- 2022
- Communiqués/dossiers - 18.10.2022
De courtes nuits de sommeil dès 50 ans augmenteraient le risque de développer plusieurs maladies chroniques
La multimorbidité, ou la présence de multiples affections chroniques chez la même personne, est un défi majeur de santé publique. Si la littérature scientifique a apporté les preuves cohérentes d’une association entre la durée du sommeil et le risque de développer différentes maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires et les cancers, aucune étude ne s’était intéressée jusqu’alors au lien entre le sommeil et la multimorbidité. Une équipe de recherche a examiné comment la durée du sommeil à 50, 60 et 70 ans est associée à l’évolution des maladies chroniques au cours du vieillissement chez 7 000 hommes et femmes. Ils ont trouvé une association robuste entre de courtes nuits de sommeil (inférieure ou égale à 5 heures) et un risque plus élevé de multimorbidité.
- Communiqués/dossiers - 11.10.2022
Dans le cerveau des procrastinateurs
Une équipe de chercheurs de l’Inserm, du CNRS, de Sorbonne Université et de l’AP-HP au sein de l’Institut du Cerveau à Paris vient de décrypter comment notre cerveau se comporte lorsque nous procrastinons. L’étude, menée chez l’humain, combine imagerie fonctionnelle et tests comportementaux et a permis aux scientifiques d’identifier une région du cerveau où se joue la décision de procrastiner : le cortex cingulaire antérieur. L’équipe a également mis au point un algorithme permettant de prédire la tendance à la procrastination des participants. Ces travaux sont publiés dans Nature Communications.
- Communiqués/dossiers - 10.10.2022
Prévention des démences chez les seniors : la méditation toujours à l’étude
La méditation comme outil de prévention des démences et d’amélioration de la santé mentale et du bien-être des personnes âgées est l’une des pistes explorées par le programme de recherche européen Medit-Ageing, coordonné par l’Inserm. Dans le cadre de ce programme, des chercheurs ont observé l’impact d’un entraînement à la méditation de 18 mois sur certaines structures cérébrales impliquées dans la régulation de l’attention et des émotions, chez des personnes en bonne santé de plus de 65 ans. Leurs résultats témoignent d’un impact positif sur les capacités de régulation attentionnelles et socio-émotionnelles, mais ne montrent pas de bénéfices significatifs de la méditation sur le volume et le fonctionnement des structures cérébrales étudiées par rapport aux groupes contrôles. Ils invitent cependant à poursuivre les travaux de recherche sur l’ensemble du cerveau, sur des temps plus longs et avec davantage de participants.
- Communiqués/dossiers - 06.10.2022
Enquête nationale périnatale : résultats de l’édition 2021
Les enquêtes nationales périnatales (ENP) sont réalisées à intervalles réguliers depuis près de 30 ans ont pour objectif de fournir des indicateurs fiables qui permettent de surveiller l’évolution de la santé périnatale et d’orienter les politiques publiques relatives à la prévention et à la prise en charge au cours de la grossesse, de l’accouchement et de la période de post-partum en France. Jusqu’ici, cinq enquêtes avaient déjà eu lieu, en 1995, 1998, 2003, 2010 et 2016.
- Communiqués/dossiers - 05.10.2022
Kétamine et dépression : un mécanisme de l’effet antidépresseur dévoilé
Des chercheurs ont identifié l’un des mécanismes d’action de la kétamine qui permet d’expliquer ses effets antidépresseurs.
- Communiqués/dossiers - 05.10.2022
Immunothérapie et cancer : la découverte d’un biomarqueur soluble dans le sang fait avancer la thérapie personnalisée
Une équipe de recherche a mis en évidence, non seulement l’existence d’un mécanisme qui permet à certaines cellules tumorales dérivées du cancer du rein de survivre à l’action du système immunitaire mais également l’existence d’un biomarqueur soluble dans le sang, CD27, caractéristique de certaines formes de cancer.
- Communiqués/dossiers - 05.10.2022
Nouvelles pistes pour réduire les complications à long terme chez les enfants nés prématurés
Les enfants nés prématurément ont un risque plus élevé de souffrir de troubles cognitifs et sensoriels mais aussi d’infertilité à l’âge adulte. En menant des travaux sur une maladie rare, des scientifiques de l’Inserm ont découvert le rôle clé d’une enzyme et le potentiel thérapeutique du neurotransmetteur qu’elle synthétise – le monoxyde d’azote – pour réduire le risque de complications à long terme en cas de prématurité.
- Communiqués/dossiers - 30.09.2022
AVC : nouvelles perspectives d’innovation thérapeutique et de prédiction de risques
Une grande étude génomique internationale sur les accidents vasculaires cérébraux a permis de révéler de nouveaux gènes impliqués dans la genèse de cette maladie.
- Communiqués/dossiers - 23.09.2022
Décryptage d’un mécanisme favorisant l’infection par le cytomégalovirus chez la femme enceinte
Très répandu dans la population humaine et la plupart du temps inoffensif, le cytomégalovirus devient très dangereux pour le fœtus lorsqu’il est contracté durant une grossesse. Pourtant, les mécanismes de cette infection congénitale sont encore assez peu compris. Pour la première fois, des scientifiques de l’UT3 – Paul Sabatier, de l’Inserm et du CNRS à l’Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires (Infinity), en collaboration avec plusieurs autres laboratoires français1, ont observé en détail un nouvel aspect de l’infection impliquant des médiateurs placentaires encore inexplorés : les vésicules extracellulaires.
- Communiqués/dossiers - 22.09.2022
Maladie de Huntington : restaurer la transmission neuronale à la naissance pourrait prévenir l’apparition de la maladie à l’âge adulte
Si les symptômes de la maladie de Huntington se manifestent généralement entre 30 et 50 ans, des travaux ont montré que la maladie impactait le développement cérébral dès le stade embryonnaire. Une équipe de chercheuses et chercheurs de l’Inserm et de l’Université Grenoble Alpes, au sein du Grenoble Institut des Neurosciences, a mis en évidence, chez la souris, un impact de la maladie sur la qualité de la transmission nerveuse dans certains neurones très tôt après la naissance avec des conséquences anatomiques et comportementales. Ces travaux montrent aussi l’intérêt d’un traitement précoce avec une molécule favorisant la transmission nerveuse, qui restaure les défauts néonataux observés et retarde l’apparition de la maladie à l’âge adulte.