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1h d’activité physique par jour pourrait réduire le risque de décès lié à une position assise

Les résultats d’une méta-analyse menée par des chercheurs internationaux sur plus d’un million de personnes à partir de 16 études, et publiée le 27 juillet dans une édition spéciale de The Lancet à l’approche des Jeux Olympiques d’été 2016, soulignent l’importance d’une activité physique pour lutter contre les effets délétères de la sédentarité.

Les chercheurs ont classé les participants en quatre groupes, en fonction de leur activité physique : de moins de 5 minutes par jour à 60-75 minutes, pour les plus actifs. L’étude suggère que pratiquer au minimum une heure d’exercice d’intensité modérée par jour, tels que la marche rapide à 5,6 km/h ou la pratique du vélo à 16 km/h, permettrait de réduire le risque de décès lié à une position assise quotidienne de 8 heures.

Ces résultats sont au-delà des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, qui préconise 150 minutes d’activité physique au minimum par semaine. Il ne s’agit pas nécessairement de pratiquer une heure d’exercice à la salle de sport chaque jour, précise le Pr Ulf Ekelund, de l’Ecole norvégienne des sciences du sport, signataire de l’étude. Etre actif pendant une heure, en se rendant à son travail à pied ou en privilégiant les escaliers par exemple, serait suffisant.

Pour commenter ces travaux, vous pouvez contacter Romuald Lepers, chercheur au sein de l’Unité Inserm 1093 « Cognition, Action et Plasticité Sensorimotrice ».

Velo

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Attentats et risques de stress post-traumatique

Face à un événement traumatique, tels que les attentats de Paris le 13 novembre 2015 et de Nice le 14 juillet 2016, le risque de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) pour les victimes et témoins, est élevé.

Le TSPT se caractérise par plusieurs symptômes: la personne revit l’événement sous forme de souvenirs, de cauchemars ou de « flashbacks » récurrents, elle évite tout élément lui remémorant le moment, elle est constamment en état d’alerte et présente des difficultés à se concentrer. Des altérations de l’humeur peuvent également survenir.

 

A l’Inserm, la recherche est très active pour tenter de mieux identifier les personnes les plus à risque de développer un trouble de stress post traumatique, et améliorer ainsi leur prise en charge.

Dans le cadre de l’étude Phoenix, évaluant sur un an l’impact d’un traumatisme ou d’un stress chronique sur la santé physique et mentale de 123 patients, les travaux menés par Isabelle Chaudieu, Unité Inserm 1061 « Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique », visent notamment à identifier des biomarqueurs prédictifs d’un TSPT. Son équipe tente de déterminer si la charge allostatique pourrait permettre de prédire le développement d’un TSPT.

Pour en savoir plus, consulter l’article sur la thématique issu du numéro 29 de Science&Santé.

 

A travers le recueil et l’analyse de témoignages de 1000 personnes volontaires pendant dix ans, le programme 13 Novembre (CNRS – Inserm) codirigé par l’historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, vise à étudier quant à lui, la construction et l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015, ainsi que l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective. Les chercheurs tenteront de mieux comprendre l’impact des chocs traumatiques sur la mémoire et d’identifier des marqueurs cérébraux associés à la résilience au traumatisme.

Lire le communiqué « Attentats : « 13-Novembre », un programme de recherche inédit sur les mémoires traumatiques ».

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Lancement de l’UEFA EURO 2016 de football

La France accueillera l’UEFA EURO 2016 de football, du vendredi 10 juin au dimanche 10 juillet 2016. Au cours de cette compétition, de nombreuses parties du corps des sportifs seront soumises à rude épreuve.

Si les effets bénéfiques d’une activité physique régulière sur la santé physique et mentale ont été démontrés par de nombreuses études, quels sont les risques associés à une pratique excessive ? Quelles méthodes pourraient permettre aux sportifs d’optimiser leurs capacités physiques ? Certaines activités favorisent-elles une dépendance au sport ? Quels mécanismes neurobiologiques sont impliqués dans la motivation des athlètes ?

 

Les chercheurs de l’Inserm étudient tout au long de l’année les interactions entre activité physique et santé.

Les travaux de recherche menés par Samuel Vergès et son équipe au sein de l’Unité Inserm 1042 « Hypoxie et physiopathologies cardiovasculaire et respiratoire » se concentrent sur l’analyse des mécanismes limitant la performance physique. Les chercheurs utilise également l’entrainement en altitude ou altitude simulée en plaine, c’est-à-dire l’hypoxie, chez les sportifs d’une part et chez les personnes atteintes de pathologies chroniques d’autre part comme piste thérapeutique.

A Dijon, au sein de l’Unité Inserm 1093 « Cognition, action et plasticité sensorimotrice », Romuald Lepers étudie quant à lui les effets de la fatigue mentale et les effets de la fatigue neuromusculaire sur les performances sportives. Il s’intéresse plus particulièrement aux performances des athlètes séniors pour mieux en déterminer les limites.

Pour vos besoins en interviews et reportages, vous trouverez en pièce jointe un kit de presse « Activité physique » regroupant les contacts des spécialistes et les dernières actualités sur la thématique.

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Dimanche 5 juin 2016 : Journée mondiale de l’environnement

Initiée par l’Organisation des Nations Unies, la journée mondiale de l’environnement est célébrée chaque année le 5 juin afin d’encourager une prise de conscience environnementale mondiale et inciter les actions individuelles.

La recherche à l’Inserm est très active pour identifier les impacts de notre environnement sur la santé, en particulier les effets de la pollution atmosphérique, les perturbateurs endocriniens et leurs conséquences sur la fonction de reproduction ou encore les liens entre environnement et cancers.[1]

 

Les travaux menés par William Bourguet, au sein de l’Unité Inserm 1054 « Centre de biochimie structurale » ont récemment mis en évidence in-vitro, un mécanisme moléculaire qui pourrait contribuer à « l’effet cocktail » des perturbateurs endocriniens. Les chercheurs ont démontré que deux composés, l’éthinylestradiol présent dans les pilules contraceptives, et un pesticide organochloré, peuvent se lier ensemble à un récepteur situé dans le noyau des cellules. La fixation de la première favorise la liaison de la seconde, ce qui exacerbe la toxicité de ces molécules.

Lire le communiqué « Les dessous de « l’effet cocktail » des perturbateurs endocriniens révélés ».

 

De nombreuses études s’intéressent par ailleurs aux facteurs de risques environnementaux des cancers. Le programme GEOCAP (Étude GEOlocalisée des CAncers Pédiatriques), mené par Jacqueline Clavel et Denis Hémon, directeurs de recherche Inserm, vise à identifier l’influence d’expositions environnementales estimées par géocodage dans la survenue des cancers de l’enfant, notamment les lignes à hautes tensions, le trafic routier, les stations-service, les sites nucléaires et certaines installations industrielles. Les chercheurs ont souligné dans une étude, que la fréquence de nouveaux cas de leucémie de type myéloblastique serait plus élevée de 30% chez les enfants résidants à moins de 150 m des routes à grande circulation et lorsque les routes ont une longueur cumulée dans ce rayon supérieur à 260m.

Lire le communiqué « Etude des leucémies de l’enfant à proximité des routes à fort trafic ».

Pour savoir plus sur GEOCAP : http://rnce.inserm.fr/geocap.php

 

Pour vos interviews et vos besoins de reportages, vous trouverez en téléchargement ci-contre le kit de presse « Environnement et santé » regroupant les contacts des spécialistes de cette thématique, ainsi que les dernières actualités Inserm sur le sujet.

[1] Pour plus de détails, consultez les dossiers d’information Inserm « Cancers et environnement » et « Perturbateurs endocriniens ».

Le réveil très matinal, une tendance qui séduit de nombreux français

Avancer son réveil d’une heure ou deux pour courir, méditer, lire ou encore cuisiner, est une tendance qui gagne de nombreux adeptes, également appelés « morningophiles ». Préconisé par Hal Elrod dans son livre The Miracle Morning, ce mode de vie originaire des Etats-Unis, prône les vertus d’un réveil très matinal qui serait source de bien-être et de productivité.

Y a-t-il des bénéfices sur la santé ? Sommes-nous tous égaux face au sommeil ? Quels sont les risques liés au manque de sommeil ? Peut-on agir sur notre horloge interne ?

Autant de questions auxquelles Joëlle Adrien, neurobiologiste, directrice de recherche Inserm, est souvent confrontée dans le cadre des Ateliers de Gestion du Sommeil et de la Vigilance qu’elle anime à l’Hôtel-Dieu de Paris. Dans son livre Mieux dormir et Vaincre l’insomnie, elle explique les mécanismes du sommeil (la durée idéale, l’horloge biologique), se penche sur les différents troubles du sommeil et leurs remèdes, et délivre des conseils pour en améliorer la qualité.couple doing yoga

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Mardi 3 mai 2016 : Journée mondiale de l’asthme

Maladie chronique inflammatoire, l’asthme résulte le plus souvent de l’association d’une prédisposition génétique et de facteurs environnementaux tels que les allergènes (moisissures, acariens, pollens), la fumée du tabac ou encore la pollution de l’air. Lors d’une crise, la paroi des bronches se gonfle, ce qui entraîne un rétrécissement de leur diamètre et provoque des difficultés respiratoires, accompagnées de sifflements.[1]

En France, plus de 4 millions de personnes sont affectées par cette maladie.

Première maladie chronique chez l’enfant, l’asthme reste sous-diagnostiqué. La journée mondiale de l’asthme, qui se tiendra le mardi 3 mai, s’articule cette année autour du thème « Votre enfant est asthmatique ? Des conseils pratiques pour l’aider au quotidien ! », afin de sensibiliser l’ensemble de la population aux mesures nécessaires à la prise en charge de la maladie.

 

Des chercheurs de l’Inserm sont disponibles pour répondre à vos questions, notamment sur les facteurs de risques, l’évolution de l’asthme, l’impact de la maladie sur la qualité de vie et les traitements actuels.

Asthme chez l'enfant

Consultation médicale d’un enfant avec un Pédiatre en Pneumologie – Allergologie. Pour un test de spirométrie (test de la fonction pulmonaire) (c) Inserm/Latron, Patrice

[1] Pour plus de détails, consultez le dossier d’information Inserm sur la thématique

Lundi 25 avril 2016 : Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Le paludisme est dû à un parasite du genre Plasmodium transmis à l’homme par les piqûres d’un moustique, l’anophèle femelle. [1]

Organisée chaque année le 25 avril, la journée mondiale de lutte contre le paludisme sera consacrée cette année au thème suivant : « En finir définitivement avec le paludisme ». Les progrès accomplis dans la prévention et le traitement du paludisme ont permis une réduction considérable du nombre de cas et de décès liés à cette maladie. Ces quinze dernières années, le taux de mortalité due à la maladie a diminué de 60%.

Actuellement, près de 3,2 milliards de personnes dans le monde sont exposées au risque de contracter la maladie. Face à cet enjeu de santé publique majeur, la recherche est très active.

Les travaux menés par l’équipe de Stéphanie Blandin au sein de l’Unité Inserm 963 « Réponse immunitaire chez le moustique anophèle vecteur du paludisme », portent sur la génétique et la transgénèse chez ce moustique. Ils visent à comprendre comment certains moustiques que l’on dit « résistants », sont capables d’éliminer les parasites, et visent à exploiter cette résistance naturelle pour réduire la transmission du paludisme. Les chercheurs développent également des outils de manipulation du génome du moustique et d’édition de gènes à l’aide des méthodes CRISPR-Cas9 et gene drive.

 

Les recherches de Françoise Benoit-Vical et son équipe s’orientent quant à elles sur la compréhension des mécanismes de résistance de Plasmodium à l’artémisinine, le composé de base des traitements à visée antipaludique, et sur la recherche de nouveaux médicaments antipaludiques. Ils ont récemment démontré que les parasites qui subissent in vitro, 5 années de pression médicamenteuse à l’artémisinine, développent une résistance généralisée à la plupart des autres médicaments antipaludiques, or cette nouvelle résistance est non détectable par les tests actuels.

 

Dans le cadre du projet « PRIMALVAC »[2], l’équipe de Benoit Gamain, Unité Inserm 1134 « Biologie intégrée du globule rouge »,  a mis au point un candidat vaccin visant à protéger les femmes avant leur première grossesse contre le paludisme gestationnel. L’innocuité et l’efficacité du vaccin seront évaluées prochainement lors d’un essai clinique de phase 1 au Centre d’investigation Clinique (CIC) Cochin-Pasteur, puis au Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme, au Burkina-Faso.

Etude du paludisme

©Inserm/Soichot, Julien

[1] Pour plus de détails, consultez le dossier d’informations Inserm sur la thématique

[2] Le projet PRIMALVAC est coordonné par European Vaccine Initiative (EVI) et a reçu un soutien financier du Ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF), de l’Inserm, de l’Institut National de Transfusion Sanguine ainsi que l’aide irlandaise versée à EVI.

Un tétraplégique a retrouvé l’usage partiel de son bras grâce à un implant cérébral

Un patient paralysé des quatre membres est parvenu à utiliser son bras grâce à un dispositif capable de rétablir la communication entre le cerveau et les muscles, sans passer par la moelle épinière. Selon l’AFP, une puce implantée dans le cerveau du patient, transmet les pensées du tétraplégique à un ordinateur qui les décode et envoie les ordres à un bracelet qui stimule électriquement les muscles du bras.

Les résultats de cette étude menée par des chercheurs de l’Institut de technologie Battelle Memorial à Columbus et de l’Université d’Etat de l’Ohio, sont publiés dans la revue Nature.

Pour obtenir un commentaire sur cette actualité :

Jérémie Mattout, chargé de recherche Inserm, spécialiste des interfaces cerveau/machine

Unité Inserm 1028 « Centre de recherche en neurosciences de Lyon »

04 72 13 89 07

rf.mresni@tuottam.eimerej

Dimanche 17 avril : Journée mondiale de l’hémophilie

L’hémophilie est une maladie héréditaire caractérisée par des hémorragies dues à un déficit en facteurs de coagulation. L’hémophilie A est la plus répandue, affectant un garçon sur 5000 naissances.[1]

La sévérité de la maladie dépend de la gravité du déficit en facteurs de coagulation. Elle est dite sévère lorsque le taux de facteur de coagulation est inférieur à 1%, modérée s’il est compris entre 1 et 5% et légère si celui-ci est compris entre 5 et 40%.

Bien qu’il existe des traitements de substitution, la Fédération mondiale de l’Hémophilie rappelle qu’une grande majorité des hémophiles dans le monde n’y ont pas accès pour des raisons économiques. 

La journée mondiale de l’hémophilie qui se tiendra le dimanche 17 avril est l’occasion d’insister sur ce manque d’accès aux traitements et aux soins. Cet événement est également l’occasion de souligner l’implication des chercheurs dans le développement de nouvelles thérapies.

L’équipe de Cécile Denis au sein de l’Unité Inserm 1176 « Hémostase, Inflammation, Thrombose » s’intéresse notamment à l’effet de mutations trouvées sur le facteur de coagulation VIII, afin de développer des thérapies adjuvantes et offrir des alternatives pour traiter l’hémophilie mineure ou modérée. Ces chercheurs poursuivent également de nouvelles pistes thérapeutiques grâce à l’utilisation de molécules de facteur de coagulation X modifiées.

[1] Pour en savoir plus, consultez notre dossier d’information « Hémophilie »

Jeudi 7 avril 2016 : Journée mondiale de la santé

Célébrée le 7 avril prochain, la Journée mondiale de la santé sera consacrée cette année au diabète. Les cas de diabètes progressent rapidement dans le monde et plus particulièrement dans les pays en développement. En 2014, 8,5% de la population adulte était diabétique.[1] 

Selon l’OMS, cette maladie chronique sera la septième cause de décès dans le monde en 2030.

La Journée mondiale de la santé est l’occasion de sensibiliser les pouvoirs publics, les autorités sanitaires et le grand public quant à la progression du diabète, et de renforcer sa prévention et sa prise en charge.

 

Récemment, des chercheurs de l’Unité Mixte de Recherche 1190 « Recherche Translationnelle sur le Diabète » (Université de Lille/Inserm/CHRU de Lille) dirigée par François Pattou, ont mis en évidence que de simples mesures diététiques, comme la diminution de l’ingestion simultanée de sel et de sucre, mimant l’effet de la chirurgie de l’obésité dite « bypass gastrique », pourraient contribuer à prévenir le diabète.

Retrouvez le communiqué « Améliorer le diabète en séparant le sucre du sel: de la chirurgie à la diététique ».

Pour vos interviews et besoins de reportage, retrouvez tous les contacts Inserm spécialistes dans le « kit de presse Diabète » disponible en téléchargement ci-contre.

[1] Source : OMS

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