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Science et art : l’Inserm vous invite à suivre ses partenariats et manifestations de l’été 2018

©Amelie Blanc, Robin Lopvet, Alexandre Kong A Siou

L’Inserm est de longue date un acteur volontaire de la médiation scientifique pour faire partager la science et les avancées de la recherche biomédicale au grand-public. Cet été 2018 sera riche en événements où science et art se rencontrent, puisque nos chercheurs Inserm participeront à des projets artistiques tels que La recherche de l’art #7 à Arles, avec Binôme à Avignon, et le festival Science in The City à Toulouse. Ainsi, à travers une exposition photographique, une pièce de théâtre, et des performances visuelles, l’Inserm vous présente son agenda scientifique et culturel de l’été.

 

L’Inserm et l’École nationale supérieure de la photographie présentent La recherche de l’art #7

Depuis 2011, les laboratoires de l’Inserm accueillent en résidence photographique de jeunes diplômés de l’École nationale supérieure de la photographie. La recherche de l’art mêle art et science pour proposer une vision détonante, inattendue, et toujours innovante. Ainsi, Philippe Rostagno chercheur au Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (Nice) a accueilli Alexandre Kong A Siou ; Sophie Nunes Figueirado de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (Paris) a accueilli Robin Lopvet ; Laurence Doumenc de l’Institut de Recherche en Santé Digestive (Toulouse) a accueilli Amélie Blanc.

Save the date : Le vernissage qui se déroule à Arles le 3 juillet à 16h30 en présence des photographes et des chercheurs de l’Inserm permettra ce regard croisé de l’objectif photographique et de la vie quotidienne des laboratoires. Une publication dédiée est éditée. Galerie du Haut – Ensp, 16 rue des Arènes à Arles du 2 juillet au 26 août.

 

L’Inserm et la compagnie de théâtre « les sens des mots » présentent la neuvième édition de binôme au Festival d’Avignon

Une rencontre unique entre un chercheur de l’Inserm et un auteur donne lieu à l’écriture d’une pièce de théâtre interprétée par trois comédiens. Cette création est mise en lecture par la compagnie « les sens des mots » et est accompagnée d’une création musicale originale. Le résultat, sensible, étonnant, souvent drôle, nous offre un regard inhabituel sur la science et ceux qui la font.

Save the date : Bobby et le garçon X-Fragile le 20 juillet à 17h30 dans la cour minérale de l’Université d’Avignon ; de Sonia Ristic d’après sa rencontre avec Barbara Bardoni, directrice de recherche Inserm en neurogénétique.

 

L’Inserm présent à Science in the City, un festival scientifique grand public dans le cadre d’ESOF 2018 à Toulouse

  • La délégation régionale de l’Inserm Occitanie Pyrénées est partenaire du projet La science en taille XX elles porté par l’association Femmes&Sciences et le CNRS Midi-Pyrénées dont l’objectif est de promouvoir les femmes scientifiques, de déconstruire les stéréotypes et de susciter des vocations scientifiques parmi les jeunes femmes. Une exposition de 12 portraits de femmes scientifiques, dont Emmanuelle Rial-Sebbag, directrice de recherche à l’Inserm, sera installée du 6 au 15 juillet dans les vitrines des Galeries Lafayette; un parcours, en partenariat avec l’Office du tourisme de Toulouse, à la recherche des femmes scientifiques qui ont marqué l’histoire et qui pourtant sont oubliées voire méconnues. Des rencontres avec des scientifiques du 7 au 9 juillet à l’Espace des diversités et laïcités avec une projection des films Inserm « Genre et santé, attention aux clichés ».
Save the date : du 6 au 15 juillet 2018.

 

  • hEARt, un parcours musical dans l’imaginaire du cœur créé par le compositeur Christophe Ruetsch, soutenu par l’Inserm avec la participation de Franck Lezoualc’h, directeur de recherche Inserm à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires.
Save the date : du 10 au 15 juillet dans la Chapelle des Carmélites, entrée libre de 10h à 18h.

 

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Le Professeur Christine Petit reçoit le Prix Kavli 2018

© William Beaucardet

L’Institut Pasteur, le Collège de France, l’Académie des sciences et l’Inserm sont honorés d’annoncer la décision de l’Académie norvégienne des sciences et des lettres de remettre le Prix Kavli 2018 en neurosciences à Christine Petit pour son travail pionnier sur les mécanismes moléculaires et neuronaux de l’audition. Cette récompense, décernée tous les deux ans, consiste en un fonds d’un million de dollars (US) qui sera partagé entre Christine Petit et deux autres chercheurs de renommée internationale : A. James Hudspeth (Université Rockfeller, États-Unis) et Robert Fettiplace (Université du Wisconsin, États-Unis). La cérémonie de remise du prix se tiendra à Oslo le 4 septembre 2018.

Éminente chercheuse, directrice de l’unité mixte de recherche Génétique et physiologie de l’audition (Institut Pasteur/Inserm/Sorbonne Université), membre de l’Académie de sciences et Professeur au Collège de France, lauréate du Grand Prix Inserm 2007, Christine Petit vient de se voir décerner le Prix Kavli 2018 en neurosciences. Ce prix récompense les scientifiques dont les découvertes ont révolutionné ce domaine. Cette année, trois chercheurs se partageront un fonds d’un million de dollars US pour leur découverte des mécanismes moléculaires et cellulaires de l’audition. 

Christine Petit, qui est également membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine américaines, a consacré la majeure partie de ses recherches à la biologie de l’audition. Elle a exploré la génétique de la surdité chez l’Homme et identifié une vingtaine de gènes nécessaires à l’audition et tout particulièrement au fonctionnement de l’oreille interne. Elle a élucidé les mécanismes à travers lesquels l’atteinte de ces gènes dégrade l’audition, mettant ainsi au jour la biologie unique des cellules sensorielles dites « cellules ciliées », éclairant le diagnostic de la surdité et le conseil génétique en la matière. Plusieurs des gènes identifiés forment les constituants majeurs de la machinerie de mécanotransduction des cellules ciliées.

Parallèlement aux percées réalisées par les deux autres lauréats, A. James Hudspeth (université Rockfeller, New York, États-Unis) et Robert Fettiplace (université du Wisconsin, Madison, États-Unis), les travaux de recherche de Christine Petit ont permis de lever le voile sur les mécanismes moléculaires et cellulaires qui sous-tendent l’audition et la surdité. 

Comme l’exprime le professeur Christine Petit, « c’est un immense plaisir de voir trois facettes très complémentaires d’une même recherche honorées par ce prix prestigieux. C’est fondé sur ces connaissances acquises avec mes collègues et nos collaborateurs que l’exploration de pistes de thérapies curatives de l’oreille interne est aujourd’hui devenue possible ».

Les trois lauréats ont, en effet, utilisé des approches complémentaires pour éclairer les mécanismes par lesquels les cellules ciliées dans l’oreille interne transforment le son en signaux électriques pouvant être déchiffrés par le cerveau.

« Ils ont apporté des visions fondamentalement nouvelles sur la manière dont notre oreille interne transforme le son en signaux électriques – la base de l’audition – et ont révélé les mécanismes génétiques et moléculaires expliquant la perte d’audition », a déclaré Ole Petter Ottersen, directeur du comité du prix en neurosciences. « Leurs travaux illustrent à merveille comment des efforts concertés entre plusieurs disciplines et technologies peuvent révolutionner notre compréhension des processus neurobiologiques complexes. »

Les trois lauréats recevront leur médaille d’or Kavli à l’occasion d’une cérémonie présidée par sa Majesté le roi Harald de Norvège, qui se déroulera le 4 septembre 2018, à Oslo. Un banquet se tiendra dans le célèbre Hôtel de ville d’Oslo, qui accueille la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix.

À propos des prix Kavli

Les prix Kavli sont le fruit d’un partenariat entre l’Académie norvégienne des sciences et des lettres, la Fondation Kavli (États-Unis) et le ministère norvégien de l’Éducation et de la Recherche. Ils tirent leur nom de Fred Kavli, philanthrope américain d’origine norvégienne et fondateur de la Fondation Kavli.

Décernés pour la première fois en 2008, les prix Kavli ont à ce jour distingué 47 scientifiques de onze pays différents : Allemagne, États-Unis, France, Japon, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Russie, Suède et Suisse.

Ces prix récompensent les auteurs d’avancées majeures en matière de compréhension du vivant à son échelle la plus vaste, la plus infime et la plus complexe. Remis tous les deux ans à des chercheurs en astrophysique, nanosciences et neurosciences, ils consistent chacun en un fonds d’un million de dollars US. Les lauréats reçoivent aussi une médaille d’or.

Les lauréats sont sélectionnés par des comités dont les membres sont recommandés par six des sociétés et académies des sciences les plus réputées au monde. Ces institutions sont : l’Académie chinoise des sciences, l’Académie des sciences française, la Société Max-Planck (Allemagne), la National Academy of Sciences (États-Unis), la Royal Society (Royaume-Uni) et l’Académie norvégienne des sciences et des lettres.

Mai 68, vécu et raconté par la communauté scientifique française

Crédits: Inserm/ Schuch Productions

Mai 1968 a mis la société française en ébullition. La communauté scientifique ne fait pas exception à la règle, cette dernière s’est mise à protester et à réinventer le monde de la science : les universités ont été bloquées, les hôpitaux se sont mis en grève et dans les laboratoires de recherche les vieilles pratiques ont été dénoncées. Découvrez « Mai 68, la science s’affiche », une série de courts-métrages qui revient sur les évènements qui ont révolutionné le monde universitaire et hospitalier. Une série créée avec le soutien de l’Inserm, en coproduction avec CNRS Images et Schuch productions, en association avec Universcience et avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée.

Mai 68 a marqué pour certains étudiants ou jeunes chercheurs le début de leur contestation politique. Les protagonistes de la série, tous scientifiques, nous parlent de ce mois de mai à travers leur propre expérience. Dans les facultés de médecine, les amphithéâtres sont occupés, les étudiants remettent en cause l’élitisme et le conservatisme de leur apprentissage.

Chaque épisode de la série suit le fil rouge de ces affiches désormais emblématiques de mai 68, commentées et contextualisées par les universitaires et les chercheurs de l’Inserm et du CNRS ayant participé aux événements.


 

« En médecine comme partout, plus de grands patrons ! » Avec Mai 68, c’est tout le modèle paternaliste de la connaissance et de l’organisation sociale qui s’est effondré dans les laboratoires de recherche, les services hospitaliers et les universités. Partout, des étudiants et de jeunes chercheurs s’attaquent aux rapports hiérarchiques et à une autorité qu’ils n’acceptent plus.

« Bonnes à tout faire » Le vent de liberté des mouvements de mai est aussi le point de départ de lutte pour le droit des femmes, un moyen de s’attaquer, in fine, à la hiérarchie hommes-femmes et ce, jusque dans les milieux scientifiques et le monde de la recherche. À travers le récit de Ségolène Aymé, chercheuse Inserm, alors étudiante en médecine contre l’avis de sa famille, apparaît toute la difficulté d’être une femme de sciences à cette époque. Ce fut la naissance du Mouvement pour la libération des femmes, le MLF.

« Les enfants que nous voulons ». Mai 68 a certes bouleversé la société en France mais à cette époque l’avortement était encore illégal dans le pays. De nombreux médecins, comme Ségolène Aymé et Pierre Jouannet, considéraient qu’il leur fallait défier la loi et aider les femmes qui le souhaitaient à interrompre leur grossesse. Il faudra encore cinq ans pour lancer le Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC), et huit ans pour que la loi Simone Veil soit adoptée.

Palmarès de l’innovation : l’Inserm se distingue une nouvelle fois par son dynamisme et ses résultats.


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La capacité d’innovation de l’Inserm se confirme à travers les classements respectifs de l’Office européen des brevets (OEB) et de l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) qui viennent de publier leurs palmarès annuels 2017. L’Inserm se classe à la première place des déposants de brevets dans le secteur pharmaceutique pour la deuxième année consécutive prenant à nouveau la tête du classement des déposants européens dans ce secteur, devant les industriels et les académiques. Par ailleurs, l’Institut se classe 30ème, gagnant cinq places dans le classement « brevets tous domaines » de l’INPI confirmant l’excellence et le dynamisme de ses équipes de recherches dans le domaine de l’innovation.

Pour la seconde année consécutive, l’Inserm conserve sa place de leader parmi les déposant européens de brevets dans le secteur pharmaceutique avec 107 brevets déposés, soit 3 brevets de plus que l’année dernière, devançant ainsi les grands industriels du secteur. Concernant le secteur biomédical, l’Inserm conserve sa place de premier déposant académique avec 266 brevets déposés Pour le secteur des biotechnologies, l’Inserm se situe en quatrième position européenne des déposants avec 92 dépôts. Enfin, l’Inserm maintient toujours sa présence dans le top 100 mondial des déposants de brevets, toutes structures et tous domaines confondus. Ce nombre important de brevets déposés démontre le grand dynamisme de la recherche de l’Inserm, et sa contribution forte et régulière à l’innovation. Ces brevets respectent tous les standards internationaux de qualité grâce à une coopération fructueuse entre les équipes de recherche de l’Inserm et les spécialistes de la valorisation d’Inserm Transfert.

S’agissant du palmarès des déposants de brevets en France dévoilé par l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI), l’Inserm gagne cinq places et se classe au 30ème rang des principaux déposants de brevets tous domaines confondus.

« Notre objectif, en tant qu’Institut leader de la recherche biomédicale, est d’accroître le dialogue efficace et productif entre l’académique et l’industrie tant nous savons qu’aujourd’hui la coopération entre les deux mondes est plus cruciale que jamais : l’excellent résultat aux deux classements témoigne de la dynamique de réussite que nous avons construite, qui est pleinement à l’œuvre, et pour laquelle nous continuerons dans les mois à venir de porter l’effort » souligne le  Pr. Yves Lévy, PDG de l’Inserm.

Avec un portefeuille global et diversifié de 1673 de familles de brevets, l’Inserm dispose d’un capital d’innovations protégées très important dont la valorisation est confiée à Inserm Transfert, sa filiale de droit privé sous délégation de service public, qui se charge du transfert des connaissances issues des laboratoires de recherche de l’Inserm vers les patients, les industriels et le marché. Cet excellent résultat au classement de l’OEB témoigne du potentiel d’innovation des chercheurs de l’Inserm ainsi que de la capacité de l’Inserm et de sa filiale InsermTransfert à protéger les avancées de la recherche française d’excellence dans un contexte de compétition internationale accrue.  La qualité, la force et la solidité du portefeuille de brevets à l’international, restent des facteurs clé de succès du transfert pour permettre l’émergence des traitements de demain, la valorisation de la recherche académique de l’Inserm et la consolidation du tissu économique français de l’innovation.

L’Intelligence Artificielle au service de la recherche médicale : l’Inserm et Owkin s’associent

Le Président-directeur général de l’Inserm, Monsieur Yves Lévy, et Monsieur Gilles Wainrib, co-fondateur de la start-up OWKIN, après la signature de l’accord cadre entre l’Inserm et Owkin, lors de la conférence de presse du 4 avril 2018

 

Accélérer la recherche en intelligence artificielle au bénéfice de la santé : tel est l’objectif commun de l’Inserm et de la start-up Owkin, spécialisée dans le machine learning appliqué à la recherche en biologie et en médecine. Les outils développés par Owkin, associés aux données de santé massives produites ou utilisées par l’Inserm, vont permettre de proposer des innovations de rupture sans précédent dans le domaine de la recherche médicale et clinique.

 

A l’heure où Emmanuel Macron entend faire de la France un géant de l’intelligence artificielle, Cédric Villani vient de présenter son rapport mettant en exergue 4 domaines prioritaires parmi lesquels la Santé : l’Inserm et OWKIN s’y inscrivent pleinement. L’accord de recherche que nouent aujourd’hui les deux partenaires va permettre aux chercheurs de l’Inserm de bénéficier du logiciel d’intelligence artificielle SOCRATES développé par Owkin.

La plateforme Owkin SOCRATES est destinée aux chercheurs académiques ou hospitaliers, ainsi qu’aux chercheurs de l’industrie pharmaceutique pour aider à la découverte et au développement de nouveaux médicaments. Elle utilise les technologies de machine learning pour analyser des bibliothèques d’imagerie médicale, des données moléculaires de type génomique, ainsi que des ensembles de données cliniques, pour découvrir des modèles de biomarqueurs complexes associés à des maladies ou à des réponses variables aux traitements.

« S’associer à l’Inserm va nous permettre de conjuguer nos actions en un effort collectif. Ce partenariat marque notre volonté de faire avancer la recherche pour mieux comprendre les maladies et réaliser des découvertes. Notre objectif est d’utiliser l’intelligence artificielle pour exploiter les données existantes et trouver de nouvelles pistes de recherche, en démocratisant l’accès aux technologies de l’IA pour les chercheurs, ce qui on l’espère, permettra d’aboutir à de nouvelles stratégies thérapeutiques  » commente Gilles Wainrib, co-fondateur et directeur scientifique chez Owkin.

Pour Yves Levy, Président-directeur général de l’Inserm : « Ce partenariat avec Owkin est emblématique de la manière dont la recherche académique et les meilleurs talents français doivent s’allier pour produire des connaissances d’excellence. Nul doute que l’IA sera à l’origine de bénéfices importants pour la recherche, pour la pratique médicale, pour le système de santé national, et ce dans les meilleures conditions de rigueur scientifique et éthique. C’est notre rôle en tant qu’établissement de recherche public de tout mettre en œuvre pour que cela se passe vite et bien ».

 

Gilles Wainrib et Yves Lévy répondent aux questions des journalistes sur l’accord cadre signé entre l’Inserm et la start-up OWKIN lors de la conférence de presse du 4 avril 2018

 

Plus largement l’Inserm déploie une stratégie nationale visant à asseoir le leadership de la recherche biomédicale française dans le domaine de l’intelligence artificielle, par :

  • La mobilisation des meilleures équipes déjà impliquées dans le développement de l’IA (près de 300 équipes de recherche), la production et l’exploitation de données ou le suivi de cohortes.
  • La contribution-clef à l’utilisation des données du Health Data Hub annoncé par le Président de la République le jeudi 29 mars dernier lors de la remise du rapport Villani. Cette infrastructure s’appuiera sur le Système National des Données de Santé, SNDS, étendu aux données de recherche clinique et biologique.
  • La mise en place d’une infrastructure nouvelle de collecte et d’analyse des données de génomique médicale dans le cadre du plan France Médecine Génomique
  • Le renforcement de sa politique de partenariats publics et privés avec les organismes de recherche nationaux et les industriels dans les domaines de l’intelligence artificielle : les mathématiques, les algorithmes, la modélisation, les logiciels

 

Les forces de l’Inserm dans le domaine de l’IA :

son excellence scientifique, intégrité scientifique, capacités d’innovation avec un cadrage scientifique rigoureux

sa maitrise des questions biologiques et médicales à adresser

sa connaissance des données liées à ces questions

sa maitrise des aspects réglementaires et éthiques

son rôle clé dans la production et l’utilisation de données majeures en biologie et santé

 

Pour compléter sur le sujet de l’intelligence artificielle en santé :

Big data en santé

Des défis techniques, humains et éthiques à relever : un dossier à consulter sur le site de l’Inserm

https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/big-data-en-sante

L’évolution de l’IA depuis les années 90 :

https://www.youtube.com/watch?v=4UINCQ36eeY

Recherche à suivre : série ludique des années 90. L’Homme reste le champion des mammifères avec ses quelques 10 milliards de neurones, mais l’intelligence dépend-elle seulement du nombre de neurones ? En comparant l’ordinateur au cerveau, ce film d’animation aide à comprendre le fonctionnement du cerveau humain. Il retrace l’historique de la conception des ordinateurs pour nous faire pénétrer le vaste monde des neurosciences.

Sommet franco-britannique. Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord. La médecine génomique au cœur de l’accord porté par Aviesan

Devenir le système de soin et de recherche en génomique le plus avancé et compétitif au monde, telle est l’ambition affichée par l’Inserm, ses partenaires d’Aviesan et le Genomics England Ltd lors du sommet franco-britannique du 18 janvier 2018. Un accord a été signé par Yves Levy, Président-directeur général de l’Inserm, et président d’Aviesan en charge du plan gouvernemental France médecine génomique 2025, et Sir John Chisholm, président exécutif de Genomics England Ltd. Cette signature a eu lieu en présence du président de la République, Emmanuel Macron et de Mme Theresa May, Première ministre du Royaume-Uni.

La France et le Royaume-Uni partagent l’ambition de construire et d’exploiter le système de soin et de recherche en génomique le plus avancé et le plus compétitif au monde. Cet accord est fondé sur le partenariat entre les deux plans nationaux « 100.000 genomes » de Genomics England et France Médecine génomique 2025 porté par Aviesan.

Depuis la découverte de l’hélice d’ADN en 1953 qui a valu un prix Nobel à l’anglais Francis Crick jusqu’au développement de l’utilisation de la génomique en médecine, les deux nations sont des leaders internationaux incontestés en médecine génomique. Cela s’est traduit, de la recherche jusqu’au soin, par l’élaboration des deux plans UK genome et  France Médecine génomique 2025 d’Aviesan,  Aujourd’hui les deux pays portent les engagements publics les plus ambitieux et les plus importants au monde pour constituer les infrastructures, mobiliser les talents nécessaires, et ainsi proposer une offre de rang mondial en médecine génomique pour le 21e siècle.

En pratique, la France et le Royaume-Uni élaboreront dans le cadre de leurs plans nationaux, des approches communes pour garantir la standardisation et la mise à disposition des avancées technologiques les plus appropriées adaptées aux évolutions dans ce secteur.

En réunissant les forces, les efforts, et les infrastructures de recherche et de soin de chaque nation, l’accord permettra ainsi d’accélérer les développements et d’atteindre les objectifs définis.

« Cette vision commune et partagée de la génomique et de nos forces nationales représente une réelle opportunité pour accélérer les collaborations et entrer de plain-pied dans l’ère de la médecine génomique. Proposer aux patients des traitements sur mesure ne sera possible que grâce à une connaissance exhaustive du génome humain et en faisant appel à nos meilleurs talents scientifiques. » s’enthousiasme Yves Lévy, PDG de l’Inserm et président d’Aviesan.

Que dit la science à propos des 11 vaccins qui seront obligatoires en France en 2018 pour tous les enfants ?

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Dans le cadre de l’extension de l’obligation vaccinale qui prendra effet en 2018, la vaccination devient un débat d’opinion, souvent mal informé, alimenté par les arguments catastrophistes des lobbys anti-vaccins et le manque de formation du corps médical sur le sujet. La France est devenue un des pays au monde où la défiance vaccinale est la plus forte. Ces controverses ont lieu alors même que l’obligation vaccinale correspond au calendrier vaccinal actuel, qu’elle n’ajoute aucun vaccin supplémentaire et vise à faire en sorte que les enfants reçoivent effectivement les vaccins qu’ils auraient dû recevoir si le calendrier vaccinal était respecté pour tous les enfants.

Cette note de l’Inserm fait le point sur les connaissances scientifiques qui doivent sous-tendre une prise de décision rationnelle des pouvoirs publics autour de 4 chapitres :

  1. L’efficacité et l’innocuité des 11 vaccins qui deviendront obligatoires en France sont scientifiquement prouvées.
  2. L’augmentation de la couverture vaccinale des nourrissons apportera des bénéfices individuels par la protection conférée directement à l’enfant vacciné, et collectifs par la diminution du risque de contamination pour les personnes non vaccinées.
  3. Le choix des décideurs étrangers est partagé entre la simple recommandation et la vaccination obligatoire.
  4. L’élargissement temporaire du caractère obligatoire de 11 vaccins recommandés chez les enfants, tel que préconisé par le Comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination, doit s’accompagner de la mise en œuvre d’actions prioritaires et du développement de programmes de recherche qui couvrent les différents aspects de la vaccination.

Retrouvez la mise au point de l’Inserm complète ici

Claire Giry devient Directrice Générale Déléguée de l’Inserm

©DR

Elle remplace Thierry Damerval, nommé P-DG de l’ANR.

Claire Giry était, depuis juillet 2016, responsable du programme « Centres d’excellence » du Commissariat général à l’investissement (CGI).

Elle était précédemment Directrice adjointe de la recherche fondamentale du CEA et Directrice du centre de Fontenay-aux-Roses, centre de recherche principalement dédié aux sciences du vivant. Elle a occupé diverses fonctions relatives à la communication, aux affaires européennes et aux partenariats dans cet organisme.

Elle a dirigé le Département des partenariats et relations extérieures de l’Inserm (partenariats nationaux, européens et internationaux) entre 2012 et 2014, et a auparavant mis en place le Service coordination stratégique et territoires du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, commun à la DGESIP et à la DGRI, notamment en charge des investissements d’avenir et des territoires.

Entre 2007 et 2009 Claire Giry a été conseiller technique du Premier ministre, pour l’enseignement supérieur et la recherche.

Née en 1970, elle est ancienne élève de l’ENS de Lyon, elle est docteur en biologie moléculaire et cellulaire de l’Université Claude Bernard à Lyon.

Elle est chevalier de la Légion d’honneur et chevalier dans l’Ordre national du mérite.

Thierry Damerval quitte ses fonctions après 10 ans passés à la Direction Générale de l’Inserm.

©Inserm/Heidinger, Jean-Marie

Thierry Damerval est nommé Président directeur général de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) par décret du Président de la République du 8 décembre 2017, sur proposition de la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Arrivé à l’Inserm en décembre 2007 en qualité de Directeur général délégué à la stratégie, Thierry Damerval est devenu Directeur général délégué en 2011, aux côtés d’André Syrota puis d’Yves Lévy.

En dix ans, Thierry Damerval aura soutenu la stratégie de l’organisme au travers de grandes étapes de l’Inserm dans un contexte de transformation du paysage de la recherche : création de l’Alliance Aviesan, coordonnée par l’Inserm en 2009 ; évaluation de l’Inserm par un comité international en 2008 et 2015, définition des plans stratégiques 2010-2015, puis 2016-2020, et contrats d’objectifs et de performance associés ; participation de l’Inserm aux Programmes d’Investissement d’Avenir depuis 2010.

Thierry Damerval a par ailleurs représenté l’Inserm dans de nombreuses instances essentielles au rayonnement de l’organisme, au niveau national dans le cadre de la politique de site ou au niveau européen, comme au sein de l’EMRC (European medical research council) ou en tant que représentant de la France au SRG (groupe de représentants des Etats) d’IMI (Initiative médicaments innovants) de l’Union européenne.

Sur les grands sujets scientifiques, Thierry Damerval aura appuyé la nouvelle structuration de l’Inserm en instituts thématiques qui a permis à l’organisme de répondre de manière réactive aux grands enjeux de recherche. Il a interagi étroitement avec les instances et en particulier les présidents des différents conseils scientifiques de l’Inserm.

Il a également accompagné la mise en œuvre des évolutions structurelles de l’établissement, en coordonnant depuis 2011 l’action des départements et des délégations régionales. Il a enfin veillé à renforcer le dialogue social, que ce soit dans le cadre du CHSCT dont il a assuré la présidence ou des interactions avec le CAES de l’Inserm.

Yves Lévy confie « avoir vivement apprécié les qualités professionnelles et humaines de Thierry Damerval. Son engagement et sa personnalité auront marqué l’Inserm. Je lui souhaite pleine réussite dans ses nouvelles fonctions au service de la recherche ».

www.inserm.fr fait peau neuve

Une nouvelle version du site web de l’Inserm vient d’être mise en ligne. Conçu et réalisé par l’Inserm et l’agence W*, le site a été repensé non seulement graphiquement mais également d’un point de vue ergonomique, technique, et éditorial. Objectif : consolider la place de l’Institut comme diffuseur d’informations relatives à la santé et à la recherche biomédicale et renforcer la visibilité de l’Inserm sur le web.

Parmi les nouveautés, on notera :

  • Une page d’accueil pour tous les publics de l’Inserm 

Dès la page d’accueil, l’internaute découvre non seulement les actualités phares du moment (découvertes, évènements…), mais il a également accès à des informations institutionnelles ou plus spécifiquement destinées aux professionnels de la recherche.

  • Une nouvelle rubrique « La recherche à l’Inserm » 

Une rubrique « tout public » qui décrit l’ensemble des pans de la recherche biomédicale dans lesquels l’Inserm est impliqué, de la recherche fondamentale à la valorisation des découvertes, du laboratoire au lit du patient. Cette rubrique met également en lumière les laboratoires et les chercheurs de l’Inserm, par le biais de reportages photographiques (issus du magazine Science&Santé) et de portraits.

  • Une nouvelle maquette pour les dossiers d’information 

Sclérose en plaques, développement du médicament, microbiote intestinal : les dossiers d’information sont les pages plus consultées du site. Une nouvelle maquette a été conçue pour les rendre encore plus attractifs. Elle introduit notamment un nouveau niveau de lecture pour les internautes les plus pressés ! Des infographies scientifiques viendront en outre enrichir ces pages très prochainement.

  • La visibilité internationale de l’Inserm sur le web est développée avec la version anglaise du site, enrichie en contenus : https://www.inserm.fr/en/

Par ailleurs, afin d’accroitre sa visibilité dans un contexte partenarial en constante évolution, l’Inserm simplifie sa communication. Cette démarche s’appuie notamment sur l’optimisation de son logo, désormais « allégé » des éléments textuels qui le composaient. Dans le même temps, l’Inserm se dote d’une signature qui symbolise les missions de l’Institut et ses valeurs :« La science pour la santé », et sa vocation internationale « From science to health ».

* W est une agence de stratégie et de création dédiée aux marques (brand management, retail, communication intégrée, digital, éditorial). Depuis sa création en 1997 par Denis Gancel et Gilles Deléris, W reçoit des distinctions créatives nationales et internationales dans toutes les disciplines.

Pour en savoir plus : www.wcie.fr / leblog.wcie.fr

Contacts presse agence W : Marion Weill – rf.eicw@lliew.m – 07.70.44.71.59

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