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Rencontre entre les lauréats du programme ATIP-AVENIR et la R&D de Sanofi : passerelle recherches privée/publique

Chaque année, le CNRS et l’Inserm lancent un appel d’offres commun ATIP AVENIR afin de permettre à une trentaine de jeunes chercheurs, ayant obtenu leur thèse de sciences depuis 10 ans maximum, de mettre en place et d’animer une équipe, au sein d’une structure CNRS ou Inserm déjà existante.

Pour la seconde année, Sanofi finance 5 lauréats du programme par une dotation annuelle d’une durée de trois ans. Cette action s’insère dans le protocole de partenariat conclu entre Sanofi et l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan) en février 2010.

Atout supplémentaire, chaque lauréat se voit octroyer un correspondant au sein des forces de recherche de Sanofi afin d’encourager l’esprit de collaboration et d’échange entre les chercheurs de la recherche publique et ceux de l’industrie pharmaceutique. Une journée de présentation des programmes ATIP-AVENIR et des rencontres entre les lauréats et leurs correspondants a lieu le 29 septembre 2011 sur le site de R&D de Sanofi à Vitry-sur-Seine, en région parisienne. Suite à ces premiers échanges, les chercheurs académiques peuvent à tout moment, s’ils le souhaitent, contacter ou rencontrer leur correspondant chez Sanofi pour discuter de leur projet de recherche.

LauréatProjetLocalisation
© Inserm, P. Latron

Vincent Bertrand

 

Médecine régénérative. Mieux comprendre le développement embryonnaire du système nerveux central, en utilisant comme modèleanimal le nématode Caenorhabditis elegans.

 

Institut de Biologie du Développement de Marseille-Luminy

© Inserm, P. Latron

Matteo Bonazzi

 

Anti-infectieux. Identifier le plus grand nombre possible des facteurs de virulence de C. burnetii, bactérie responsable de la fièvre Q (zoonose), et classifiée comme agent bioterroriste de classe B en raison de son infectiosité élevée.

 

Centre d’étude d’agents Pathogènes et de Biotechnologie pour la Santé (CPBS) de Montpellier

© Inserm, P. Latron

Céline Colnot

 

Médecine régénérative. Elucider les mécanismes de recrutement des cellules souches osseuses, afin de comprendre leur fonction au cours de la réparation et leurs déficits chez les patients souffrant de retard de réparation.

 

Unité Inserm 781, Hôpital Necker-Enfants Malades, Université Paris Descartes-Faculté de Médecine

© Inserm, P. Latron

Virginie Molle

 

Anti-infectieux. Analyser les conséquences physiologiques des réactions de phosphorylation sur la biosynthèse de la paroi et la virulence de M. tuberculosis, ainsi que sur S. coelicolor.

 

CNRS/UMR 5235, Université Sciences et techniques du Languedoc (DIMNP), à Montpellier

© Inserm, P. Latron

Izabela Sumara

 

Médecine régénérative. Définir les mécanismes moléculaires précis qui régulent la division mitotique, et pourraient être à l’origine de l’instabilité génétique et de la tumorigenèse.

 

CNRS/UMR 7104, Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire, Strasbourg

Pour un savoir plus, lire le dossier de presse

La physique, les mathématiques et les sciences de l’ingénieur

Dix-sept projets français sélectionnés par un jury international vont être financés à hauteur de 2,6 m€ dans le cadre du plan Cancer 2009-2013.

Bien que le diagnostic et la thérapeutique des cancers aient fortement évolué ces dernières décennies, d’immenses progrès sont encore indispensables afin d’améliorer leur diagnostic précoce et leur traitement. Le développement de nouveaux outils est donc au coeur des orientations stratégiques inscrites dans le Plan Cancer 2009-2013.

C’est dans cette optique qu’a été lancé, dans le cadre du volet Recherche du plan Cancer 2009-2013 l’appel à projets de recherche « Physique, mathématiques, Sciences de l’ingénieur appliquées au Cancer », organisé conjointement par les ITMOs Cancer et Technologies pour la santé d’Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé), avec la collaboration de l’INCa, et dont la gestion opérationnelle et financière a été confiée à l’Inserm.

L’objectif général de cet appel à projets était d’attirer dans le champ de la recherche sur le cancer, des chercheurs physiciens, mathématiciens et des ingénieurs. Une première en France.

Dix-sept projets viennent d’être sélectionnés par un comité d’évaluation international mis en place par l’Inserm. Il s’agit de projets fondés sur la physique, les sciences de l’ingénieur ou les mathématiques et susceptibles d’améliorer le diagnostic ou la prise en charge thérapeutiques du cancer.

Pour M. Jean BARTHE, vice-président du comité d’évaluation, et Conseiller Scientifique du Laboratoire National Henri Becquerel, CEA, Gif-sur-Yvette, « les 17 projets retenus-sur les 64 proposés- ont été financés pour un budget global plus élevé que prévu initialement montrant l’intérêt porté par Aviesan à la collaboration synergique entre physiciens, mathématiciens, biologistes et radio-biologistes dans la recherche de nouvelles connaissances et de nouveaux concepts de mesure tant matériels que logiciels pour la lutte contre le cancer. » Fort du succès rencontré par cet appel d’offres, cet appel à projets sera renouvelé en 2012 et 2013, selon les objectifs du plan cancer annonce Fabien Calvo, Directeur de l’Institut Cancer d’Aviesan.

Liste des projets sélectionnés

François AMBLARD
Titre du projet : Imagerie thermique impulsionnelle du mélanome
Laboratoire de Physico-Chimie Curie-UMR 168, Paris
Manuel BARDIES
Titre du projet : DosiTest : Intercomparaison des approches de dosimétrie clinique en radiothérapie moléculaire par simulation Monte-Carlo
Centre de Recherche sur le Cancer de Toulouse – UMR 1037, Toulouse
Claude BOCCARA
Titre du projet : Tomographie optique et elastique des tumeurs pour le diagnostic peroperatoire
Institut Langevin-ESPCI ParisTech – Paris
Joseph CICCOLINI
Titre du projet : Modelisation biomathematique des processus metastatiques : étude expérimentale chez l’animal porteur de tumeur
Laboratoire de Pharmacocinétique – UMR MD3, Marseille
Nicolas FORAY
Titre du projet : MICROMEGAS: Liens (Relations?) mathématiques entre les événements radioinduits précoces : MICROdépôts, chroMatinE siGnAliSation
Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon – U1052, Lyon
Paul FORCE
Titre du projet : Contrôle qualité du traitement et de la dose délivrée en temps réel pour l’hadrontherapie par la mesure en ligne de l’activité de radioélément émetteur de positron
Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont – UMR 6533, Aubière
Jean-Yves GIRAUD
Titre du projet : Amélioration de la dosimétrie clinique en curiethérapie de prostate par implantation permanente de grains d’iode 125, grâce à un calcul Monte Carlo prenant en compte l’orientation 3D des sources radioactives
Institut de Neurosciences – Université Joseph Fourier Grenoble 1, Grenoble
Julien HENRIET
Titre du projet : Construction d’un fantôme thoracique dynamique (respirant) 3D personnalisé (« THORAX-4D »)
FEMTO-ST – UMR 6174, Montbéliard
Sébastien JAN
Titre du projet : IMADRON : Simulations numériques pour le contrôle par imagerie des traitements par hadronthérapie et radioimmunothérapie
Service Hospitalier Frédéric Joliot – CEA, Orsay
Jean-Michel LETANG
Titre du projet : ProTom : Tomographie par faisceaux de protons appliquée à la planification de traitement en protonthérapie
CREATIS/ Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé- UMR 5220, Villeurbanne
Lydia MAIGNE
Titre du projet : DOsimétrie par simulations Monte Carlo GATE d’un traitement novateur du MElanome par radiothérapie interne vectorisée. (DOGME)
Laboratoire de Physique Corpusculaire – UMR6533, Aubière
Jean-Baptiste MANNEVILLE
Titre du projet : Microrhéologie intracellulaire des cellules tumorales
Institut Curie – Equipe Compartimentation et dynamique cellulaires – UMR 144, Paris
Laurent MENARD
Titre du projet : Nouveaux systèmes d’imagerie per-opératoire radioisotopique pour l’aide à la chirurgie cancéreuse
Imagerie et Modélisation en Neurobiologie et Cancérologie – UMR 8165, Orsay
Pierre NASSOY
Titre du projet : Nouvelle méthode de formation de sphéroïdes multicellulaires assistée par la microfluidique – Etude biophysique expérimentale et numérique de la régulation biomécanique de la progression tumorale in vitro
Physico-Chimie Curie – Institut Curie – UMR 168, Paris
Olivier PIOT
Titre du projet : Développement en champ proche optique de la spectroscopie Raman (TERS) pour son utilisation en nanoanalyse biologique
Biophotonique, Médicaments, Dynamique Cellulaire et Tissulaire – Université de Reims Champagne Ardenne, Reims
Cédric RAY
Titre du projet : Assurance qualité en hadronthérapie carbone avec l’imagerie par vertex d’interaction de protons
Institut de Physique Nucléaire de Lyon – UMR 5822, Villeurbanne
Benjamin RIBBA
Titre du projet : Optimisation in silico de l’administration sunitinib/irinotecan chez la souris nude porteuse de tumeurs coliques
INRIA EPI NUMED -, Lyon

 

Composition du comité d’évaluation

Président Alex MUELLER, Directeur Adjoint Scientifique, CNRS-IN2P3, Paris
Vice-président Jean BARTHE, Conseiller Scientifique, Laboratoire National Henri Becquerel, CEA, Gif-sur-Yvette
Membres
Habib AMMARI, Directeur de Recherche, Ecole Normale Supérieure, Paris
Klaus BACHER, Assistant professor, Department of Medical Physics and Radiation Protection, Ghent University, Ghent
Roberto CIRIO, Department of Experimental Physics, Faculty of Medicine and Surgery, University of Torino, Turin
Antonio GIULIETTI, Directeur de Recherche, Responsable UOS « Adriano Gozzini », Istituto Nazionale di Ottica, Pise
Christian MOREL, Professeur des Universités, Centre de Physique des Particules de Marseille – CNRS-IN2P3, Marseille
Francis R. VERDUN, Professeur associé, Directeur suppléant à l’Institut de radiophysique du CHUV, Lausanne
Jean-Philippe VUILLEZ, PU-PH de Biophysique et Médecine Nucléaire, Clinique de Médecine Nucléaire – CHU, Président de la SFMN, Grenoble
Stephan WALRAND, Médecine Nucléaire, Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles

Thierry Damerval nommé directeur général délégué de l’Inserm

Thierry Damerval, devient directeur général délégué de l’Inserm. Actuel directeur général délégué à la stratégie, il exercera en plus de ses fonctions actuelles, celles d’Hervé Douchin, directeur général délégué aux affaires administratives et financières de l’Inserm qui vient d’être nommé Inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche de 1ère classe.

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© Inserm, L. Prat

A 49 ans, Thierry Damerval devient directeur général délégué de l’Inserm. Né en 1961, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint Cloud, agrégé de sciences naturelles et titulaire d’un doctorat de microbiologie de l’Université Paris Diderot, Thierry Damerval a débuté sa carrière au sein de l’Unité de physiologie bactérienne de l’Institut Pasteur.

En 1993, il rejoint le CEA en tant qu’assistant du directeur des sciences du vivant et responsable du programme « Organisation et fonctions cellulaires ». Il occupera différents postes à haute responsabilité au sein du CEA jusqu’en 2005.

Entre juin 2005 et janvier 2006, il est conseiller technique, chargé de la recherche et de l’innovation au Cabinet du Premier ministre, puis Directeur du Cabinet du Ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche, jusqu’en mai 2007.

Depuis 2007, il était directeur général délégué à la stratégie de l’Inserm.

Thierry Damerval est chevalier de la légion d’honneur, chevalier dans l’Ordre national du Mérite et Chevalier des Palmes Académiques.

André Syrota, PDG de l’Inserm, souhaite rendre hommage au travail accompli par Hervé Douchin au service de l’Inserm depuis plus de dix ans, comme secrétaire général puis directeur général délégué aux affaires administratives et financières. Ses compétences, son expérience considérable acquise au CNRS puis à l’Inserm, sa connaissance des organismes de recherche et des universités constitueront un apport déterminant pour l’IGAENR.

Ouverture du site Portail « Epidémiologie – France »

Favoriser un meilleur partage des informations sur les bases de données en santé publique entre les différents acteurs de la recherche et créer ainsi un environnement propice au développement de collaborations scientifiques originales, tels sont les objectifs du nouveau site Internet « Portail Epidémiologie – France » qui ouvre ce mois ci à l’initiative de l’Institut thématique multi organisme Santé Publique (ISP – Aviesan). Il s’agit d’un nouveau site en ligne d’utilisation simple qui permet d’identifier les principales bases de données en santé publique disponibles en France, qu’elles soient issues du secteur public ou du secteur privé, et d’accéder à une description synthétique de leurs caractéristiques essentielles.

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Un catalogue contenant plus de 300 bases de données.

Au jour d’aujourd’hui, 331 bases de données en santé figurent dans le catalogue du portail. Parmi celles-ci, 282 sont entièrement décrites soit au moyen d’une fiche normalisée propre au portail soit grâce à un lien avec la base Epigramme du GIS IReSP s’il s’agit d’une étude de cohorte portée par un laboratoire de recherche public (www.iresp.net).

En ouvrant l’une ou l’autre des fiches descriptives du catalogue, l’internaute va pouvoir prendre connaissance en quelques minutes des caractéristiques essentielles de la base de données qui l’intéresse.

Dans le cadre d’une première exploration du catalogue, il pourra activer la fonction « aperçu rapide » pour chacune des bases susceptibles de l’intéresser : il aura ainsi accès à un résumé de la fiche descriptive sans être obligé de la dérouler dans son intégralité. Plus généralement et compte tenu du nombre de bases présentes dans le catalogue, le moteur de recherche associé au site a été conçu pour permettre une navigation aisée selon trois modes d’investigation : exploration, recherche simple, recherche avancée.

Qui est concerné ?

Le portail s’adresse principalement aux chercheurs/responsables de bases de données mais aussi à tous les acteurs de la santé publique utilisant des données de santé, qu’ils soient experts au sein des agences de sécurité sanitaire ou des organismes de la statistique publique, professionnels de santé, industriels des différentes branches économiques de la santé ou responsables de santé publique.

Partager des informations sur les bases de données en santé publique

Le Portail « Epidémiologie – France » s’inscrit dans un mouvement plus large qui vise à favoriser le partage des données scientifiques.

En effet, avec ce nouvel outil, l’Institut thématique multi organisme Santé publique fait le pari que la mise en partage de l’information sur les bases de données peut susciter chez les équipes de recherche intéressées des projets originaux à partir de données non identifiées jusque-là. Ce partage peut également donner l’idée à des groupes de recherche de greffer des études complémentaires sur des enquêtes existantes.

Un outil interactif dont les chercheurs sont les premiers contributeurs

Si le portail souhaite favoriser des dynamiques de collaboration scientifique autour des données de santé, il se présente également comme un outil interactif destiné à faire connaître les initiatives des chercheurs dans ce domaine. En effet, les visiteurs du portail peuvent devenir à tout moment « contributeurs au catalogue » s’ils souhaitent faire connaître leurs propres bases de données en santé. Il leur suffit de s’inscrire sur le portail ; ils se voient attribuer alors un espace de travail personnel sécurisé à partir duquel ils peuvent décrire leurs bases de données et y attacher des documents complémentaires (publications, références bibliographiques,…) et/ou des liens avec un site Internet.

Le périmètre du Portail « Epidémiologie – France »

Les bases de données en santé référencées dans le catalogue du portail sont individuelles et correspondent à un périmètre scientifique volontairement large. Première composante de ce périmètre : les bases de données en santé associées aux activités de recherche du secteur public mais également du secteur privé ce qui contribue à une visibilité et une transparence d’ensemble. S’agissant précisément du secteur privé, le catalogue répertorie, à l’heure actuelle, 115 études industrielles réalisées à l’initiative des entreprises du médicament dont 78 sont entièrement décrites dans le portail.. Deuxième composante : les principales enquêtes « santé » du champ de la statistique publique qui englobe notamment les travaux issus de l’Insee, de l’Ined et des services statistiques des ministères sociaux (santé, travail, action sociale). Troisième composante : les dispositifs de recueil permanent utiles à la fois à la recherche et à la surveillance sanitaire comme les registres de morbidité et enfin dernière composante de ce périmètre : les grandes bases médico-administratives constituées pour aider à la gestion des dépenses d’assurance-maladie et des structures de soins.

Les responsables des bases de données qui se référencent dans le catalogue du Portail le font sous leur responsabilité propre. L’ISP n’intervient à ce stade que pour valider, en concertation avec le contributeur, la cohérence interne des informations transmises et s’assurer que les obligations légales sont respectées (déclaration de la base de données à la Cnil et, éventuellement, autorisation d’un CPP s’il s’agit d’un protocole interventionnel). Par ailleurs, le Portail n’étant pas conçu comme un outil pouvant donner un accès direct aux données des bases présentes dans le catalogue, il revient aux différents utilisateurs du Portail de s’assurer des règles fixées par chaque promoteur pour l’accès éventuel à tout ou partie des données de leurs bases dans le cadre d’accords de gré à gré (règles éthiques, principes de confidentialité, prévention des conflits d’intérêt).

Qui a été parties prenantes dans le lancement et la réalisation du Portail « Epidémiologie-France » ?

La réalisation du Portail « Epidémiologie – France » a été possible grâce à une collaboration entre l’Institut thématique multi organisme Santé Publique (ISP), l’Institut de Recherches en Santé Publique (GIS IRESP), la Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services (DGCIS) du Ministère de l’Economie et le Leem (organisation professionnelle qui fédère les entreprises du médicament opérant en France).

Il s’agit à l’origine d’une des actions prioritaires préconisées par le Conseil Stratégique des Industries de Santé (CSIS) pour accélérer le développement de l’épidémiologie, notamment par une meilleure utilisation des bases de données en santé de source française susceptibles de venir en appui à des projets de recherche originaux. A cet égard, il faut noter que les industriels ont joué un rôle très actif dans l’enrichissement du catalogue du portail manifestant ainsi leur attachement à la mise en œuvre des mesures du CSIS.

L’ISP a été en charge de la conception et de la mise en œuvre du site Internet et assure, aujourd’hui, la responsabilité de son administration et de ses développements futurs dans le cadre plus général de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan). La DGCIS et le Leem ont cofinancé, aux côtés de l’Inserm, l’ensemble des opérations nécessaires à la construction du site et ont été parties prenantes du Comité de Pilotage du projet.

Ce Comité de pilotage a supervisé depuis le départ la conduite du projet. Il a réuni d’une part, les représentants des ministères directement concernés (ministère chargé de la Recherche, ministère chargé de la Santé, ministère de l’Economie [DGCIS]) et d’autre part, des représentants du Leem et d’entreprises de santé. Ce Comité de pilotage s’est réuni très régulièrement pour accompagner le projet dans ses différentes phases de réalisation.

Création de deux laboratoires de recherche conjoints Association Helmholtz-Inserm en France

L’Inserm et l’association allemande Helmholtz annoncent la création de deux laboratoires de recherche conjoints franco-allemands afin de promouvoir les interactions entre les chercheurs et favoriser la mise en place d’une nouvelle forme de coopération dans les sciences de la vie et la santé entre les deux pays.

Les deux laboratoires de recherche seront créés pour une période initiale de cinq ans avec un financement annuel de 250 K€. Ces groupes, cofinancés par les deux établissements, seront situés en France et travailleront en relation étroite avec deux centres de recherche de l’Inserm qui offrent l’environnement le plus favorable et seront en interaction avec un centre de recherche associé à l’Association Helmholtz. Le premier laboratoire sera dirigé par Julien Marie (Centre de Recherche en Cancérologie, Unité mixte de recherche Inserm, Université Lyon 1-Claude Bernard, CNRS, Centre Léon Bérard, Lyon, en coopération avec le Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ) d’Heidelberg), le second par Michael Sieweke (Centre d’Immunologie Marseille-Luminy / Unité mixte Inserm, Université Aix-Marseille 2, CNRS, en coopération avec le Centre Max Delbrück de médecine moléculaire (MDC) de Berlin).

A Lyon, un projet scientifique pour étudier comment les cellules cancéreuses échappent au contrôle du système immunitaire

En contrôlant le système immunitaire, notre organisme est confronté à un dilemme. Pour éviter le développement de maladies auto-immunes, il doit faire « taire » certaines cellules qui, trop activées, seraient nocives pour l’organisme. D’autre part, il doit être suffisamment efficace pour éviter la croissance et l’action nocive de cellules du soi dangereuses comme les cellules tumorales. Il est probable que ces mécanismes de contrôle obéissent à des règles communes et que les cellules tumorales profitent de fuites dans les mécanismes d’auto-immunité pour proliférer dans l’organisme. La compréhension des mécanismes par lesquels les tumeurs échappent au contrôle par le système immunitaire est un véritable enjeu de santé publique. En se basant sur des travaux préliminaires de l’équipe de Julien Marie, qui montrent que le facteur de croissance TGF-β pourrait être une molécule clé, les chercheurs de l’Inserm et ceux des groupes de recherche du DKFZ vont étudier les mécanismes d’action du TGF-β sur le contrôle du système immunitaire. Grâce à des outils uniques et puissants, ils utiliseront des modèles animaux et des échantillons humains obtenus à partir de biopsie pour examiner les mécanismes cellulaires et moléculaires par lequel le TGF-β permet aux cellules tumorales d’échapper au contrôle de l’auto-immunité et proposer leur ciblage pour le potentiel thérapeutique.

Julien Marie est chargé de recherche au sein de l’Inserm. Il dirige depuis 2010 une équipe ATIP-Avenir baptisée « TGF-beta et échappement immunitaire » à Lyon. Après un post-doctorat de trois ans à Seattle aux Etats-Unis, il revient en France en 2006 grâce à une subvention pour jeunes chercheurs que lui attribue l’ANR (Agence Nationale de la Recherche). Il est lauréat en 2010 du prix Coups d’élan pour la recherche médicale décerné par la fondation Bettencourt Schueller.

A Marseille, un second projet scientifique visant à renouveler indéfiniment des cellules spécialisées sans passer par les cellules souches

Le plus souvent, lorsque des cellules ont acquis une fonction spécialisée (par exemple : les neurones du cerveau, les cellules musculaires, les macrophages du système immunitaire, etc.), elles cessent de se diviser et restent normalement « bloquées » dans cet état jusqu’à leur mort. L’équipe de scientifiques dirigée par Michael Sieweke est néanmoins parvenue à multiplier des macrophages murins in vitro grâce à une modification génétique. De plus, les cellules modifiées, une fois réinjectées chez l’animal, se comportent normalement : elles ne forment pas de tumeur et assurent parfaitement le travail attendu pour un macrophage adulte, comme l’ingestion de bactéries et la sécrétion de produits chimiques capables de les tuer. La collaboration avec les scientifiques du MDC de Berlin va permettre de proposer de nouvelles expériences pour mieux comprendre ces phénomènes qui sous-tendent ce renouvellement indépendant des cellules souches.

Michael Sieweke est directeur de recherche au CNRS (équivalent de professeur titulaire). Il dirige une équipe de recherche au sein du CIML (Centre d’Immunologie Marseille-Luminy) sur le contrôle transcriptionnel de la différenciation des macrophages et leur fonction. Après avoir étudié à Berkeley aux Etats-Unis puis à Heidelberg en Allemagne, il est revenu en France en 1999 dans le cadre d’un programme ATIP destiné aux jeunes chercheurs. En 2010, il a reçu le prix AXA de l’Académie des sciences.

L’Association Helmholtz
Avec plus de 31 000 collaborateurs, l’Association Helmholtz est l’organisme de recherche financé sur fonds publics le plus important d’Allemagne. Parmi les 17 centres de recherche indépendants qui la constituent, 6 se consacrent totalement ou partiellement à la santé humaine ou aux sciences de la vie, à savoir : le Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ) situé à Heidelberg, le Centre Helmholtz de Munich – qui est le centre allemand de recherche sur la santé environnementale, le Centre Helmholtz de recherche contre les infections de Braunschweig, le Centre allemand pour les maladies neurodégénératives (DZNE), le Centre Max Delbrück de médecine moléculaire (MDC) de Berlin-Buch et le Centre de recherche de Jülich. Dans ces centres, la recherche porte essentiellement sur la recherche fondamentale, la biologie des systèmes et la recherche translationnelle avec une forte prévalence pour les pathologies dont la charge socioéconomique est la plus lourde, comme le cancer, les maladies pulmonaires, le diabète, les maladies infectieuses, les maladies neurodégénératives, les maladies cardiovasculaires et les maladies métaboliques.

L’Inserm : la recherche en science de la vie et de la santé
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale est un organisme dédié à la recherche biologique, médicale et en santé des populations. Il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient.
Il est membre fondateur de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé qui organise la coordination de la recherche au sein de dix Instituts thématiques multi-organismes :Bases moléculaires et structurales du vivant ; Biologie cellulaire, développement et évolution ; Génétique, génomique et bioinformatique ; Cancer ; Circulation, métabolisme, nutrition ; Immunologie, hématologie, pneumologie ; Microbiologie et maladies infectieuses; Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie ; Santé publique ; Technologies pour la santé.

Pierre Gressens, lauréat du Prix Roger de Spoelberch

Pierre Gressens est directeur de l’Unité mixte de recherche 676 Inserm-Université Paris Diderot, au sein du centre « neurosciences et neuropédiatrie » de l’Hôpital Robert- Debré (AP-HP). Il est également professeur de neurologie périnatale à l’hôpital Hammersmith, Imperial College, à Londres. Il est lauréat cette année du prix « ROGER DE SPOELBERCH », qui récompense un projet de recherche réalisé dans des hôpitaux universitaires européens par des chercheurs ayant contribué de manière significative à la recherche médicale et scientifique.

Pierre Gressens, directeur de l'unité de recherche  U676.

Pierre Gressens, directeur de l’unité de recherche U676. © Inserm, E. Begouen

Pierre Gressens a obtenu le diplôme de docteur en médecine à l’Université de Louvain en 1989. Jusqu’en 1991, il travaille dans le laboratoire de neurobiologie du développement dirigé par le Pr Philippe Evrard puis part aux Etats-Unis. Lorsque Philippe Evrard fut invité à créer et diriger à l’Hôpital Robert-Debré un service de neurologie pédiatrique et des maladies métaboliques, auquel il rattacha immédiatement une équipe de recherche Inserm en neurosciences translationnelles, Pierre Gressens le rejoint. Il dirige actuellement toujours cette unité mixte de recherche Inserm-Université Paris Diderot, étroitement liée au centre « neurosciences et neuropédiatrie », un programme très prioritaire de l’Hôpital Universitaire Robert-Debré (AP-HP). Il est également depuis 2009 professeur de neurologie périnatale à l’hôpital Hammersmith, Imperial College, à Londres.

Grâce au Prix Roger de Spoelberch, Pierre Gressens va bénéficier d’un soutien financier très substantiel pour poursuivre ses travaux particulièrement utiles dans la lutte contre les maladies neuro-dégénératives. Ses recherches visent à mieux comprendre les mécanismes et les conséquences fonctionnelles des atteintes cérébrales du nouveau-né pour développer des stratégies pour protéger le cerveau des tout-petits.

Des contributions scientifiques au service des tout-petits

Pierre Gressens a permis l’avancée des recherches sur le cerveau en développement. Il a notamment mis en évidence :

  • le rôle neurotrophique du peptide vasoactif intestinal (VIP) qui est un facteur d’origine maternel clé pour le contrôle de la prolifération des cellules souches neurales. Ses travaux récents ont également montré que le VIP stimule la prolifération des cellules souches neurales en modulant les programmes génétiques contrôlant le cycle mitotique, établissant pour la première fois un lien entre un facteur environnemental d’origine maternelle et un processus génétique conservé tout au long de l’évolution.
  • le rôle sensibilisant des cytokines inflammatoires pour les lésions cérébrales périnatales et le rôle central de la microglie cérébrale dans la physiopathologie des lésions cérébrales du prématuré, ouvrant ainsi des perspectives originales de neuroprotection.
  • l’effet protecteur de la mélatonine dans différents modèles animaux de lésions cérébrales mimant les lésions du prématuré humain. Ces travaux ont conduit à la mise sur pied d’un essai thérapeutique utilisant la mélatonine pour limiter les lésions cérébrales du prématuré.

Ses principaux projets de recherche ont aujourd’hui pour objectif de :

  • réaliser l’essai thérapeutique “mélatonine” chez les enfants prématurés
  • évaluer le potentiel neuroprotecteur des cellules souches dans les lésions cérébrales périnatales et leur capacité à limiter la neurodégénérescence au cours du développement
  • comprendre les liens entre inflammation périnatale et neurodégénérescence à moyen et long terme.

Quatre nouveaux Instituts Carnot impliquant l’Inserm

Parmi les 10 nouveaux laboratoires de recherche labellisés « Instituts Carnot » par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, suite à l’appel à candidatures ‘Instituts Carnot 2’, 4 projets impliquent l’Inserm. Les ‘Instituts Carnot 2’ sont labellisés pour une durée de cinq ans. Les 10 nouveaux instituts « concernent près de 25 000 chercheurs. Ils représentent un budget de recherche consolidé de 1,9 milliard d’euros, et près de 350 millions d’euros de recettes partenariales, dont 60 millions avec les PME », détaille le ministère.

Voici la liste des quatre nouveaux instituts Carnot dans lesquels l’Inserm est impliqué :

CALYM

Ce nouvel institut a pour but « d’accélérer l’innovation et son transfert dans le domaine des lymphomes ». Disposant d’un budget recherche de douze millions d’euros, il est implanté à Lyon, Montpellier, Rouen, Rennes, Créteil, Villejuif, Toulouse et Marseille. Il est notamment porté par le Gela (Groupe d’étude des lymphomes de l’adulte), le CNRS, l’Inserm et les universités de Rennes-I, Montpellier-I et Montpellier-II.

CURIE-CANCER

Basé à Paris et doté d’un budget de 22 millions d’euros, ce laboratoire porté par l’Institut Curie, le CNRS, l’Inserm et l’UPMC entend « faire collaborer différents acteurs pour le développement de solutions thérapeutiques contre le cancer ».

ICM

« L’institut du cerveau et de la moelle épinière » est basé à Paris, avec un budget de 30 millions d’euros. Il entend « impulser une dynamique partenariale extrêmement forte pour accélérer la recherche translationnelle dans le domaine des maladies du système nerveux ». Il est porté par l’UPMC, le CNRS, l’Inserm, l’Institut du cerveau et de la moelle et l’AP-HP.

MICA

Basé en Alsace, ce nouvel Institut Carnot bénéficie d’un budget de 65 millions d’euros et dédie son activité à la thématique des matériaux. Il est porté par l’Inserm, l’université de Strasbourg, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, l’université de Haute-Alsace, le CNRS et l’Institut Saint Louis.

S’ajoutent à ces 4 nouveaux Instituts Carnot impliquant l’Inserm, 2 projets labellisés lors de la première phase des instituts Carnot et dont la labellisation est reconduite dans le cadre ‘Institut Carnot2’ : LISA (Lipides pour l’Industrie et la santé) et Voir & Entendre.

Le point sur…Les Instituts Carnot
Le label Carnot est un label d’excellence décerné par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à des établissements de recherche en France. Donné initialement pour 4 ans, Il est destiné à favoriser la recherche partenariale, c’est-à-dire la conduite de travaux de recherche menés par des laboratoires publics en partenariat avec des acteurs socio-économiques, notamment avec des entreprises. Ils s’inspirent des instituts Fraunhofer allemands.
Les établissements labellisés (appelés Instituts Carnot) reçoivent des financements (en provenance de l’A.N.R.), calculés en fonction du volume des recettes tirées des contrats de recherche avec leurs partenaires, notamment les entreprises. Les instituts sont fédérés au sein du réseau Carnot.
Lors de la première phase du dispositif Carnot, lancée en 2006, 33 instituts représentant 17 000 personnels de recherche, 1 500 millions d’euros de budget annuel et 230 millions d’euros de recettes contractuelles avec les entreprises ont bénéficié d’un soutien annuel d’environ 60 millions d’euros fondé sur leurs performances en matière de recherche contractuelle. L’évaluation récente du dispositif a démontré son efficacité avec des résultats remarquables : les revenus issus de la recherche contractuelle du réseau des Instituts Carnot ont augmenté de plus de 30 % en 4 ans.
Extrait site du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche

L’Inserm impliqué dans les six Instituts hospitalo-universitaires sélectionnés dans le cadre des investissements d’avenir

La liste des Instituts hospitalo-universitaires (IHU) financés dans le cadre des investissements d’avenir vient d’être rendue publique. Cette sélection fait suite à l’appel à projets lancé en juillet dernier par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministère de la santé. L’Inserm est associé à chacun des 6 projets d’IHU lauréats annoncés.

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Doté d’un statut de fondation, chaque IHU associera une université, un établissement de santé et des établissements de recherche. Il réunira ainsi autour d’une spécialité (cancer, maladies du système nerveux, maladies infectieuses, etc.) des équipes de chercheurs et de médecins français et étrangers, organisées autour d’un programme d’excellence en matière de soins, de formation, de recherche et de valorisation. Les 6 projets retenus sont les suivants :

Imagine Institut des maladies génétiques
Coordonnateur : Alain FISCHER
PORTEURS DU PROJET : Université René Descartes, Inserm, CHU Necker (Assistance publique – Hôpitaux de Paris)
DOMAINES : Maladies rares / diagnostiques, soins et santé publique, technologies pour la santé

MIX-Surg Institut de Chirurgie Mini-Invasive Guidée par l’Image
Coordonnateur : Jacques MARESCAUX
PORTEURS DU PROJET : Université de Strasbourg, Inserm, CHU de Strasbourg
DOMAINES : Chirurgie personnalisée / diagnostics, soins et santé publique, technologies pour la santé

POLMIT Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses
Coordonnateur : Didier RAOULT
PORTEURS DU PROJET : Université de la Méditerranée, Inserm, CHU de la Timone (Assistance publique – hôpitaux de Marseille)
DOMAINES Maladies infectieuses / microbiologie, infectiologie, épidémiologie

LIRYC L’Institut de RYthmologie et modélisation Cardiaque
Coordonnateur : Michel HAÏSSAGUERRE
PORTEURS DU PROJET : Université de Bordeaux, Inserm, CHU de Bordeaux
DOMAINES : Maladies cardiaques / diagnostiques, soins et santé publique, technologies pour la santé

ICAN Institut de Cardiologie-Métabolisme-Nutrition
Coordonnateur :Karine CLEMENT
PORTEURS DU PROJET : Université Pierre et Marie Curie, Inserm, CHU Pitié-Salpêtrière (Assistance publique – Hôpitaux de Paris)
DOMAINES : Maladies cardiométaboliques / nutrition, métabolisme et cardiovasculaire.

IHU-A-ICM Institut de Neurosciences Translationnelles de Paris
Coordonnateur : Bertrand FONTAINE
PORTEURS DU PROJET : Université Pierre et Marie Curie, Inserm, CHU Pitié-Salpêtrière (Assistance publique – Hôpitaux de Paris)
DOMAINES : Maladies du système nerveux / Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie

André Syrota, président-directeur général de l’Inserm se félicite de la sélection de « projets de très haut niveau qui renforcent la recherche translationnelle. Ces infrastructures s’inscrivent dans les grands axes prioritaires de la recherche française que nous avons définis, notamment dans le cadre des orientations stratégiques d’Aviesan ». Pour André Syrota, « ces ensembles rattachés à des hôpitaux disposant d’une recherche, d’une formation ou d’une partie clinique d’excellence, seront l’occasion de mettre à disposition des malades un service d’excellence ». Le PD-G de l’Inserm se félicite également de l’implication de l’Inserm dans les 6 autres projets sélectionnés en tant que projets prometteurs, dont la liste suit.

IHU-CANCER Institut de Médecine Personnalisée du Cancer
Coordonnateur : Alexander EGGERMONT
Institut Gustave Roussy, Villejuif

SLI Institut Saint-Louis
Coordonnateur : François SIGAUX
Hôpital Saint-Louis, Paris

CESAME Institut Hospitalo-Universitaire Cerveau & Santé Mentale
Coordonateur : François MAUGUIERE
Lyon

OPeRa Protection et remplacement des organes
Coordonateur : Michel OVIZE
Lyon

TSI-IHU Centre Européen des Sciences de la Transplantation et d’Immunothérapie
Coordonateur : Jean-Paul SOULILLOU
Nantes

HandiMedEx Handicap Medical Excellence
Coordonateur : Frédéric LOFASO
Hôpital Raymond- Poincaré, Garches

Les Instituts hospitalo universitaires (IHU)
Le programme « IHU » est doté d’une enveloppe globale de 850 millions d’euros. Chaque IHU bénéficiera d’une dotation pour réaliser des investissements immédiats et soutenir son fonctionnement dans la durée. La mission principale des IHU sera de développer, dans un domaine thématique, la recherche translationnelle, qui doit faire le lien entre la recherche fondamentale et la recherche clinique .Ils favoriseront le développement de produits et procédés préventifs, diagnostiques ou thérapeutiques innovants. Leur expertise, leurs prestations de qualité, leur visibilité internationale permettront d’attirer les partenariats industriels du monde entier. Les IHU auront ainsi un impact structurant majeur en stimulant la compétitivité de la recherche française en santé, en améliorant la qualité des soins, en proposant des formations d’excellence pour les professionnels de santé et de la recherche. Ils renforceront le transfert des connaissances vers la pratique médicale. Les étudiants se formeront, auprès des plus grands scientifiques, aux dernières avancées médicales qu’ils contribueront à diffuser mais aussi à enrichir par de nouvelles découvertes.
(extrait du communiqué de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, 30 juillet 2010)

« Science/Fiction : voyage au cœur du vivant » s’expose au Parc du Futuroscope

Forte de son succès en 2010, l’exposition Science/Fiction : voyage au cœur du vivant, entièrement re-scénarisée et enrichie de plus de 50 panneaux, sera visible au Parc du Futuroscope à partir du 2 avril 2011. Jusqu’à fin décembre 2011, le public est convié à découvrir une exposition ludique où l’univers de Jules Verne se mêle aux images issues des laboratoires scientifiques de l’Inserm. Durant une heure environ, le visiteur est invité à poser ses valises et à déambuler librement entre les 76 panneaux qui composent le parcours. Un voyage qui se veut hors du temps, où les dernières technologies de la recherche médicale côtoient les aventures des grands explorateurs du siècle dernier.

Image, science et littérature

Les romans de Jules Verne ont très certainement inspiré de nombreuses carrières scientifiques. Pour lui faire écho, l’Inserm a convié Bernard Werber, écrivain français connu notamment pour sa « Trilogie des Fourmis » à imaginer de courtes histoires illustrant chaque panneau.

L’exposition « Science/Fiction : voyage au cœur du vivant » propose un mélange des genres : tour à tour, l’image, la science et la littérature offrent la possibilité au grand public de poser un regard nouveau sur les recherches menées à l’Inserm.

« Bernard Werber, l’homme de l’écrit, et Eric Dehausse, l’homme de l’image, ont ressuscité Jules Verne. Ils l’ont quelque part réécrit, réinventé, réenchanté. »
Arnaud Benedetti, directeur du département de la communication et de l’information scientifique de l’Inserm

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© Inserm

Une ambiance hors du temps

L’agence BC-BG (agence conseil en création et scénographie basée à Paris) a réalisé la scénographie de l’exposition en s’inspirant de l’univers de la bande dessinée et du steam-punk. « Science/Fiction : voyage au cœur du vivant » est leur troisième exposition photo grand format réalisée au Futuroscope. www.bc-bg.fr

Le steampunk ou littéralement le « punk à vapeur » est un mouvement artistique né dans les années 1980. Les histoires de science-fiction issues de ce courant se déroulent dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle.

C’est dans cette ambiance de révolution industrielle que le public découvre l’exposition. Rouages, machineries complexes composées de tuyauteries actionnées par des leviers, barres de ferrailles, machines à vapeur, etc., accompagnent les illustrations scientifiques.

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© Inserm

Un clin d’œil au festival de la BD d’Angoulême

Une centaine de kilomètres seulement sépare le Parc du Futuroscope de la ville d’Angoulême, haut lieu de rencontre des amateurs et professionnels de la BD le temps d’un festival renommé. Comme un clin d’œil à cette proximité géographique, le texte de l’exposition a été inséré dans des bulles de BD qui contiennent les dialogues imaginés par Bernard Werber. De cette façon, le commentaire est rendu encore plus vivant et fait ressortir les personnages de Jules Verne.

Pour les curieux et férus de science, les véritables légendes des photos scientifiques sont également disponibles.

Investissements d’avenir : L’Inserm et le CNRS impliqués dans l’ensemble des projets retenus « infrastructures nationales en biologie et santé » et « démonstrateurs préindustriels en biotechnologie »

Le ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et le Commissariat général à l’investissement viennent de rendre public les lauréats des appels à projets « Infrastructures nationales de recherche en biologie et santé » et « démonstrateurs préindustriels en biotechnologie » visant à doter la France de grandes infrastructures de recherche d’envergure nationale et très compétitives au plan international. Ces infrastructures sont pourvues d’une enveloppe globale de 220 millions d’euros. Le CNRS et l’Inserm sont impliqués dans les 11 projets retenus. Quatre d’entre eux sont portés par l’Inserm et quatre par le CNRS. Ce résultat confirme le rôle de coordination nationale des organismes de recherche dans les grands projets d’infrastructure.

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Ce programme vise à financer des infrastructures d’envergure nationale et du meilleur niveau scientifique actuel. Les infrastructures sélectionnées fourniront à long terme des services et des moyens de recherche à l’ensemble de la recherche française en Biologie et Santé. Les projets retenus sont également destinés à faire émerger une bio-économie basée sur la connaissance du vivant et sur de nouvelles valorisations des ressources biologiques renouvelables.

Les quatre projets portés par l’Inserm

  • Projet BIOBANQUES : une infrastructure nationale de ressources biologiques

Consulter le site internet Biobanques

Ce projet sera financé à hauteur de 17 millions d’euros.
Porté par Georges Dagher (coordinateur adjoint pôle de recherche clinique – ISP – responsable des infrastructures de recherche clinique – coordination des centres de ressources biologiques et des centres d’investigations cliniques), ce projet a reçu le soutien de plusieurs acteurs privés et institutionnels.

  • Projet F- CRIN : une plateforme nationale d’infrastructure de recherche clinique

Ce projet sera financé à hauteur de 18 millions d’euros.
Il sera porté par Olivier Rascol (CHU Toulouse, coordinateur du Réseau National des CIC) et Claire Lévy Marchal (coordinatrice du Pôle de Recherche Clinique de l’Inserm, ITMO santé publique)
Norbert Ifrah (CHU Angers, président du CNCR – comité national de coordination de la recherche)

  • Projet HIDDEN : une infrastructure de recherche dédiée aux maladies hautement infectieuses

Ce projet sera financé à hauteur de 9 millions d’euros.
Il sera porté par M. Hervé Raoul (directeur du laboratoire P4 Jean Mérieux de l’Inserm).

  • Projet PGT Inserm-Généthon: un consortium préindustriel des vecteurs de thérapie génique

Ce projet sera financé à hauteur de 20 millions d’euros.
Il sera porté par Philippe Moullier (Unité Inserm 649 – vecteurs viraux et transfert de gènes in vivo)

Les quatre projets portés par le CNRS

  • France-BioImaging

Infrastructure pour la bio imagerie cellulaire photonique et électronique dédiée à l’innovation, à la formation et au transfert de technologie – coordonné par le CNRS (26 millions d’euros).
Il sera porté par Maïté Coppey de l’Institut Jacques Monod (CNRS/Université Paris Diderot)

  • FRISBI

Infrastructure française pour la Biologie Structurale Intégrée – coordonné par le CNRS (32 millions d’euros). Il sera porté par Bruno Klaholz de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Inserm/Université de Strasbourg)

  • PHENOMIN

Infrastructure Nationale en PHENO-Génomique – coordonné par le CNRS (27 millions d’euros). Il sera porté par Yann Hérault de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Inserm/Université de Strasbourg)

  • ProFI

Infrastructure Française de protéomique – coordonné par le CNRS (15 millions d’euros). Il sera porté par Jérôme Garin de l’Institut de Recherches en Technologies et Sciences pour le Vivant (Inserm/CNRS/CEA/Université de Grenoble/INRA)

Les trois autres projets où le CNRS et l’Inserm sont associés

  • France Génomique

projet porté par le CEA avec le CNRS, l’INRA et l’Inserm (60 millions d’euros)

  • Projet EMBRC-France

Centre Nationale de Ressources Biologiques Marines – projet porté par l’université Pierre et Marie Curie (16 millions d’euros) avec le CNRS

  • Projet TWB (démonstrateur préindustriel en biotechnologie)

Centre de Biotechnologies Blanches de Toulouse – projet porté par l’INRA (20 millions d’euros)

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