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Mardi 7 mai 2019: Journée mondiale de l’asthme

Exploration fonctionnelle respiratoire ©Inserm/Latron, Patrice

2019 marque les 20 ans de l’édition française de la Journée Mondiale de l’Asthme.

Maladie chronique inflammatoire, l’asthme résulte le plus souvent de l’association d’une prédisposition génétique et de facteurs environnementaux tels que les allergènes (moisissures, acariens, pollens), la fumée du tabac ou encore la pollution de l’air.

Lors d’une crise, la paroi des bronches se gonfle, ce qui entraîne un rétrécissement de leur diamètre et provoque des difficultés respiratoires, accompagnées de sifflements.[1]

La journée mondiale de l’asthme, qui se tiendra mardi 7 mai, s’articule cette année autour du thème « L’asthme et ses proches. On a tous un rôle à jouer», afin de sensibiliser, en particulier, l’entourage familial et professionnel des adultes asthmatiques pour arriver à une meilleure compréhension la maladie et ses traitements.

Souvent banalisé, l’asthme fait encore 900 morts par an en France.

[1] Pour plus de détails, consultez le dossier d’information Inserm sur la thématique.

Paludisme de la femme enceinte : la recherche à l’Inserm avance

 

©Adobestock

Le paludisme de la femme enceinte est lié à l’accumulation massive de globules rouges infectés par Plasmodium falciparum (IE) au niveau placentaire entraînant l’anémie et l’hypertension maternelles ainsi que des avortements et fausses couches spontanés, des accouchements prématurés et des retards de croissance intra-utérin engendrant une insuffisance pondérale à la naissance associée à une mortalité infantile importante.

Le développement d’un vaccin baptisé PRIMVAC qui protégerait les femmes enceintes contre le paludisme placentaire est en cours à l’Inserm.  Sa fabrication selon les bonnes pratiques de fabrication était un préalable nécessaire pour envisager une production à large échelle et son utilisation en essai clinique chez la femme. A cet effet, d’importants procédés de développement ont été entrepris par l’équipe Inserm du Dr Benoît Gamain qui ont réussi à produire de nombreuses doses de vaccin PRIMVAC conforment à la réglementation en vigueur. PRIMVAC s’est révélé stable stocké à -20 °C et n’a présenté aucune toxicité chez le rat tout en générant des anticorps fonctionnels capables de reconnaître les globules rouges infectés par différentes souches de Plasmodium falciparum.

Ces travaux ont ouvert la voie au développement clinique d’un vaccin facilement extensible et peu coûteux qui pourrait protéger contre le paludisme placentaire et prévenir environ 10 000 décès maternels et 200 000 décès infantiles par an.

Les premiers résultats de sécurité et d’efficacité de l’essai clinique lancé en 2016 chez des femmes en France et au Burkina-Faso devraient faire l’objet d’une publication dans les prochains mois.

Vendredi 22 Mars : journée nationale du sommeil

Selon Joëlle Adrien, chercheuse Inserm et présidente de l’institut national du sommeil et de la vigilance, on observe qu’en 30 ans la durée du sommeil s’est réduite, notamment chez les enfants et les adolescents qui sont souvent en manque de sommeil sévère.

Parce que le sommeil influence la santé et les risques d’accidents, il est essentiel de comprendre ce qui en détermine précisément la qualité ou la durée.

Avec l’essor des neurosciences, les progrès s’accélèrent. De quoi affirmer, encore plus fermement, l’importance d’une bonne nuit de sommeil.

Les dernières avancées de l’Inserm sur le sujet :

  • En mars 2019, les résultats d’une nouvelle étude publiée par Claude Gronfier, neurobiologiste à l’Inserm et son équipe basée au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, a permis de démonter que le temps que mettent nos différents organes vitaux (cœur et cerveau notamment) pour détecter puis adapter leur fonctionnement à un changement de lumière dans l’environnement est inférieure à 5 minutes. Le fait que l’exposition à la lumière – même de faible intensité – provoque des réactions quasi instantanées, pourrait contribuer à améliorer les protocoles de photothérapie des troubles de l’humeur et du sommeil. Ces travaux ont été publiés dans la revue Frontiers in Neurosciences et dans le Journal of Pineal Research.
  • En Décembre 2018, des chercheurs français ont réalisé les premiers films de l’ensemble du cerveau du rat pendant son sommeil grâce à une technique innovante d’imagerie par ultrasons afin de répondre à la question : Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous dormons ? Ces résultats ont été obtenus dans des laboratoires communs à l’Inserm, l’ESPCI Paris, au CNRS, et à Sorbonne Université. Publiés dans Nature Communications, ils permettent de redéfinir cette période comme une phase d’hyper-synchronisation cérébrale, caractérisée par des pics massifs de débit sanguin, en particulier dans l’hippocampe. 
  • En février 2018, une équipe de chercheurs de l’Inserm dirigée par Howard Cooper (Unité Inserm 1208 ” Institut cellule souche et cerveau”) en collaboration avec des collègues américains ont fournit pour la première fois une cartographie inédite de l’expression des gènes, organe par organe, et selon le moment de la journée ; un travail colossal commencé il y a dix ans et qui a nécessité deux ans d’analyse. Ces résultats publiés dans Science montrent combien il est important de tenir compte de l’horloge biologique pour administrer les médicaments au bon moment afin d’améliorer leur efficacité et d’en réduire les effets indésirables. 
  • En Décembre 2017, les résultats d’une étude pilote menée par des chercheurs de l’Inserm basés à Caen et Lyon ont suggéré que la méditation améliorerait le vieillissement. 73 personnes âgées de 65 ans en moyenne ont passé des examens d’imagerie cérébrale. Parmi elles, les “experts en méditation” (avec 15 000 à 30 000 heures de méditation à leur actif) présentaient des différences significatives au niveau de certaines régions du cerveau. En permettant une réduction du stress, de l’anxiété, des émotions négatives et des problèmes de sommeil qui ont tendance à s’accentuer avec l’âge, la méditation pourrait réduire les effets néfastes de ces facteurs et avoir un effet positif sur le vieillissement cérébral. Ces résultats ont été publiés dans la revue Scientific Reports.

Jeudi 14 Mars : journée mondiale du rein

Mercredi 14 novembre : journée mondiale du diabète

©Fotolia

Le diabète est une maladie causée par un excès permanent de sucre dans le sang qu’on appelle hyperglycémie. On distingue deux types de diabètes :

  • le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisée par la production insuffisante d’insuline.
  • le diabète de type 2 quant à lui, est le résultat d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme.

Chaque année au 14 novembre, la Journée mondiale du diabète est l’occasion de mobiliser le grand public en faisant découvrir cette maladie, mais aussi et surtout les moyens mis en place pour sa prise en charge.

Près de la moitié des décès dus à l’hyperglycémie surviennent avant l’âge de 70 ans. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) prévoit qu’en 2030, le diabète sera la 7e cause de décès dans le monde (Source OMS)

Les dernières avancées de l’Inserm sur cette maladie :

En novembre 2017, les travaux de Guy Fagherazzi ont permis de mettre en avant le rôle bénéfique de la consommation d’antioxydants contre le diabète de type 2. En effet il a été observé que chez les individus ayant une alimentation riche en antioxydants, le risque de développer un diabète de type 2 était diminué. Fruits, légumes et thé y contribuent largement, comme le suggère une étude parue dans la revue Diabetologia.

En Février 2018, les travaux de Roberto Mallone ont abordé le rôle du thymus dans le diabète de type 1. Cette étude menée par une équipe Inserm a permis de remettre en question le rôle attribué de longue date au thymus dans la sélection et l’élimination des globules blancs associés au diabète de type 1: elle révèle que nous sommes tous auto-immuns. Ces découvertes publiées dans la revue Science Immunology ont changé notre compréhension des mécanismes du diabète de type 1 et suggèrent de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre cette maladie. 

En Juillet 2018 l’Inserm à présenté les travaux de Rémy Burcelin portant sur l’obésité et la façon de combattre les effets délétères d’un foie trop gras grâce au microbiote. Dans cette étude publiée dans Nature Medicine , les chercheurs montrent comment certaines bactéries intestinales provoquent l’accumulation de graisse dans le foie et jouent un rôle majeur dans la maladie dite du “foie gras” (stéatose hépatique).

Journée mondiale de la sclérose en plaques

Journée mondiale de la sclérose en plaques.

Le lundi 30 mai aura lieu la journée mondiale de la sclérose en plaques.

La SEP est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle entraine une destruction progressive de la gaine de la myéline entourant les neurones, indispensable à leur protection et à la transmission de l’influx nerveux, ce qui génère des perturbations motrices, sensitives et cognitives.

La capacité à réparer la myéline efficacement est un facteur clef pour contrer la progression de la maladie.

 

Des équipes de l’Inserm sont mobilisées pour faire avancer la recherche sur cette maladie.

A l’heure actuelle, l’imagerie IRM est largement utilisée pour le diagnostic et le suivi des patients atteints de sclérose en plaques. Cependant, il n’existe pas d’outil d’imagerie pouvant prédire l’apparition des poussées.

Néanmoins Les chercheurs de l’équipe « SpPrIng » dirigée par Fabian Docagne au sein de l’unité Inserm U1237 de Caen, ont développé une méthode d’IRM qui permet de suivre dans l’espace et dans le temps l’évolution de la maladie chez des souris présentant un modèle de sclérose en plaques. Pour cela, ils ont utilisé un outil constitué de billes de fer détectables par IRM se fixant sur les molécules d’adhésion.

 La capacité à réparer la myéline efficacement, est un facteur clef pour contrer la progression de la maladie. Comprendre pourquoi et comment certains patients parvient à mieux gérer la maladie que d’autres est essentiel.

Pour mieux comprendre le phénomène, les chercheurs de I’Inserm ont greffé des lymphocytes provenant de donneurs sains ou de patients atteints de sclérose en plaques au niveau de lésions démyélinisées de la moelle épinière de sourisL’étude des lymphocytes issus de patients présentant de fortes capacités de remyélinisation est une piste prometteuse pour développer de nouvelles stratégies de régénération de la myéline.

Journée mondiale de l’asthme

Mardi 1er mai aura lieu la journée mondiale de l’asthme, dont l’objectif est de sensibiliser et d’informer le public afin que l’asthme soit davantage diagnostiqué et mieux pris en charge.

Cette maladie respiratoire peut être due à la pollution, aux allergies diverses ou à une transmission héréditaire. L’asthme touche 9 % des enfants, et plus de 65 % des séjours à l’hôpital concernent des enfants de moins de 15 ans. L’asthme reste sous-diagnostiqué et insuffisamment traité. Souvent banalisé, l’asthme fait 900 morts par an en France.

Lors d’une crise, la paroi des bronches se gonfle, ce qui entraîne un rétrécissement de son diamètre et provoque des difficultés respiratoires. Ces symptômes peuvent également se manifester lors d’un effort physique ou d’émotions fortes telles que la colère ou la peur.

Dernièrement, une équipe de l’Inserm et du CNRS à démontrer que l’asthme allergique est déclenché par l’hyperactivité d’une protéine, l’interleukine 33. Réussir à bloquer ce mécanisme ouvrirait donc la voie à de nouveaux traitements.

L’Inserm organise à cette occasion le jeudi 3 mai un Facebook Live avec Bénédicte Jacquemin, chercheuse Inserm et spécialiste en pollution atmosphérique et santé respiratoire.

Mobilisés pour améliorer le diagnostic de cette maladie chronique et améliorer sa prise en charge, les chercheurs Inserm sont disponibles pour répondre à vos questions, notamment sur les facteurs de risques, sur l’évolution de cette maladie et sur les traitements actuels.

Mercredi 25 avril 2018 : Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Le paludisme est dû à un parasite du genre Plasmodium transmis à l’homme par les piqûres d’un moustique, l’anophèle femelle. Il peut aussi être transmis au cours d’une transfusion sanguine ou entre la mère et l’enfant à la fin de la grossesse.

En 2016, on a estimé le nombre de décès dus au paludisme à 445 000. La moitié de la population mondiale est exposée au risque de développer cette maladie, d’où la nécessité d’agir.

C’est justement afin de sensibiliser le grand public à cette maladie et d’accroître son implication dans la lutte contre le paludisme qu’est organisée chaque année, le 25 avril, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Cette année, le thème de la journée est « Prêts à vaincre le paludisme », l’occasion de mettre en avant les travaux de certains chercheurs qui luttent toute l’année pour combattre cette maladie.

Dominique Mazier et son équipe « identification et validation pré-clinique de nouvelles cibles thérapeutiques contre la malaria » (unité Inserm U 1135) s’intéressent au stade hépatique du développement du parasite à l’origine du paludisme. Le développement hépatique du parasite constitue une cible de choix pour un vaccin antipaludique, mais aucun vaccin efficace n’est encore disponible. L’équipe de Dominique Mazier cherche à identifier de nouveaux antigènes parasitaires exprimés durant ce stade, en particulier ceux exprimés à la surface de la cellule hépatique infectée, cible de lymphocytes T CD8+. Ils développent également de nouvelles approches expérimentales afin de caractériser les réponses immunes protectrices impliquant ces lymphocytes T CD8+

Les recherches de Françoise Benoit-Vical, directrice de recherche Inserm, et son équipe au laboratoire de Chimie de Coordination du CNRS, portent sur la compréhension des mécanismes de résistance de Plasmodium à l’artémisinine, le composé essentiel des traitements à visée antipaludique, et sur la recherche de nouveaux médicaments antipaludiques. Ils ont récemment démontré que les parasites résistants à cette classe de médicaments sont également résistants à la plupart des autres médicaments antipaludiques y compris à des composés comportant une structure chimique hybride initialement conçue pour éviter toute résistance.  Ces résultats laissent craindre une résistance croisée généralisée du parasite sur le terrain amenant à une véritable impasse thérapeutique.

L’unité Inserm U1257 « Réponses immunitaires chez les moustiques » de Stéphanie Blandin cherche à comprendre comment les moustiques se défendent contre les parasites afin d’exploiter cette réponse antiparasitaire pour lutter contre la transmission de la maladie.
Dans cette optique, le laboratoire travaille actuellement au développement de deux nouvelles molécules anti-paludiques qui visent à produire des médicaments empêchant la transmission. C’est un enjeu critique de la lutte contre le paludisme, puisque très peu des médicaments actuellement utilisés sont capables d’éliminer les formes du parasite transmissibles aux moustiques. Ainsi, même un individu guéri du paludisme peut conserver pendant une à deux semaines ces formes transmissibles dans le sang, parasites susceptibles d’être ingérés par un moustique lors d’une piqûre et donc de nouveau transmis à un individu.

Pour plus de détails sur la paludisme, consultez le dossier d’informations Inserm sur la thématique.

Pour plus d’informations sur la journée mondiale, consultez la page de l’OMS dédiée à ce sujet.

Semaine de la vaccination 2018

Du 23 au 29 avril 2018 va se tenir la 13ème semaine de la vaccination, campagne annuelle créée par l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qui entreprend de sensibiliser aux enjeux de la protection vaccinale.

Cette année, l’OMS met en avant la vaccination de chaque enfant pour « prévenir les maladies concernées et protéger leur vie ».

En France, cet évènement coordonné par le Ministère de la santé et Santé publique France aura plus particulièrement comme thème la vaccination du nourrisson. Ce sera l’occasion de continuer les actions pédagogiques sur la vaccination dans le contexte de l’extension des obligations vaccinales de l’enfant de moins de deux ans, entrée en vigueur le 1er janvier 2018.

Cette semaine vise à permettre une meilleure compréhension de ce qu’est la vaccination, tout en rappelant qu’elle est la meilleure prévention contre certaines maladies.

Retrouvez la note de l’Inserm qui fait le point sur les connaissances scientifiques relatives à la vaccination.

Le site de l’évènement : http://www.semaine-vaccination.fr/

Site sur la vaccination destiné au grand public : http://www.vaccination-info-service.fr/

Le calendrier vaccinal du ministère : http://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/vaccination/calendrier-vaccinal

Pour en savoir plus sur la semaine de la vaccination : http://inpes.santepubliquefrance.fr/semaine-vaccination/index.asp

Maladie de Parkinson : risque accru dans les zones agricoles

© Fotolia

À l’occasion de la journée mondiale Parkinson, une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) suggère un risque plus important de développer la maladie chez les personnes qui vivent dans des cantons agricoles.

Une étude nationale, publiée dans le BEH consacré à l’épidémiologie de la maladie de Parkinson en France et à laquelle participent deux chercheurs Inserm, Sofiane Kab et Alexis Elbaz (Inserm/Santé publique France), s’intéresse à l’incidence de la maladie de Parkinson en fonction des caractéristiques agricoles des cantons français.

Cette étude nationale confirme l’association entre la maladie de Parkinson et l’exposition professionnelle aux pesticides, déjà mise en évidence par plusieurs études, en analysant la base de données du Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie. Cela a permis de constater que l’incidence de maladie de Parkinson est plus élevée parmi les affiliés à la Mutualité sociale agricole, notamment les exploitants agricoles, que chez les affiliés aux autres régimes d’assurance maladie.
De plus, les résultats suggèrent que l’exposition non-professionnelle aux pesticides liée par exemple à une exposition environnementale pourrait elle aussi accroître le risque de développer la maladie de Parkinson. Le nombre de cas de maladie de Parkinson attribuable à l’exposition aux pesticides dépasserait donc l’exposition professionnelle.

Ces résultats doivent encore être confirmés par des études complémentaires.
Ils tendent néanmoins à confirmer que l’incidence de la maladie de Parkinson chez la population générale est plus élevée dans les cantons les plus agricoles, notamment viticoles.

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