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Signature d’un accord de recherche franco-japonais

A l’occasion de la visite du Premier Ministre, M. Valls et du lancement de l’année de l’innovation France-Japon, l’Inserm signe un partenariat de recherche contre le virus Ebola avec St. Luke’s International University.

En présence des premiers Ministres français Manuel Valls et japonais Shinzō Abe, du ministre de l’économie Emmanuel Macron et du secrétaire d’état à la recherche Thierry Mandon ; l’Inserm et St. Luke’s International University viennent de signer un accord de recherche contre le virus Ebola.

Cet accord concerne le développement de la molécule antivirale Favipiravir dans le traitement de l’infection par Ebola. Cette molécule antivirale, initialement développée par le laboratoire Toyama du groupe Fujifilm a été évaluée par l’Inserm dans un accord de partenariat avec la firme japonaise et les autorités guinéennes lors de l’épidémie récente par Ebola en Guinée. Les résultats prometteurs ont conduit les autorités guinéennes à permettre l’accès des malades atteints d’Ebola à ce traitement.

Afin de poursuivre les recherches sur cette molécule dans la perspective de mise au point d’un traitement, l’Inserm et St. Luke’s International University, désignée comme opérateur par les autorités japonaises concernées, ont conclu un accord tourné principalement autour de la recherche préclinique. Le montant total alloué dans le cadre de cette collaboration s’élève à environ 1M€ pour la partie japonaise et consiste à financer la recherche conduite par l’Inserm notamment dans son laboratoire de haute sécurité Inserm/Jean Mérieux de Lyon.

Suite aux déclarations conjointes des Premiers Ministres français et japonais, les Pr Yves Lévy, Président Directeur général de l’Inserm, et Pr Tsuguya Fukui, président St. Luke’s International University se sont félicités de cette collaboration franco-japonaise

M. Lévy a déclaré : « L’accord qui vient d’être signé permettra à l’Inserm de progresser encore davantage dans la lutte contre Ebola en évaluant la dose de Favipiravir optimale pour une protection élargie des populations menacées par le virus. C’est un apport essentiel pour la recherche d’excellence sur Ebola réalisée au sein des laboratoires de l’Inserm »

ENS@T-HT, lancement d’un projet Europe H2020 coordonné par l’Inserm visant à améliorer le diagnostic et le traitement de l’hypertension artérielle

Des scientifiques provenant de 6 pays, réunis au sein du projet ENS@T-HT mettent en commun leur expertise afin d’améliorer le diagnostic et la prise en charge thérapeutique de l’hypertension artérielle primaire et secondaire par une approche axée sur les « omiques ». Le projet ENS@T-HT, coordonné par Maria-Christina Zennaro, Directrice de recherche à l’Inserm (Centre de recherche Cardiovasculaire de Paris), a été officiellement lancé ce mois-ci à Paris et durera 5 ans.

L’hypertension touche jusqu’à 45 % de l’ensemble de la population et cause 9,4 millions de décès par an dans le monde. Même de légères augmentations de la tension artérielle sont associées à des risques accrus d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque. Cependant, malgré l’existence d’un large éventail de traitements disponibles, la tension artérielle n’est toujours pas contrôlée comme il se doit chez de nombreux patients.

S’ils étaient correctement diagnostiqués, environ 10 % des cas actuels d’hypertension pourraient être traités et soignés. Cela concerne notamment les troubles de la glande surrénale qui accroissent la production d’hormones ayant une incidence sur la pression sanguine. L’identification précise de ces troubles est essentielle à une bonne prise en charge de la maladie sous-jacente et pour prévenir les complications cardiovasculaires. Cependant, en raison de la complexité du diagnostic, il peut se passer des années avant que ces maladies ne fassent l’objet d’un traitement approprié, ce qui expose les patients à des risques cardiovasculaires et métaboliques accrus ainsi qu’à une baisse de leur qualité de vie.

Le projet ENS@T-HT est un projet de recherche sur 5 ans mené dans le cadre d’Europe H2020 dont l’objectif est de s’attaquer à ces problèmes. Il est financé à hauteur de 7,6 millions d’euros et regroupe 13 institutions universitaires de France, d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de l’Australie.

L’objectif principal est de développer un programme permettant d’améliorer le diagnostic de différentes formes d’hypertension d’origine surrénalienne, de mettre au point des traitements curatifs et de prévenir les complications.

 Pour ce faire, différentes techniques de pointe axées sur les « omiques » seront utilisées afin d’identifier dans le sang des patients des biomarqueurs qui permettent de définir une signature spécifique correspondant à leur pathologie. Les biomarqueurs utiles permettront également de stratifier les patients afin d’identifier ceux qui sont les plus susceptibles de bénéficier de traitements donnés et ainsi de maximiser l’efficacité et le rapport coût-efficacité des traitements.

Maria-Christina Zennaro, coordinatrice du projet ENS@T-HT (Unité 970 de l’Inserm, Centre de recherche Cardiovasculaire de Paris) affirme : « Ce projet repose sur une double ambition : premièrement, nous voulons définir des biomarqueurs obtenus à partir des « omiques » et valider leur précision dans le diagnostic de patients touchés par des formes d’hypertension d’origine surrénalienne. Deuxièmement, et c’est ce qu’il y a de plus important pour les patients, nous voulons utiliser ces biomarqueurs pour accélérer et optimiser le diagnostic et la prise en charge de ces pathologies. Ensuite, nous pouvons procéder à la stratification des patients susceptibles de bénéficier le plus d’un traitement ciblé spécifique ».

Davantage de détails sur le projet ENS@T-HT, un projet en plusieurs étapes reposant sur un accès à des cohortes exceptionnelles de patients en Europe

— Lors d’une phase initiale exploratoire, les partenaires définiront des signatures obtenues à partir des « omiques » correspondant à des patients souffrant de PA, PPGL et CS grâce à la modélisation bioinformatique de grands ensembles de données provenant de plateformes multiples.
— Les signatures seront validées en tant que biomarqueurs de stratification en établissant des valeurs et une variabilité de référence chez des sujets témoins en bonne santé.
— Elles seront ensuite utilisées dans une étude clinique prospective afin d’identifier des formes endocriniennes d’hypertension et de stratifier les patients souffrant d’hypertension artérielle. L’utilité et le rapport coût-efficacité de cette approche seront évalués en fonction des critères de référence actuels en matière de résultats et de coûts.
Le projet ENS@T-HT est basé sur l’exploitation de cohortes exceptionnelles de patients souffrant de PA, de PPGL et de CS recrutés par des centres de référence en matière de troubles de la surrénale organisés au sein du Réseau européen pour l’étude des tumeurs de la surrénale ENS@T (www.ensat.org). Le projet ENSAT-HT s’appuiera sur la collaboration prospective de six Centres d’excellence de la Société européenne de l’hypertension (European Society of Hypertension – ESH http://www.eshonline.org/), ce qui permettra de disposer de capacités exceptionnelles en matière de recrutement et d’étude d’une grande cohorte de patients souffrant d’hypertension.

Site web : http://www.ensat-ht.eu/

L’Inserm et CentraleSupélec signent un accord cadre

Le double objectif de cette nouvelle collaboration entre L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et CentraleSupélec est de former des profils d’ingénieurs mieux intégrés dans les laboratoires de recherche et des biologistes plus impliqués dans l’innovation technologique. Les 2 établissements souhaitant irriguer leurs actions communes par l’innovation et l’esprit d’entreprendre, la création d’entreprises sera également une dimension du programme mis en place.

Dès 2015, des collaborations scientifiques seront mises en place entre l’Inserm et Centrale Supélec sur la base de priorités scientifiques identifiées conjointement par les deux établissements. Pour démarrer ce partenariat, l’Inserm et CentraleSupélec souhaitent s’investir sur les thématiques suivantes :

– modélisation mathématique, base de données, imagerie

– microscopie, nano technologie pour la biologie.
Signature Inserm/CentraleSupélec

Signature de l’accord-cadre au siège de l’Inserm, entre le professeur Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm et Hervé Biausser, Directeur de l’Ecole CentraleSupélec, le 21 septembre 2015, Paris. ©Inserm/Heidinger, Jean-Marie

Des projets basés sur ces thématiques prioritaires seront identifiés par les chercheurs des 2 établissements afin de déployer leurs complémentarités et faire avancer le front des connaissances au service d’enjeux aussi majeurs que le cancer ou les neurosciences.  Ces projets, donneront lieu à des sujets exploratoires proposés aux étudiants au cours de leur cursus de formation. Ainsi les élèves ingénieurs seront au plus près de l’innovation dans un domaine au cœur du progrès humain, aux côtés de chercheurs reconnus internationalement pour leur expertise dans les technologies pour la santé. Le volet pédagogique sera complété par un double programme d’accueil d’étudiants en apprentissage dans les laboratoires de l’Inserm et de personnels Inserm dans des modules de formation proposés par CentraleSupélec notamment dans le domaine de l’entreprenariat et de la création d’entreprises via la filière Centrale Entrepreneur.

Pour Yves Levy, Président-directeur général de l’Inserm, cette signature reflète un paysage de la recherche française dynamique et pluridisciplinaire. 

« Je suis convaincu qu’il faut former et attirer des ingénieurs à la biologie et la médecine tout comme les biologistes et médecins doivent plus s’impliquer dans l’innovation technologique. Aujourd’hui, la recherche en sciences de la vie ne saurait se concevoir sans l’apport des domaines tels que la physique, les mathématiques, la technologie. Je me félicite donc de cette collaboration avec CentraleSupélec, qui préfigure un avenir prometteur pour la recherche française en sciences de la vie. »

Les congrès des Apprentis Chercheurs, spécialité « addictions », dans 5 villes de France

Pendant toute l’année scolaire, 38 collégiens et lycéens ont été accueillis chaque mois dans 9 laboratoires de neurosciences spécialisés dans l’étude des addictions. Objectif : modifier le regard des jeunes Apprentis Chercheurs sur la face cachée des drogues (alcool, tabac, cannabis, etc…) et des addictions et les former aux démarches et aux métiers de la recherche. A partir du 1er juin prochain, les « Apprentis Chercheurs » présenteront leurs recherches lors de 5 congrès organisés à Marseille (1er juin), Amiens (2 juin), Paris (3 juin), Bordeaux (4 juin), Poitiers (9 juin).


Le programme MAAD (Mécanismes des addictions à l’alcool et aux drogues), lancé par l’Inserm avec le soutien de la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et les conduites addictives), est fondé sur une approche de type « éducation scientifique », destinée à renforcer les connaissances des jeunes sur ces produits, à travers une initiation à la démarche scientifique.

Neuf laboratoires de recherche[1] spécialisés dans la physiopathologie des addictions ont accueilli un mercredi par mois deux binômes constitués d’un collégien de 3ème et d’un lycéen de 1ère. Encadrés par un chercheur senior, les adolescents ont mené un programme de recherche, réalisé les expériences et interprété les données. Ces congrès vont permettre à ces « Apprentis Chercheurs » de partager leurs résultats. L’audience sera composée de leurs camarades de classe, de leurs parents, de leurs enseignants, etc.

Programme :

À Paris, le congrès se tiendra le mercredi 3 Juin 2015 à 18h, au Ministère de l’Agriculture, Salle Gambetta
(78 rue de Varennes, Paris 5ème).
Inscription obligatoire via acmaad.tumblr.com ou en contactant moc.liamg@ossa.rspa

Danièle Jourdain-Menninger présidente de la MILDECA ouvrira la manifestation.

Les présentations des « Apprentis Chercheurs » seront suivies d’une conférence-débat intitulée « Nicotine et prise de décision » animée par Philippe Faure, chercheur CNRS à l’UMR 7102.

À Marseille le lundi 1er Juin, 18h30

À Amiens le mardi 2 Juin, 18h

À Bordeaux le jeudi 4 Juin, 18h30

À Poitiers le mardi 9 Juin, 18h

Ces congrès ouverts à tous sont gratuits.

La consommation par les jeunes de produits psycho-actifs (alcool, tabac, cannabis etc…) est une préoccupation constante des autorités de santé car il est désormais acquis que la consommation précoce, sur un cerveau en développement, est un facteur favorisant le risque de développer une dépendance à l’âge adulte. Ce dispositif de sensibilisation à la toxicité des drogues se veut innovant dans le paysage des actions de prévention plus classiques (spots radio, vidéo clips télé, journaux, mini-conférences au sein d’établissements scolaires).

[1] Les neuf laboratoires participants sont : Amiens : Inserm ERI 24, Mickaël Naassila ; Bordeaux : Inserm U862 Neurosciences Magendie, Véronique Deroche ; CNRS UMR 5287, Martine Cador / Stéphanie caillé-Garnier ; Marseille : Institut Neurobiologie de la méditerrannée, Olivier Manzoni ; UMR 7289 CNRS Laboratoire de Neurobiologie de la Cognition, Christelle Baunez ; Paris : Inserm UMR 894, Laurence Lanfumey, Nicolas Ramoz Inserm UMR-S 839 Institut du Fer à Moulin, Denis Hervé, Marika Nosten-Bertrand, Manuel Mameli ; CNRS UMR 7102, Philippe Faure ; Poitiers : Laboratoire de Neurosciences Expérimentales et Clinique Inserm U1084, Marcello Solinas.

Finale du concours FameLab : 10 jeunes scientifiques relèvent le défi !

Après des sélections en région et une Masterclass au CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, les dix finalistes du concours FameLab montreront l’étendue de leur talent oratoire à la Cité des sciences et de l’industrie le vendredi 22 mai, à 18h30.

Les candidats auront chacun trois minutes pour expliquer un concept scientifique, technique ou mathématique sur scène. Munis des accessoires de leur choix, ils devront convaincre un jury de leur capacité à communiquer leurs travaux de recherche tout en étant accessible aux non-spécialistes.

Florence Porcel, animatrice, comédienne et auteure, animera la soirée accompagnée de professionnels des sciences, de la communication et des médias :

Claudie Haigneré, Conseillère auprès du Directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), ex Présidente d’Universcience,

Cécile Lestienne, Directrice de la rédaction, magazine Pour la Science,

Roland Lehoucq, Astrophysicien, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

Le public pourra voter pour son candidat préféré. Le lauréat, choisi par le jury, participera ensuite à la grande finale internationale, organisée le 4 juin à Cheltenham, au Royaume-Uni.

Les finalistes de FameLab France

Ils sont doctorant(e)s, assistant(e)s de recherche, assistant(e)s ingénieur, étudiants, et viennent de toute la France pour partager leur passion des sciences.

Leurs sujets d’étude touchent des domaines divers et variés de la recherche scientifique : physique, chimie, biologie et même histoire. Lors de la finale, les candidats vous parleront de sauvegarde des espèces animales, d’hydrophobie des nénuphars, de troubles psychiatriques, ou encore de monnaie médiévale.

Ils participent à FameLab pour :

  • Relever le défi des 3 C : contenu, clarté et charisme,
  • Faire connaître leurs travaux de recherche.

Quentin Vincent, épidémiologiste, membre du laboratoire de génétique humaine des maladies infectieuses de l’Institut Imagine, à Paris, représentera l’Inserm lors de cette finale.

Selon ce jeune médecin spécialisé en santé publique, partager les progrès de la science avec des non-spécialistes est à la fois essentiel, et amusant.

Affiche famelab FINALE 2015
Pour en savoir plus

Propulsée cette année par le British Council, la deuxième édition française de FameLab réunit de nombreux partenaires institutionnels, académiques et associatifs : Amcsti, Inserm, CNES, CEA, CERN et Ifremer.

Créé en 2005 par le Festival de Cheltenham en partenariat avec l’agence britannique de l’innovation, FameLab soutient les jeunes scientifiques et ingénieurs dans une démarche de communication des sciences.

Événement accessible sur inscription uniquement

Plus d’informations sur le concours sur le site du British Council

FameLab sur les réseaux sociaux : @FameLabFrance  #FameLabFr

La Fondation Bettencourt Schueller dévoile le palmarès varié et audacieux de ses prix scientifiques

La Fondation Bettencourt Schueller dévoile le palmarès varié et audacieux de ses prix scientifiques qui, pour un montant global de 1,9 million d’euros, récompensent la recherche biomédicale de haut niveau.

Les projets des principaux lauréats récompensés sont marqués par l’originalité des thèmes, l’enthousiasme, la prise de risque appliquée à la santé humaine et une grande diversité de champs disciplinaires en recherche biomédicale.

« En matière de recherche, il faut de la passion, de la créativité, du travail, du temps… et un peu de chance », déclare le Professeur Hugues de Thé, nouveau président du conseil scientifique de la Fondation. En témoignent les personnalités et les travaux des six principaux lauréats, qui se rattachent cette année aux disciplines suivantes :

  • les neurosciences:

– éclairer le fonctionnement de la mémoire jusqu’à l’échelle du neurone pour révéler ce qui rend unique le comportement de chaque individu ;
– explorer le fonctionnement du cerveau in vivo, en activant sélectivement des neurones avec de la lumière ;
– explorer au cœur des neurones les mécanismes de la maladie de Huntington.

  • l’immunologie et la microbiologie :

– caractériser des virus géants pour remettre en cause les fondements de la virologie ;
– dessiner l’arbre généalogique des cellules immunitaires.

  • la biologie cellulaire :

– forcer la destinée des cellules souches en modulant leur environnement.

Les 20 lauréats de ce palmarès ont été honorés lors de deux cérémonies distinctes.

Le 7 avril 2015 à l’Institut de France, Françoise Bettencourt Meyers, présidente de la Fondation, a remis les prix Coups d’élan pour la recherche française en présence des deux partenaires de la Fondation que sont l’Inserm et le CNRS ainsi que d’éminents représentants de la communauté scientifique française. Ils ont été attribués à quatre laboratoires de recherche publique de premier plan, et sont destinés à optimiser les infrastructures et les conditions de travail des chercheurs : réaménagement, rénovation, acquisition de matériels… Ils permettent également aux laboratoires de bénéficier d’une aide au fonctionnement.

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© Christophe Petit Tesson / CAPA Pictures

Au premier plan de gauche à droite : Valentina Emiliani, Laboratoire Neurophotonique, Centre universitaire des Saints Pères, CNRS / Université Paris Descartes, lauréate ; Catherine Jessus, directrice de l’Institut des sciences biologiques du CNRS ; Frédéric Saudou, Grenoble Institut des Neurosciences, Inserm / Université Joseph Fourier / CHU de Grenoble, lauréat ; Chantal Abergel, Laboratoire Information génomique et structurale, Institut de Microbiologie de la Méditerranée, CNRS / Université Aix-Marseille ; Yves Levy, président-directeur général de l’Inserm.

Au second plan de gauche à droite : Olivier Brault, directeur général de la Fondation ; Hugues de Thé, président du conseil scientifique de la Fondation ; Manuel Théry, Institut Universitaire d’Hématologie, Hôpital Saint-Louis, Inserm / CEA, lauréat.

A ce jour, 50 laboratoires français et plus de 500 chercheurs ont déjà bénéficié des Coups d’élan pour la recherche française, dont le montant unitaire est de 250 000 euros.

Le 8 avril 2015, les autres prix de la Fondation ont été remis au cours d’une cérémonie au domicile de Liliane Bettencourt, présidente d’honneur de la Fondation :

Scott Waddell, professeur de neurobiologie à l’Université d’Oxford, a reçu le prix Liliane Bettencourt pour les sciences du vivant. La dotation du programme ATIP-Avenir a été remise à Leïla Perié (Unité physico-chimie Curie, CNRS / UPMC / Institut Curie) qui, de retour en France, va créer son équipe de recherche à l’Institut Curie, à Paris. Les prix pour les jeunes chercheurs ont été décernés à 14 jeunes chercheurs en sciences et/ou en médecine pour leur permettre d’effectuer leur stage post-doctoral dans les meilleurs laboratoires étrangers.

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© Christophe Petit Tesson / CAPA Pictures

Au premier plan de gauche à droite :Pr. Nicole Le Douarin, membre du conseil scientifique de la Fondation, Fred Etoc, lauréat, Pr. Alain Pompidou, membre du conseil scientifique, Pr. Hugues de Thé, président du conseil scientifique, Pr. Emiliana Borrelli, membre du conseil scientifique, Scott Waddell, lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour les sciences du vivant, Olivier Brault, directeur général de la Fondation, Françoise Bettencourt Meyers, présidente de la Fondation, Jean-Pierre Meyers , vice-président de la Fondation, Liliane Bettencourt, présidente d’honneur de la Fondation, Nicolas Meyers, membre du conseil d’administration de la Fondation.

Au second plan de gauche à droite :Mandy Muller, Grégory Franck, Hervé Turlier, Paul Monnier, Edouard Hannezo, Denis Jallet, Jean-Rémi King, Paul Blanche, Fanny Langlet, Maël Lebreton, Séverine Martini, Sébastien Paque, lauréats du Prix pour les jeunes chercheurs ; Dr. Marcel Méchali, Pr. Alain-Jacques Valleron, Pr. Cédric Blanpain, membres du conseil scientifique de la Fondation ; Armand de Boissière, secrétaire général de la Fondation.

Fondation Bettencourt Schueller / Soutenir le déploiement des talents pour contribuer au bien commun

La Fondation Bettencourt Schueller met en œuvre la mission qui lui a été confiée il y a vingt-cinq ans par ses fondateurs, André et Liliane Bettencourt et leur fille Françoise Bettencourt Meyers : « donner des ailes au talent » pour contribuer à la réussite et au rayonnement de la France.

Cette mission s’exprime dans trois domaines d’engagement : les sciences de la vie, la culture et la solidarité. Elle est portée par des convictions qui définissent un esprit et des façons de travailler, pour l’intérêt général, sans but lucratif et dans un objectif de responsabilité sociale.

Depuis 1990 ce sont 332 prix scientifiques qui ont été attribués et plus de 5000 chercheurs encouragés. Au total, la Fondation Bettencourt Schueller a attribué 257 millions d’euros de dons cumulés dans le domaine des sciences du vivant.

Pour en savoir plus : www.fondationbs.org

La revue médecine/sciences (m/s) fête ses 30 ans

A l’occasion des 30 ans de la revue médecine/sciences, un colloque, intitulé « 30 ans déjà », est organisé le jeudi 12 mars à l’Institut Pasteur par l’Inserm et l’éditeur EDK/EDP/sciences sur le thème « Comment lit-on, pourquoi écrit-on, comment traitons-nous et traiterons-nous les avancées biomédicales pensées en Français dans médecine/sciences ? »

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La revue médecine/sciences (m/s) est le vecteur mensuel, en français, de l’excellence de la recherche dans les sciences biologiques, médicales et en santé. Revue de synthèse et de formation, elle offre à ses lecteurs une grande diversité de textes sur les avancées de la recherche biologique et médicale nationale et internationale.

La revue médecine/sciences (m/s) aujourd’hui

L’Inserm, propriétaire du titre, poursuit la mission qui a été confiée à médecine/sciences dès son origine et clairement résumée dans son titre : un flux continu entre « sciences » en tant que production de connaissances et « médecine », elle-même source de connaissances ; m/s est la revue de transmission des savoirs et de formation universitaire, unique en son genre et sans doute sans équivalent en Europe. Dans sa dimension politique et internationale francophone, elle se situe au cœur de la science et de la médecine d’aujourd’hui, avec une perception sociale de plus en plus marquée.

La revue, format papier et format électronique est réalisée depuis l’origine en France[1].
médecine/sciences est en accès libre un an après parution. Au cours de la première année de parution l’accès aux articles est réservé aux abonnés, majoritairement des scientifiques via leurs organismes de recherche (Inserm, CNRS, EFS..) ou leurs universités (Laval, Sherbrooke, Liège..).
Une base des archives de m/s, réalisée par l’Inserm, sur le site iPubli, offre l’accès libre aux archives de la revue, à l’exception de l’année en cours, dont les numéros sont accessibles sur le site de l’éditeur.

Une croissance constante de la fréquentation du site et du nombre de téléchargement d’articles est observée au cours des trois dernières années. En 2014, la fréquentation du site était la suivante : sur un mois, 11 700 utilisateurs uniques (45% de consultations de France, ensuite Etats-Unis et Chine) ; 120 000 téléchargements d’articles en PDF par an. L’analyse des origines de connexion suggère une fréquentation moitié française et moitié reste du monde.

 Brève histoire d’une éclatante réussite

A tout début des années 1980, les programmes d’actions lancés par le gouvernement de la République française et le gouvernement du Québec ont conduit à la création de médecine/sciences (m/s), revue internationale de recherche biomédicale de synthèse en langue française.
C’est le professeur Jean Hamburger, initiateur et fervent adepte du projet, entouré d’une équipe de jeunes chercheurs et chercheurs-cliniciens (Xavier Bertagna, Laurent Degos, Serge Erlinger, Jean-Pierre Grünfeld, Axel Kahn, Claude Matuchansky) qui en précisera le contenu.
Quatre rubriques : un éditorial, des articles de synthèse constituant le corps de la revue, des nouvelles scientifiques, des notes de recherche originales.
Les institutions de recherche et d’enseignement supérieur vont ainsi se mobiliser pour la « Promotion du français, langue scientifique, et diffusion de la culture scientifique et technique », un des sept programmes mobilisateurs de la loi d’orientation et de programmation pour la recherche et le développement technologique de la France.
Un protocole d’entente international entre le gouvernement de la République française et le gouvernement du Québec est signé en mai 1984.
m/s est lancée, en France, en mars 1985 par Hubert Curien, ministre de la Recherche et de la Technologie et, au Québec, par Bernard Landry, ministre des Relations internationales.
Le protocole sera régulièrement renouvelé jusqu’en février 2006. A cette date, le titre de m/s devient propriété de l’Inserm.

Le contenu

  • Une partie Magazine, reflet de l’actualité scientifique (une douzaine d’articles) ;
  • Des Synthèses (6 à 8 par numéro), articles de fond dressant l’état des lieux sur une question scientifique, rédigés par des auteurs spécialistes du domaine ;
  • Un Forum accueillant des textes variés d’histoire des sciences, de réflexion sur des questions de société, de sciences sociales et de santé publique, des faits et chiffres, ou des réactions à des articles publiés, tous rédigés avec une grande liberté d’expression ;
  • Des analyses critiques et de comptes rendus d’ouvrages.

En outre, m/s publie au moins un Numéro spécial par an, et une ou des Séries thématiques constituées d’articles se déclinant sur plusieurs numéros, états de l’art complet sur un sujet médical en pleine expansion.

Le public de médecine/sciences 

Chercheurs, hospitalo-universitaires, médecins, enseignants et, surtout, étudiants, doctorants et post-doctorants.

Les membres fondateurs franco-québécois de médecine/sciences

Pour la France : ministère des Affaires étrangères ; ministère de la Recherche et de la Technologie ; ministère de l’Education nationale (DBMIST) ; Inserm ; CNRS ; Haut comité de la langue française, puis Délégation à la langue française.

Pour le Québec : ministère des Relations internationales ; Conseil de la langue française ; Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ) ; ministère de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie.

[1] Dans le cadre d’un contrat de délégation de service public (DSP) engagé par l’Inserm avec un éditeur privé, successivement Flammarion Médecine, John Libbey, Masson, EDK depuis 2002 et EDK//EDP Sciences depuis 2012.

Classement 2014 de l’Office européen des brevets : l’Inserm 6e déposant français, 1er déposant académique européen en recherche biomédicale

L’Inserm, secondé par sa filiale Inserm Transfert, progresse encore dans le classement 2014 des déposants français de brevets établi par l’Office européen des brevets (OEB). L’Inserm se positionne comme le 6e déposant français (toutes organisations et tous secteurs confondus), le 4e déposant européen dans le secteur « Biotechnologie » et le 5e déposant européen dans le secteur « Pharmaceutiques »[1].

Toujours selon le classement 2014 de l’Office européen des brevets, 227 demandes de brevets ont été déposées au nom de l’Inserm, confortant sa position par rapport aux années précédentes de premier organisme académique européen en recherche biomédicale. Au plan français, l’Inserm gagne cinq places par rapport au classement OEB 2012 (11e position en 2012, 6e place cette année).

« Ce classement reflète une stratégie de recherche innovante dont la protection est l’une des pièces maîtresses pour favoriser son transfert industriel au bénéfice des patients et de la société », se félicite Yves Lévy, PDG de l’Inserm.

A l’heure actuelle, l’Inserm détient un portefeuille de brevets de 1279 familles de brevets (+102% depuis 2006). Inserm Transfert, qui est en charge de la stratégie de la propriété intellectuelle de l’Inserm, de la gestion et de la commercialisation du portefeuille a rédigé et déposé en 2014 plus de 50% des demandes de brevets et licencié 26,5% du portefeuille auprès de partenaires industriels français et mondiaux (grands  groupes industriels en santé, ETI, PME ou start-ups).

« Le portefeuille très diversifié de l’Inserm, qui couvre les grands domaines pathologiques avec des applications en diagnostic et développement thérapeutique, constitue un vivier d’opportunités pour les partenaires industriels à des stades précoces de l’innovation. Ceci explique en grande partie la position actuelle de l’Inserm dans le classement de l’OEB. », commente Pascale Augé, Présidente du Directoire d’Inserm Transfert.

Brevets

© Inserm Transfert, au 1er janvier

A propos de l’Inserm  – www.inserm.fr

L’Inserm, Institut national de la santé et de la recherche médicale, est, depuis 1964, le seul organisme public français dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine avec près de 13 000 chercheurs, ingénieurs et techniciens et quelque 300 laboratoires de recherche. L’Institut se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient et mène une recherche multithématique qui permet l’étude de toutes les maladies, des plus fréquentes aux plus rares. L’Inserm est membre fondateur d’Aviesan*, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé créée en 2009.
* Autres membres fondateurs d’Aviesan : CEA, CNRS, CHRU, CPU, INRA, INRIA, Inserm, Institut Pasteur, IRD

A propos d’Inserm Transfert – www.inserm-transfert.fr

Filiale de droit privé de l’Inserm fondée en 2000, Inserm Transfert SA gère l’intégralité de la valorisation et du transfert des connaissances issues des laboratoires de recherche de l’Inserm vers l’industrie, de la déclaration d’invention au partenariat industriel. Inserm Transfert propose aussi ses services dans le montage et la gestion de projets européens et internationaux, de projets de grande envergure en épidémiologie et en santé publique. Elle gère une enveloppe de 2 M € dédiée à la preuve de concept. Enfin, Inserm Transfert soutient également les entrepreneurs dans le secteur des biotechnologies, en partenariat avec Inserm Transfert Initiative, une société d’amorçage au capital de 39,7 millions d’euros dédiée aux sciences de la vie.

[1] Sources : www.epo.org ; Conférence de presse : cliquez ici ; Rapport annuel : cliquez ici

Choc santé : L’Inserm lance sa collection de livres à destination du grand public

En partenariat avec les éditions du Muscadier, l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) crée une collection d’ouvrages visant à informer le public sur les questions de santé. En 128 pages, ces livres font la synthèse des résultats les plus récents des recherches menées par l’Institut. Ils s’adressent aussi bien aux patients et à leurs familles qu’aux soignants.

La collection

Chacun aspire à une bonne santé. Alimentation, activité physique, hygiène de vie en général sont devenues des préoccupations significatives pour une majeure partie d’entre nous. En matière de traitement et de prévention, les progrès scientifiques de ces dernières décennies ont ouvert des perspectives sans précédent. Toutefois, nous ne savons pas toujours où trouver l’information la plus pertinente d’autant que, dans ce domaine en particulier, on entend ou on lit souvent tout et son contraire.

Qui croire ? Comment s’y retrouver ?
La collection Choc santé a pour ambition de rendre accessibles au plus grand nombre les connaissances acquises par l’Inserm qui, depuis maintenant plus de 50 ans, organise la recherche publique dans le domaine de la santé. Le lecteur y trouvera non seulement les avancées médicales les plus récentes, mais également des conseils pratiques qui lui permettront d’améliorer sa santé et celle de ses proches.

Deux premiers titres chocs : Alzheimer et la dépression

La recherche médicale avance à grands pas et accomplit des progrès notables, souvent porteurs d’espoirs, dans de nombreux domaines. Synthèse des connaissances les plus récentes sur l’Alzheimer et sur la dépression, ces deux ouvrages permettront à chacun de mieux comprendre la maladie, et d’améliorer les conditions de vie des patients et de leurs proches.
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Alzheimer : fatalité ou espoir ?

Le livre
Nous connaissons presque tous une personne touchée par la maladie d’Alzheimer. Pourtant, cette pathologie – dont les conséquences sont souvent dramatiques, tant pour le malade que pour son entourage – reste mal connue de la plupart d’entre nous. Quelles sont ses causes ? ses symptômes ? Comment la déceler, puis la suivre ? Quand le diagnostic est-il possible et souhaitable ? Quels sont les traitements disponibles ? Comment évolue-t-elle ? Est-elle inéluctable ou peut-on agir, au moins partiellement, sur sa survenue et sur sa progression ?

Les auteurs
Francis Eustache est directeur d’études à l’École pratique des hautes études et directeur de l’unité de
recherche 1077 « Neuropsychologie cognitive et neuroanatomie fonctionnelle de la mémoire humaine » (Inserm-EPHE-Université de Caen Basse-Normandie). Il est l’un des plus grands spécialistes internationaux des questions liées à la mémoire. Gaëlle Chételat, Béatrice Desgranges et Vincent de La Sayette sont membres de l’unité de recherche 1077.

Dépression : s’enfermer ou s’en sortir ?


Le livre
« Faire une dépression », « être déprimé »… tout le monde a déjà utilisé ces termes pour décrire un mal-être ou un état d’âme passager. Pourtant, la dépression est une vraie maladie, qui touche plusieurs millions de personnes en France. Revêtant différentes formes selon les individus, cette affection suscite de nombreuses interrogations. Quels sont ses symptômes ? ses causes ? Peut-on la soigner ? Les traitements actuels sont-ils efficaces ? dangereux ? Comment accompagner une personne dépressive ?

L’auteur
Antoine Pelissolo est psychiatre et chef de service au CHU Henri-Mondor à Créteil, professeur de médecine à l’université Paris-Est, et président de l’Association française des troubles anxieux et de la dépression (AFTAD). Il mène des travaux de recherche clinique et thérapeutique sur ces pathologies dans le cadre de l’unité Inserm de l’Institut Mondor de recherche biomédicale, et au sein de la fondation FondaMental.

Valérie Mazeau-Woynar, nommée directrice du Département des Partenariats et Relations Extérieures (DPRE) de l’Inserm

Valérie Mazeau-Woynar succède à Claire Giry à la tête du Département des Partenariats et Relations Extérieures (DPRE) de l’Inserm. Elle contribuera, à ce titre, à la mise en œuvre des partenariats institutionnels de l’Inserm au niveau régional et national, européen et international, sous l’impulsion de la Direction générale, et en coordination avec les Instituts thématiques.
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Valérie Mazeau-Woynar

De formation multidisciplinaire en médecine, en recherche biomédicale et en politiques de santé publique, acquise en France et aux Etats-Unis, Valérie Mazeau-Woynar était auparavant directrice des recommandations et de la qualité de l’expertise de l’Institut national du cancer (INCa). Elle a notamment coordonné pour l’INCa la rédaction du Plan cancer 2014-2019, définissant la stratégie nationale de lutte contre le cancer. Valérie Mazeau-Woynar est, par ailleurs, auteur ou responsable de plus de 60 rapports publiés par cet institut entre 2008 et 2014 : recommandations nationales pour les équipes spécialisées, guides pour les médecins généralistes, guides pour les patients et rapports scientifiques.

Forte d’une grande expérience des relations institutionnelles avec les administrations centrales, les agences sanitaires et de recherche, les sociétés savantes, les associations de patients et les fondations, Valérie Mazeau-Woynar met aujourd’hui au service du Département des Partenariats et Relations Extérieures de l’Inserm sa capacité d’analyse des situations, à la fois médicale, scientifique et stratégique.

« Profondément attachée à contribuer à améliorer la santé des populations, je suis heureuse et honorée de rejoindre l’Inserm et de mettre mes compétences au service de la recherche qui permettra de mieux prévenir les maladies et d’améliorer la prise en charge des patients de demain », Valérie Mazeau-Woynar.

Elle contribuera, par ses missions, à la promotion d’une politique de site, au développement de coopérations institutionnelles au niveau régional, national, européen et international, ainsi qu’à la définition de la stratégie de l’Inserm auprès de la direction générale.

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