Un Accident Vasculaire Cérébral résulte de l’interruption de la circulation sanguine dans le cerveau. Ainsi privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions, les cellules nerveuses meurent, entrainant des dommages irréversibles (difficulté à parler ou à écrire, problème de mémoire, paralysie plus ou moins importante du corps), voire une mort subite.
La Journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral, organisée chaque année le 29 octobre, permet de sensibiliser le grand public à l’importance de la prise en charge immédiate des victimes dès les premiers symptômes (confusion mentale, problèmes d’élocution, trouble de la compréhension, vertiges,…).
Le Prix Nobel de médecine 2017 a été décerné, ce lundi 02 octobre, à trois Américains, Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young pour leurs travaux sur le contrôle des rythmes circadiens.
A l’Inserm, des chercheurs étudient ce domaine :
Claude Gronfier, chercheur Inserm et chronobiologiste, Institut Cellule Souche et Cerveau de Lyon Howard Cooper, directeur de recherche, Institut Cellule Souche et Cerveau de Lyon Joëlle Adrien, directrice de recherche à l’Inserm, Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière à Paris Franck Delaunay, chercheur Inserm, Institut Valroze
POM Bio à croquer – Lumière et rythmes – Les chercheurs commencent à découvrir l’impact sur notre santé de la lumière bleue des led, écrans d’ordinateur, téléphones portables. Celle-ci intervient sur une zone précise du cerveau chargée de réguler nos rythmes biologiques, c’est ce qu’explique Claude Gronfier, chronobiologiste au laboratoire U846 « Institut cellule souche et cerveau ».
POM Bio à croquer – Sommeil et métabolisme – Le sommeil ne sert pas qu’à se reposer. Il est indispensable au bon fonctionnement des systèmes immunitaire, hormonal, cardiovasculaire… Les adolescents présentent souvent une dette de sommeil importante. Quels effets sur leur santé ? Explications avec Claude Gronfier, chronobiologiste au laboratoire U846 « Institut cellule souche et cerveau ».
Du 23 au 26 juillet 2017 se tient la neuvième Conférence IAS « HIV Science », au Palais des Congrès à Paris, dont l’Inserm est partenaire. Pour cette édition, l’International AIDS Society (IAS) s’est associée à l’ANRS, l’agence autonome de l’Inserm chargée de coordonner et de financer la recherche sur le VIH/Sida et les hépatites.
Le programme de cette édition couvrira les approches novatrices en termes de prévention, de traitements et de soins du VIH. Différents orateurs, dont des chercheurs Inserm, mettront en lumière les différentes avancées en matière de vaccins, de nouvelles pistes thérapeutiques et de prévention du VIH et des hépatites.
Yves Lévy, Président directeur général de l’Inserm, interviendra lors de la conférence inaugurale lundi 24 juillet sur le thème « Exploiter le système immunitaire pour prévenir et contrôler l’infection par le VIH ».
Les résultats scientifiques de plusieurs chercheurs Inserm dont Dominique Costagliola, Patrizia Carrieri, Guillemette Antoni et Marie Jauffret-Roustide, seront présentés lors de ce congrès.
A l’initiative de l’OMS, la semaine mondiale de la vaccination est l’occasion de sensibiliser l’opinion publique à l’importance vitale de la vaccination tout au long de la vie.
Le nombre d’enfants dans le monde qui ne sont pas vaccinés ou le sont insuffisamment est de 19,4 millions, selon l’OMS.
En France, les dernières données de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) indiquent chez les enfants, une couverture vaccinale de 91 % contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Quant à la couverture vaccinale Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR), elle n’est que de 72% chez les enfants de 24 mois.
Pour comprendre les enjeux individuels et collectifs de la vaccination, l’Inserm a édité, en partenariat avec les éditions du Muscadier, un ouvrage didactique qui explique le fonctionnement des vaccins, leurs rôles, leurs bénéfices mais aussi leurs limites :
« Vaccination : agression ou protection ? », dans la collection Choc Santé, rédigé par Annick Guimenazes, chercheuse Inserm au Centre d’immunology de Marseille-Luminy (CIML) et Marion Mathieu, docteur en biologie et ingénieur ESPCI-ParisTech.
La survenue des épidémies et pandémies récentes – l’épidémie à virus Ebola en Afrique occidentale et celle de Zika dans les Amériques, ont mis en lumière l’urgence de développer des vaccins, en créant des partenariats novateurs entre les différents acteurs de la recherche vaccinale mondiale.
Pour Yves Lévy, Président directeur-général de l’Inserm : « L’épidémie Ebola a prouvé que nous pouvons développer des vaccins rapidement dans des conditions extrêmement difficiles. Elle a prouvé aussi qu’une des clés du succès résidait dans la volonté de tous les acteurs à travailler main dans la main (…) ».
L’Inserm, les Instituts nationaux pour la santé aux Etats Unis (National Institutes of Health, NIH) et la Faculté d’hygiène et de médecine tropicale de Londres (London School of Hygiene & Tropical Medicine, LSHTM), en collaboration avec les autorités sanitaires de Guinée et du Libéria, ont lancé un nouvel essai clinique portant sur des candidats vaccins contre Ebola, sous l’égide du consortium international PREVAC (Partnership for Research on Ebola VACcination, Partenariat pour la recherche sur la vaccination contre Ebola).
Comment vit-on en apesanteur ? Quel est le quotidien sur la Station Spatiale Internationale ? A quoi ressemble la Terre vue de l’espace ? Quels sont les objectifs de la mission Proxima ? Autant de questions que se posent les jeunes et auxquelles Thomas Pesquet répondra en direct depuis la Station Spatiale Internationale, lors de ce duplex organisé par l’académie des sciences en partenariat avec l’Inserm et le CNES. Ce moment sera suivi d’échanges avec les chercheurs, notamment ceux de l’Inserm, collaborant avec l’astronaute.
Les thématiques explorées par les chercheurs de l’Inserm : la perception des repères spatiaux chez les astronautes en gravité, le mal de l’espace via l’étude de l’oreille interne et des fonctions cognitives, les radiations de l’espace : risques biologiques et sensibilité individuelle, le vieillissement accéléré, conséquence des vols spatiaux, les modifications osseuses dues au vol spatial et la récupération au retour sur terre, le contrôle des mouvements en fonction de la gravité et adaptation à l’apesanteur, la détermination des besoins énergétiques au cours des vols spatiaux.
Thomas Pesquet, l’astronaute français de l’ESA décollera le 17 novembre 2016 pour la station spatiale internationale ISS, depuis Baïkonour (Kazakhstan). Deux astronautes, un américain et un russe, l’accompagneront dans la mission Proxima pendant 6 mois. A bord de la station, des expériences scientifiques développées par l’Inserm seront mises en place et la recherche se mobilise sur la thématique « Espace et Santé ».
Les thématiques explorées par les chercheurs de l’Inserm : la perception des repères spatiaux chez les astronautes en gravité, le mal de l’espace via l’étude de l’oreille interne et des fonctions cognitives, les radiations de l’espace : risques biologiques et sensibilité individuelle, le vieillissement accéléré, conséquence des vols spatiaux, les modifications osseuses dues au vol spatial et la récupération au retour sur terre, le contrôle des mouvements en fonction de la gravité et adaptation à l’apesanteur, la détermination des besoins énergétiques au cours des vols spatiaux.
La recherche est mobilisée autour des attentats, de la perception de ce type d’événements tragiques par la population et de ses conséquences telles que le trouble de stress post-traumatique.
Un an après les attentats du 13 novembre, l’enquête « Conditions de vie et Aspirations » du CRÉDOC, dans le cadre du programme 13 novembre initié par l’Inserm, le CNRS et héSam Université, rend compte de l’empreinte forte des attentats sur la population française, en particulier chez les jeunes.
A travers le recueil et l’analyse de témoignages de 1000 personnes volontaires pendant dix ans, le programme 13 Novembre (CNRS – Inserm) codirigé par l’historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, vise à étudier quant à lui, la construction et l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015, ainsi que l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective. Les chercheurs tenteront de mieux comprendre l’impact des chocs traumatiques sur la mémoire et d’identifier des marqueurs cérébraux associés à la résilience au traumatisme.
Le risque de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) pour les victimes et témoins, est élevé. A l’Inserm, la recherche est très active pour tenter de mieux identifier les personnes les plus à risque de développer un trouble de stress post traumatique, et améliorer ainsi leur prise en charge.
Dans le cadre de l’étude Phoenix, évaluant sur un an l’impact d’un traumatisme ou d’un stress chronique sur la santé physique et mentale de 123 patients, les travaux menés par Isabelle Chaudieu, Unité Inserm 1061 « Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique », visent notamment à identifier des biomarqueurs prédictifs d’un TSPT. Son équipe tente de déterminer si la charge allostatique pourrait permettre de prédire le développement d’un TSPT.
Le Prix Nobel de médecine ou de physiologie 2016 est attribué ce lundi 03 octobre 2016 à Yoshinori Ohsumi, pour la découverte des mécanismes de l’autophagie.
Rio de Janeiro accueille jusqu’au 18 septembre 2016 les Jeux Paralympiques. Les athlètes participants tenteront de décrocher la médaille olympique, mettant ainsi leur organisme à très rude épreuve. À quels risques sont exposés les sportifs de haut niveau ? Quels axes de préventions peuvent être développés ? Quelles techniques pourraient optimiser leurs capacités physiques ?
Impliquée tout au long de l’année dans la recherche sur les interactions entre activité physique, sport et santé, Gaëlle Deley a mis en place, avec ses collègues de l’Unité Inserm 1093 et en collaboration avec le laboratoire de recherche cardio-vasculaire de l’Université Harvard à Boston, un programme d’entrainement nommé « Stimule ton handicap » pour permettre aux personnes paraplégiques de pratiquer une activité physique en sollicitant tous leurs muscles. Les participants réalisent chaque semaine un exercice utilisant un rameur associé à un système de stimulation électrique, lors d’une séance individualisée. Des électrodes collées sur les cuisses des participants envoient un courant de faible intensité. Leurs muscles se contractent et propulsent le siège en arrière. L’action des membres supérieurs et la stimulation des muscles ischio-jambiers ramènent alors le siège vers l’avant.
Après 6 mois d’entrainement, la force musculaire des personnes paraplégiques a augmenté de plus de 170%, la masse musculaire de plus de 102%, le potentiel aérobie de plus de 77% et un réel impact sur leur qualité de vie a été observé.
Suite à ces résultats encourageants, les chercheurs ont adapté le programme aux personnes tétraplégiques (prises en charge à Boston), hémiplégiques ou porteuses d’infirmité motrice cérébrale.
En complément de leur entrainement, cette méthode permettrait aux athlètes de haut niveau, tels que les sportifs des Jeux Paralympiques, de développer leurs performances physiques.
Pour obtenir plus d’informations sur ce programme, vous pouvez contacter Gaëlle Deley.
Les meilleurs athlètes du monde s’affronteront jusqu’au 21 août lors des JO d’été 2016 à Rio de Janeiro pour tenter de décrocher la médaille olympique, mettant ainsi leurorganisme à très rude épreuve.
A quels risques sont exposés les sportifs de haut niveau ? Quelles techniques pourraient permettre d’optimiser leurs capacités physiques ? Quels axes de préventions peuvent être développés ? Comment notre environnement influence-t-il les performances ? Quels sont les effets d’une pratique sportive sur le vieillissement ?
Autant de questions auxquelles les chercheurs de l’Inserm, impliqués tout au long de l’année dans l’étude des interactions entre sport, activité physique et santé, sont en mesure de répondre.
Au sein de l’Unité Inserm 1093 « Cognition, Action et Plasticité Sensorimotrice », Romuald Lepers, s’intéresse tout particulièrement aux performances des athlètes centenaires pour mieux comprendre comment le corps humain peut lutter contre les effets délétères du vieillissement. Il a comparé, dans une récente étude, les records de ces athlètes dans certaines disciplines avec les records mondiaux toutes catégories d’âge confondues. Si le record du cycliste centenaire Robert Marchand avec près de 27 kilomètres parcourus en une heure, apparait comme le plus impressionnant, le chercheur souligne également un déclin des performances avec l’âge moins important pour le cyclisme en comparaison de l’athlétisme ou de la natation.
Les travaux de recherche de Mathias Pessiglione, directeur de recherche Inserm au sein de l’Unité 1127 « Institut du cerveau et de la moelle épinière », portent quant à eux sur les mécanismes cérébraux à l’œuvre dans la motivation. Il a notamment modélisé les aspects motivationnels de la performance sportive selon un calcul coût / bénéfice, c’est-à-dire le coût que l’athlète est prêt à investir en fonction de la valeur de l’objectif.
Pour vos interviews et besoins de reportage, vous trouverez en téléchargement ci-contre le « kit de presse Activité Physique » regroupant les contacts des spécialistes de cette thématique, ainsi que les dernières actualités Inserm sur le sujet.
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