la vision

+33 (0)1 53 46 25 32

rf.mresni@araklad.zined

 

Délégation Occitanie-Pyrénées 

Patrice Peran

Chercheur Inserm

Responsable de l’équipe « DEVIN : Développement et validation de biomarqueurs en IRM et médecine nucléaire »

U1214 TONIC (Toulouse neuroimaging center)

+33 (0)5 62 74 61 96

rf.mresni@narep.ecirtap

 

Délégation Auvergne-Rhône-Alpes

Claude Gronfier

Chercheur Inserm

U1208 Institut cellule souche et cerveau

 Equipe « Chronobiologie et troubles affectifs »

+33 (0)4 72 91 34 89

rf.mresni@reifnorg.edualc

 

Perrine Ruby

Chercheuse Inserm

U1028 CRNL – Centre de recherche en neurosciences de Lyon

Equipe « DYCOG – Dynamique cérébrale et cognition »

+33 (0)4 72 13 89 21

rf.mresni@ybur.enirrep

 

Sébastien Carcinella

Chercheur Inserm

U1216 Grenoble Institut des neurosciences (GIN)

Equipe « Stimulation cérébrale et neuroscience des systèmes »

+33 (0)4 56 52 06 75

rf.elbonerg-fju@allecinrac.neitsabes

 

Délégation Occitanie Méditerranée

Isabelle Chaudieu

Chercheuse Inserm

U1061 Neuropsychatrie : recherche épidémiologique et clinique

+33 (0)4 99 61 45 78

rf.mresni@ueiduahc.ellebasi

 

Marie Péquignot

Chercheuse Inserm

U1051 Institut des neurosciences de Montpellier : déficits sensoriels et moteurs

Equipe « Génétique et thérapie des cécités rétiniennes et du nerf optique »

+33 (0)4 99 63 60 52

rf.mresni@tongiuqep.eiram

 

Délégation PACA

Christophe Bernard

Chercheur Inserm

Responsable de l’équipe « Physiologie et physiopathologie des réseaux neuraux »

U1106 Institut de neurosciences des systèmes – INS

+33 (0)4 91 32 42 49

rf.mresni@dranreb.ehpotsirhc

 

Maladies Rares édition 2018 : Rare, fier, soyons solidaire !

 

Le 28 février 2018 marque la 11ème édition de la journée mondiale des maladies rares, portée par le slogan «Rare, fier, soyons solidaire ! » et le hashtag #ShowYourRare. Lancée en 2008 par EURORDIS et le Conseil des Alliances Nationales la journée mondiale des maladies rares regroupera 90 pays pour son édition 2018.

 

Orphanet : un portail pour les maladies rares et les médicaments orphelins

Coordonné par l’Inserm et membre de la Plateforme Maladies Rares, Orphanet est le portail de référence sur les maladies rares et les médicaments orphelins qui propose de nombreux services en libre accès pour permettre aux patients de comprendre leur maladie et ses conséquences, de les orienter dans leur parcours de soins en identifiant notamment les laboratoires de diagnostic et les centres de référence.

Accéder à Orphanet

Contacter Orphanet

 

SOLVE-RD : un financement européen majeur pour la recherche sur les maladies rares

Un large consortium dirigé par l’Université de Tübingen (Allemagne), le centre médical universitaire Radboud de Nijmegen (Pays-Bas) et l’Université de Leicester (UK), et incluant en France l’Inserm par le biais d’Orphanet et de deux grands instituts de recherche (le Centre de Recherche en Myologie et l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière à Paris), Eurordis et le CHU de Dijon, a obtenu une subvention de 15 millions d’euros pour le programme de recherche SOLVE-RD.

Ce programme de recherche à grande échelle relève du programme Horizon 2020 de la Commission Européenne. Il a pour objectif la coordination et l’analyse dans une même infrastructure de toutes les données générées en Europe sur les maladies rares, afin de mieux identifier et diagnostiquer les personnes atteintes d’une même maladie rare.

Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 24 réseaux de référence européens (ERN) qui ont été mis en place pour améliorer et harmoniser le diagnostic et le traitement des personnes souffrant de maladies rares. Quatre d’entre eux ont pour l’instant rejoint SOLVE-RD en ajoutant et partageant leurs données patients : RND pour les maladies neurologiques rares, EURO-NMD pour les maladies neuromusculaires, ITHACA pour les malformations congénitales et les déficiences intellectuelles et GENTURIS pour les syndromes de risque génétiques aux tumeurs. D’autres ERN rejoindront le projet dans les mois à venir.

Le site du projet SOLVE-RD

Télécharger le communiqué de presse

 

Les équipes Inserm membres de SOLVE-RD 

Unité Inserm US14 Plateforme d’information et de services pour les maladies rares et les médicaments orphelins (Orphanet)

Contribution : description des profils de patients atteints de maladies rares non étiquetées

Unité Inserm 1127 Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM) 

Contribution : ERN-RND

Unité Inserm 974 Centre de Recherche en Myologie (CRM)

Contribution : ERN-EURO-NMD

 

Consulter les derniers communiqués de presse de l’Inserm traitant de maladies rares :

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