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Maladie de Parkinson : risque accru dans les zones agricoles

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À l’occasion de la journée mondiale Parkinson, une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) suggère un risque plus important de développer la maladie chez les personnes qui vivent dans des cantons agricoles.

Une étude nationale, publiée dans le BEH consacré à l’épidémiologie de la maladie de Parkinson en France et à laquelle participent deux chercheurs Inserm, Sofiane Kab et Alexis Elbaz (Inserm/Santé publique France), s’intéresse à l’incidence de la maladie de Parkinson en fonction des caractéristiques agricoles des cantons français.

Cette étude nationale confirme l’association entre la maladie de Parkinson et l’exposition professionnelle aux pesticides, déjà mise en évidence par plusieurs études, en analysant la base de données du Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie. Cela a permis de constater que l’incidence de maladie de Parkinson est plus élevée parmi les affiliés à la Mutualité sociale agricole, notamment les exploitants agricoles, que chez les affiliés aux autres régimes d’assurance maladie.
De plus, les résultats suggèrent que l’exposition non-professionnelle aux pesticides liée par exemple à une exposition environnementale pourrait elle aussi accroître le risque de développer la maladie de Parkinson. Le nombre de cas de maladie de Parkinson attribuable à l’exposition aux pesticides dépasserait donc l’exposition professionnelle.

Ces résultats doivent encore être confirmés par des études complémentaires.
Ils tendent néanmoins à confirmer que l’incidence de la maladie de Parkinson chez la population générale est plus élevée dans les cantons les plus agricoles, notamment viticoles.

Maladies Rares édition 2018 : Rare, fier, soyons solidaire !

 

Le 28 février 2018 marque la 11ème édition de la journée mondiale des maladies rares, portée par le slogan «Rare, fier, soyons solidaire ! » et le hashtag #ShowYourRare. Lancée en 2008 par EURORDIS et le Conseil des Alliances Nationales la journée mondiale des maladies rares regroupera 90 pays pour son édition 2018.

 

Orphanet : un portail pour les maladies rares et les médicaments orphelins

Coordonné par l’Inserm et membre de la Plateforme Maladies Rares, Orphanet est le portail de référence sur les maladies rares et les médicaments orphelins qui propose de nombreux services en libre accès pour permettre aux patients de comprendre leur maladie et ses conséquences, de les orienter dans leur parcours de soins en identifiant notamment les laboratoires de diagnostic et les centres de référence.

Accéder à Orphanet

Contacter Orphanet

 

SOLVE-RD : un financement européen majeur pour la recherche sur les maladies rares

Un large consortium dirigé par l’Université de Tübingen (Allemagne), le centre médical universitaire Radboud de Nijmegen (Pays-Bas) et l’Université de Leicester (UK), et incluant en France l’Inserm par le biais d’Orphanet et de deux grands instituts de recherche (le Centre de Recherche en Myologie et l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière à Paris), Eurordis et le CHU de Dijon, a obtenu une subvention de 15 millions d’euros pour le programme de recherche SOLVE-RD.

Ce programme de recherche à grande échelle relève du programme Horizon 2020 de la Commission Européenne. Il a pour objectif la coordination et l’analyse dans une même infrastructure de toutes les données générées en Europe sur les maladies rares, afin de mieux identifier et diagnostiquer les personnes atteintes d’une même maladie rare.

Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 24 réseaux de référence européens (ERN) qui ont été mis en place pour améliorer et harmoniser le diagnostic et le traitement des personnes souffrant de maladies rares. Quatre d’entre eux ont pour l’instant rejoint SOLVE-RD en ajoutant et partageant leurs données patients : RND pour les maladies neurologiques rares, EURO-NMD pour les maladies neuromusculaires, ITHACA pour les malformations congénitales et les déficiences intellectuelles et GENTURIS pour les syndromes de risque génétiques aux tumeurs. D’autres ERN rejoindront le projet dans les mois à venir.

Le site du projet SOLVE-RD

Télécharger le communiqué de presse

 

Les équipes Inserm membres de SOLVE-RD 

Unité Inserm US14 Plateforme d’information et de services pour les maladies rares et les médicaments orphelins (Orphanet)

Contribution : description des profils de patients atteints de maladies rares non étiquetées

Unité Inserm 1127 Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM) 

Contribution : ERN-RND

Unité Inserm 974 Centre de Recherche en Myologie (CRM)

Contribution : ERN-EURO-NMD

 

Consulter les derniers communiqués de presse de l’Inserm traitant de maladies rares :

1er décembre 2017 : Journée mondiale de lutte contre le sida

Vendredi 1er décembre 2017 aura lieu la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Organisée dans de nombreux pays par l’Organisme mondiale de la santé (OMS) depuis 1988, cette journée vise à informer et à sensibiliser le grand public quant aux moyens préventifs, au traitement et à la prise en charge du virus d’immunodéficience humaine (VIH) / sida.

Le sida, fléau qui affecte tout particulièrement les pays et les populations les plus démunies. En 2015, 37 millions de personnes[1] vivaient avec le VIH.

Très impliqués dans la recherche liée à ce virus, les chercheurs de l’Inserm sont tout au long de l’année mobilisés afin de trouver de nouvelles stratégies de prévention, de diagnostic et de traitement.

2017 fut l’occasion notamment pour la France d’accueillir la 9ème Conférence IAS sur le sida, rassemblement biennal de l’International Aids Society, dont l’Inserm était partenaire.


[1] Source : OMS

Mardi 14 novembre : journée mondiale du diabète

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Le diabète est une maladie causée par un excès permanent de sucre dans le sang qu’on appelle l’hyperglycémie. On distingue deux types de diabète :

  • le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisée par la production insuffisante d’insuline.
  • le diabète de type 2 quant à lui, est le résultat d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme.

Chaque année à la même date et ce depuis 1991, la Journée mondiale du diabète est l’occasion de mobiliser le grand public en faisant découvrir cette maladie, mais aussi et surtout les moyens mis en place pour sa prise en charge.

Près de la moitié des décès dus à l’hyperglycémie surviennent avant l’âge de 70 ans. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) prévoit qu’en 2030, le diabète sera la 7e cause de décès dans le monde[1].

En 2016, nous mettions en avant les travaux d’Éric Renard, responsable de l’équipe « Déterminants et correction de la perte de sécrétion d’insuline dans le diabète » de l’Unité Inserm 1191 Institut de génomique fonctionnelle (lire le C’est dans l’air). Il travaillait alors sur le développement d’un pancréas artificiel utilisable au quotidien par les patients diabétiques de type 1. L’appareil est composé de 3 parties : un capteur de glucose externe situé au niveau de l’abdomen, une pompe administrant l’insuline, le tout relié par Bluetooth à un smartphone qui recueille les mesures de glucose et transmet l’information à la pompe qui délivre alors la bonne dose d’insuline.                                                           

Réalisés fin 2016 / début 2017, des essais chez une trentaine de patients avaient démontré la faisabilité d’une utilisation de ce pancréas artificiel pendant 6 mois. A la même période, de nouveaux dispositifs ont été mis à disposition dans trois centres européens (Montpellier, Padoue et Amsterdam) dont un capteur continu du glucose implantable dans le bras des patients pendant 6 mois. Ce nouveau système, semblable à un implant contraceptif, pourrait remplacer le système actuel externe qui doit être changé tous les 7 à 10 jours.

Depuis un an, l’équipe d’Éric Renard s’attèle à améliorer son système de pancréas artificiel et a ainsi retardé de quelques mois le lancement de leur étude sur 6 mois afin de travailler avec le nouveau capteur de glucose implantable. Cette nouvelle étude, promue par les NIH, prendra forme durant le premier trimestre de 2018 dans les trois centres européens et se fera sur plus de 70 participants.


[1] Source : OMS

29 octobre 2017: journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC)

Un Accident Vasculaire Cérébral résulte de l’interruption de la circulation sanguine dans le cerveau. Ainsi privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions, les cellules nerveuses meurent, entrainant des dommages irréversibles (difficulté à parler ou à écrire, problème de mémoire, paralysie plus ou moins importante du corps), voire une mort subite.

La Journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral, organisée chaque année le 29 octobre, permet de sensibiliser le grand public à l’importance de la prise en charge immédiate des victimes dès les premiers symptômes (confusion mentale, problèmes d’élocution, trouble de la compréhension, vertiges,…).

Consultez nos dernières actualités sur le sujet :

Le principal composant du sirop contre la toux efficace en cas d’AVC

L’accident vasculaire cérébral, une (autre) inégalité homme-femme ?

Vendredi 20 octobre, journée mondiale de l’ostéoporose

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L’ostéoporose est encore à l’heure actuelle, une maladie méconnue et souvent peu diagnostiquée. On estime que 39% des femmes autour de 65 ans souffrent d’ostéoporose et jusqu’à 70% pour celles âgées de 80 ans et plus.

Touchant le squelette, elle est caractérisée par une diminution de la masse de l’os et une détérioration de la structure interne du tissu osseux, qui augmentent considérablement le risque de fractures.

Chaque année en France, plus de 130 000 femmes sont victimes de fractures, bien souvent parce qu’elles ignorent qu’elles souffrent d’ostéoporose. Ainsi, seules 20% d’entre elles sont orientées vers un dépistage, puis prises en charge.

Si l’ostéoporose liée à l’âge touche plus fréquemment les femmes à cause de la ménopause, il ne s’agit pas pour autant d’une maladie exclusivement féminine. En effet, un quart de l’ensemble des fractures liées à une fragilité osseuse surviennent chez les hommes.

Retrouvez nos communiqués en ligne :

http://presse.inserm.fr/osteoporose-comment-preserver-lequilibre-entre-formation-et-destruction-de-los/17727/

http://presse.inserm.fr/quand-la-serotonine-tombe-sur-un-os/2500/

Retrouvez notre dossier en ligne :

https://www.inserm.fr/thematiques/physiopathologie-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/osteoporose

Ostéoporose : Stratégies de prévention et de traitement

http://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/16

Jeudi 21 septembre 2017 : Journée Mondiale de la maladie d’Alzheimer


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Initiée par l’association France Alzheimer, la 24ème édition de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer se tiendra jeudi 21 septembre prochain. A cette occasion, le Village Alzheimer sera mis en place pour sa 5ème édition à Paris (Place de la Bataille-de-Stalingrad), du 21 au 24 septembre 2017. Aujourd’hui, ce sont 900 000 personnes qui sont touchées par la maladie d’Alzheimer, ou une autre maladie apparentée. En 2020, on prévoit 1,275 million de personnes souffrant de cette maladie[1].

Dans le livre « Alzheimer : fatalité ou espoir ? » de la collection Choc Santé, fruit d’un partenariat entre l’Inserm et le Muscadier, Francis Eustache fait un point sur les avancées d’hier à aujourd’hui. Ce dernier explique notamment qu’il existe deux formes distinctes de maladies d’Alzheimer :

  • la forme familiale héréditaire (les premiers symptômes apparaissent au même âge de génération en génération, souvent vers l’âge de 60 ans).
  • la forme sporadique (qui constitue la majorité des cas, et survient la plupart du temps vers l’âge de 85 ans).

A partir de 85 ans, 1 femme sur 4 et 1 homme sur 5 sont touchés. Dès l’âge de 65 ans, le risque de développer la maladie d’Alzheimer double tous les 5 ans[2].

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Malgré tout, il ne faut pas assimiler la maladie d’Alzheimer au vieillissement. Aujourd’hui, de nombreuses unités Inserm travaillent sur le sujet, à la recherche de messages d’espoir à véhiculer aux malades.

Parmi les récents travaux, on retrouve l’immunothérapie pour traiter la maladie. Dans une publication parue dans la revue Brain, Nathalie Catier, directrice de recherche Inserm, explique que l’immunothérapie qui a montré son intérêt dans les cas de cancer ou de maladies auto-immunes, a également un intérêt majeur dans les maladies neurodégénératives.

La prise en charge personnalisée a un effet bénéfique sur les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Sorte de réhabilitation cognitive et sociale, cette dernière permet de ralentir la perte d’autonomie, et de réduire les troubles du comportement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. C’est ce qu’une étude de Clément Pimouguet, chercheur Inserm de l’unité 1219 « Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement », a démontré.

La vitamine D pourrait être une piste contre la maladie d’Alzheimer. D’après les travaux de Catherine Féart et Cécilia Samieri, publiés dans Alzheimer’s & Dementia, une carence en vitamine D multiplie les risques par 2 de développer une démence, et par 3 les risques de développer la maladie d’Alzheimer. 

Malgré tout, attention aux idées reçues sur la maladie d’Alzheimer. Dans une publication du 22 juin 2017, Séverine Sabia explique l’activité physique ne protège pas de la survenue d’une démence. En effet, si un allongement de la durée de vie s’explique par l’amélioration de la qualité de vie, vivre plus longtemps entraîne également de fortes probabilités de développer une démence. Aussi, si de nombreuses études suggéraient jusqu’à récemment que l’activité physique pouvait être un facteur neuroprotecteur, l’équipe Inserm du Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé Publique (CESP) démontre à travers leur étude que la pratique conseillée de 2h30 d’activités par jour n’a pas empêché le déclin des fonctions cognitives de certains patients, à l’instar des personnes atteintes de démence qui ne faisaient pas de sport.

Neurones présentant une accumulation de Tau agrégés chez la souris. ©David Blum

David Blum, directeur de recherche dans l’unité 1172 (Centre de recherche Jean Pierre Aubert), travaille sur l’impact que peut avoir l’environnement sur la maladie d’Alzheimer, en s’intéressant de près à la protéine tau. David Blum et son groupe s’intéressent particulièrement aux effets de la caféine. Plus généralement, l’équipe « Alzheimer et Tauopathies » à laquelle il appartient, qui est dirigée par Luc Buée, travaille sur le rôle physiologique de la protéine Tau et sur l’impact de sa dysfonction dans le cerveau. En effet, dans le cas de la maladie d’Alzheimer, cette protéine Tau n’est pas normale, et la propagation de ses formes pathologiques engendre des troubles de la mémoire.  

 


[1] Chiffres de l’association France Alzheimer

[2] « Alzheimer : fatalité ou espoir ? » , collection Choc Santé, Le Muscadier

Dimanche 10 septembre, journée mondiale de la prévention du suicide

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Le suicide est à l’origine de plus de 800 000 décès dans le monde chaque année selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé, soit un mort toutes les 40 secondes. Il concerne toutes les catégories d’âges et n’épargne aucune région du monde[1]. En France, 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge par les urgences chaque année[2], et 10 500 personnes se donnent la mort.

 

Plusieurs facteurs à risque augmenteraient les envies suicidaires. Parmi eux les problèmes d’alcool, de drogue, d’identité sexuelle, de forte impulsivité, d’isolement social, d’âge avancé … La dépression représente quant à elle 70% des causes du passage à l’acte. Antoine Pelissolo, chercheur Inserm dans l’Unité 955 « Institut Mondor de recherche biomédicale » (IMRB), a d’ailleurs essayé de comprendre ce lien entre dépression et suicide dans son livre Dépression : s’enfermer ou s’enfuir paru dans les éditions Le muscadier en 2015.

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Chez les 15-29 ans, le suicide représente la deuxième cause de mortalité. Une grande enquête, coordonnée par l’Unité Inserm 1178 « Santé mentale et santé publique » et le pôle Universitaire de la Fondation Vallée, menée en 2013 auprès de 15 235 jeunes scolarisés, âgés de 13 à 18 ans, montre de surcroît que les tentatives de suicide semblent être plus fréquentes qu’auparavant : 7,8% des jeunes en ont déjà effectué une, et 3,7% plus d’une. Des chiffres alarmants qui soulignent la nécessité d’œuvrer à la prévention des comportements suicidaires.

Retrouvez le communiqué « Le nouveau visage de nos adolescents »

 

Catherine Jousselme, chercheuse Inserm au sein de l’Unité « Santé mentale et santé publique », explique qu’avec les réseaux sociaux, le meilleur comme le pire peut arriver : bien qu’ils permettent de s’exprimer, ils provoquent également l’isolement. Quand l’adolescent se sent mal, exister et être important sont des choses qui l’aident à aller mieux. La mise en scène du suicide sur les réseaux sociaux lui donne l’impression de « mourir en héros ».  Aujourd’hui certains moyens sont mis en place pour prévenir le suicide (censure des réseaux sociaux, dénonciation des contenus, présence des services de prévention sur les réseaux sociaux…), mais éduquer les jeunes en leur enseignant les bons gestes à adopter reste le meilleur moyen de lutter contre ce fléau.

Pour plus d’informations sur l’adolescence et le suicide, consultez le livre Ados & Suicide : en parler et se parler de la collection Choc Santé de l’Inserm et de Le Muscadier.

 

Le chômage peut lui aussi être la cause d’un suicide. C’est ce qu’explique une étude datant du 8 janvier 2015, menée par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Inserm (CépiDc) et l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Pour avoir plus de données de mortalité par suicide en France, vous pouvez contacter Grégoire Rey, directeur du CépiDc-Inserm.

 

Dans le cadre de la prévention du suicide, l’Unité mixte de recherche 1123 –Epidémiologie clinique et évaluation économique appliquées aux populations vulnérables (ECEVE) a développé l’application STOPBLUES, un programme de recherche interventionnelle et évaluative. Cette dernière permet à son utilisateur d’avoir accès à des informations (vidéos de professionnels, de malades ou de proches), ou encore de remplir des questionnaires d’auto-évaluation de façon anonyme. Un mapping permet également de trouver à proximité des médecins, des centres médicaux psychologiques ou encore des associations. En somme, il s’agit d’une sorte de compagnon virtuel, chargé d’accompagner, de renseigner et de rassurer les utilisateurs en souffrance. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Karine Chevreul, directrice adjointe de l’ECEVE ou Kathleen Turmaine, chercheuse Inserm et cheffe du projet STOPBLUES. L’application sera disponible dès novembre 2017, un site internet sera également mis en ligne.

© STOPBLUES

Les évolutions sociétales soulignent la nécessité d’œuvrer à la prévention des comportements suicidaires. Les chercheurs Inserm travaillent dans ce sens, et restent à votre écoute. 


[1] Pour obtenir plus d’informations, consultez le dossier Inserm sur la thématique

[2] « Dépression : s’enfermer ou s’en sortir », Antoine Pelissolo, Le muscadier 2015.

Quand les neurosciences prêtent attention au milieu scolaire

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Jean-Philippe Lachaux, chercheur Inserm, a lancé en 2014 le programme ATOL (Attentif à l’écOLe), qui a pour but d’utiliser les apports des neurosciences pour favoriser l’attention en milieu scolaire. 1 000 enfants issus de 40 classes allant du CP à la 5ème, ont déjà bénéficié de ce programme, financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR).

 

A l’origine d’ATOL, un postulat : tous les élèves peuvent évoluer vers une meilleure maîtrise de leur attention, avec des bénéfices durables jusqu’à l’âge adulte et la vie professionnelle. Ainsi, le projet vise développer les capacités attentionnelles des 6/18 ans à travers un programme qui comprend 3 axes, développé sous forme d’ateliers adaptés à chaque niveau scolaire :

– faire comprendre le mécanisme biologique de l’attention

– apprendre à déceler les situations de conflits attentionnels

– développer son sens de l’équilibre attentionnel

 

Le projet ATOL a pour objectif de placer les capacités attentionnelles au centre de la scolarité afin d’améliorer l’apprentissage, et la future vie d’adulte des enfants concernés. Aujourd’hui, des partenariats sont envisagés avec plusieurs écoles, collèges et lycées.

Mercredi 31 mai : Journée mondiale de la sclérose en plaques

Sclérose en plaques

©Inserm/ Koulikoff, Frédérique

Dans quelques jours aura lieu la journée mondiale de la sclérose en plaques dont le thème cette année est « la vie avec la SEP ».

La SEP est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle entraine une destruction progressive de la gaine de la myéline entourant les neurones, indispensable à leur protection et à la transmission de l’influx nerveux, ce qui génère des perturbations motrices, sensitives et cognitives.

La capacité à réparer la myéline efficacement est un facteur clef pour contrer la progression de la maladie.

Lire les dernières actualités Inserm sur ce sujet :

« SEP : Anticiper les poussées grâce à l’IRM », publié le 24 mai 2017.

Dossier d’information sur la sclérose en plaques.

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