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Livre blanc : étonnant vivant

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La biologie vit en ce moment une véritable révolution. Que peut-on attendre des sciences de la vie dans ce siècle qui démarre ? Comment un pays comme le nôtre, riche de ses acquis, doit-il prendre en compte les formidables bouleversements à l’œuvre dans les sciences du vivant ? Après plusieurs mois de réflexion et de consultation, des centaines de chercheur.e.s révèlent les tournants scientifiques majeurs qui, en ce début du XXIe siècle, bouleversent les connaissances en sciences de la vie. Ils annoncent les révolutions attendues et les champs à explorer au cours des vingt prochaines années dans un livre blanc qui sera édité début 2017. 

 

PRESENTATION DU LIVRE BLANC

Étonnant vivant.
Découvertes et promesses du XXIe siècle
sous la direction de Catherine Jessus
CNRS Éditions, à paraître en janvier 2017

Qu’est-ce que la vie ? Quelles sont ses origines ? Quelle est la frontière entre le « soi » et le « non-soi » ? Quel est le propre de l’homme ? Ce livre invite à un voyage au cœur du vivant qui plonge le lecteur depuis les toutes premières formes de vie sur terre jusqu’au sein de la complexité du vivant. Il donne à voir les applications étonnantes qui en découlent dans les domaines biotechnologiques et médicaux.

Le lecteur parcourra ainsi l’immensité insoupçonnée de la biodiversité et les capacités extraordinaires des êtres vivants à s’adapter aux conditions les plus extrêmes. Il découvrira les liens de parenté entre organismes qui définissent l’arbre de la vie, les interactions entre les composants de tout être vivant, l’impact de l’environnement sur l’évolution et le fonctionnement des organismes, et les promesses d’innovations contenues dans ces révolutions scientifiques et technologiques

Ce livre est le témoignage passionné d’une communauté de chercheurs en sciences de la vie qui espèrent donner le goût de la nature et susciter la curiosité vis-à-vis des terrains inconnus et immenses qu’il reste à explorer.

C’est au prix d’une recherche qui requiert du temps, des prises de risque, de l’imagination, de la créativité et de la liberté que les grands tournants des sciences de la vie du XXIe siècle ont pris corps. Et c’est à ce prix que ces sciences continueront à être porteuses d’avenir et de progrès.

 

Un ouvrage collectif sous la direction de Catherine Jessus, directrice de l’Institut des sciences biologiques (INSB) du CNRS

Avec le concours de Thierry Gaude, directeur de recherche au CNRS

Et d’une centaine de chercheurs de différents établissements et organismes de recherche qui ont participé à sa rédaction.

L’Inserm et la Fondation Bettencourt Schueller renforcent leur partenariat pour développer la formation des médecins­‐chercheurs de demain

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(c) Fotolia

La Fondation Bettencourt Schueller et l’Inserm réaffirment leur engagement mutuel pour la recherche scientifique de haut niveau en renouvelant la convention de l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt. Le soutien financier apporté par la Fondation permet chaque année à une vingtaine d’étudiants en médecine ou pharmacie de mener à bien leur double formation médecine-sciences, formation au soin et à la recherche.

 

Selon Olivier Brault, directeur général de la Fondation Bettencourt Schueller, « l’association de la science et de la médecine nécessite beaucoup de volonté et une grande détermination de la part des étudiants. L’originalité de l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt est d’offrir aux étudiants l’ensemble des conditions pour aborder cet engagement en toute sérénité : un cadre stimulant, une aide financière et un soutien moral grâce à un important réseau de personnes poursuivant les mêmes ambitions, un accompagnement personnalisé à chaque étape du parcours des étudiants ».

« Le bilan des douze années de l’École est très positif. Il démontre l’excellence de l’enseignement dispensé et des formations acquises dans des laboratoires de renom ainsi que la qualité des étudiants engagés dans le double cursus. En motivant très tôt des étudiants de médecine et de pharmacie pour l’activité de recherche, nous préparons les progrès futurs dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. A ce titre, le partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller est essentiel depuis l’origine. » déclare Yves Levy président directeur général de l’Inserm.


Cette année, la rentrée de l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt a été marquée par deux actualités :

  • la nomination de deux nouveaux co-directeurs de l’Ecole, les Professeurs Eric Clauser et Boris Barbour, qui ont pris leurs fonctions le 1er septembre 2016 et succèdent aux précédents co-directeurs, les Professeurs Jean-Claude Chottard et Philippe Ascher,
  • le renouvellement de la convention entre la Fondation Bettencourt Schueller et l’Inserm, couvrant jusqu’en 2034 le soutien aux dix prochaines promotions d’étudiants, la création du réseau des filières de formation médecine/sciences en France et le lancement d’une possibilité de poursuivre leur activité de recherche au début de leur carrière hospitalo-universitaire pour les doubles diplômés de l’Ecole.

Les journées scientifiques qui se sont déroulées du 9 au 11 septembre 2016 au Centre international d’études pédagogiques de Sèvres constituent le rendez-vous annuel des étudiants pour présenter l’avancement des travaux de recherche qu’ils conduisent dans le cadre de leur stage (master 2, thèse ou post-doc). Les journées scientifiques de l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt 2016 ont également offert une opportunité à ses 241 étudiants de rencontrer les deux nouveaux co-directeurs de l’École et d’assister à la signature du renouvellement de la convention.

Une association nécessaire entre la science et la médecine

L’arrivée des thérapies issues d’organismes vivants est en train de bouleverser la prise en charge de différentes pathologies, tout en exigeant une compréhension rigoureuse des mécanismes physiopathologiques des maladies qu’elles traitent. Il est aujourd’hui nécessaire d’avoir une connaissance approfondie des pathologies et plus généralement de la science, pour bien comprendre ces médicaments et en découvrir de nouveaux, capables à leur tour de répondre aux besoins médicaux non satisfaits. La Fondation Bettencourt Schueller fait partie des toutes premières organisations à avoir reconnu et encouragé cette double compétence pour une recherche biomédicale performante.

Inaugurée en 2003, l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt forme des médecins et pharmaciens-chercheurs et favorise les interfaces et le continuum entre une recherche biologique fondamentale et une recherche clinique et thérapeutique. L’objectif de ce double cursus médecine/pharmacie-sciences est de permettre à de futurs médecins et pharmaciens d’engager une activité de recherche autonome en relation avec leur pratique clinique. L’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt permet aux meilleurs étudiants en médecine ou pharmacie de recevoir une formation précoce à la recherche, par l’expérience du laboratoire, avant d’être exposés au contact régulier avec les patients et l’univers de la médecine. La Fondation Bettencourt Schueller finance des gratifications de stages, les activités scientifiques ou de recherche des étudiants et les contrats de travail post-doctoraux. Ce soutien s’inscrit dans les actions du mécénat scientifique de la Fondation qui visent à lier indissociablement recherche et formation pour accélérer le processus d’innovation et le progrès médical. Le programme exigeant de cette école contribue ainsi à faciliter le transfert des découvertes, destinées à améliorer la santé humaine, de la paillasse de laboratoire vers le lit du patient. Les autres avantages de ce programme incluent :

  • une amélioration de l’image des étudiants en médecine et des médecins pratiquants qui s’investissent dans la recherche fondamentale,
  • une augmentation du nombre de médecins qui poursuivront une carrière hospitalo- universitaire, voie professionnelle de prédilection pour la plupart des étudiants de l’Ecole.

 

Le cursus de l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt

Pour accéder à la formation proposée par l’Ecole de l’Inserm Liliane Bettencourt, les étudiants ayant validé leur première année d’études de médecine, de pharmacie ou d’odontologie et témoigné de leur intérêt pour les sciences ont la possibilité de postuler au concours d’admission. Grâce au programme proposé par l’Ecole, les candidats sélectionnés par le conseil scientifique et pédagogique peuvent démarrer leur double formation en médecine et en sciences dès la deuxième année de leurs études post-bac.

Cette formation comprend les étapes suivantes :

une formation théorique à suivre au cours de la 1ère année d’admission dans l’École qui inclut des échanges avec les enseignants et chercheurs de renommée internationale,
deux stages de trois mois en laboratoire de recherche pour lesquels les étudiants doivent produire des rapports de travail,
la préparation d’un master 2 en recherche dès la 3ème année d’étude au sein de l’École. Cette étape nécessite la validation des six mois de stage en laboratoire de recherche ainsi que d’une année d’interruption du cursus médical,
la préparation d’une thèse de sciences qui peut être réalisée avant la formation clinique ou au cours de l’internat.

Cette formation, étalée sur 14 années, permet de resserrer les liens entre la recherche fondamentale et les applications médicales destinées à améliorer la qualité de vie des malades, voire de guérir des patients. Le niveau attendu des étudiants est particulièrement élevé dans la mesure où il s’agit d’une formation d’excellence. L’objectif final est de permettre aux candidats qui répondent aux exigences du programme de mener des carrières de haut niveau visant à faire progresser la science au bénéfice du vivant tout en permettant à la recherche française de rester à la pointe des découvertes qui transformeront nos vies.

 

LA FONDATION BETTENCOURT SCHUELLER

« Donner des ailes au talent », c’est le moyen choisi par la Fondation Bettencourt Schueller depuis près de trente ans pour contribuer à la réussite et au rayonnement de la France.

Créée par une famille, confiante dans l’homme et ses capacités, attachée à l’initiative, à la créativité, à la qualité et à l’ouverture, la Fondation est portée par des convictions qui définissent son esprit et ses façons de travailler, pour le bien commun, sans but lucratif et dans un objectif de responsabilité sociale.

Son action se déploie dans trois principaux domaines d’engagement :

les sciences de la vie (recherche, formations scientifiques, diffusion de la culture scientifique),
les arts (métiers d’art, chant choral, documentaires),
et la promotion d’une société inclusive (autonomie de la personne, lien social, structuration du secteur).

Pour accomplir ses missions, la Fondation décerne des prix et soutient des projets par des dons et un accompagnement très personnalisé. Depuis sa création à la fin des années 1980, elle a soutenu 450 lauréats et 1 500 projets portés par diverses équipes, associations, établissements, organisations.

 

LES PRIX SCIENTIFIQUES DE LA FONDATION BETTENCOURT SCHUELLER

Engagés auprès des talents qui font avancer la recherche scientifique dans les sciences de la vie, la Fondation Bettencourt Schueller remet, chaque année à 20 chercheurs d’exception, 4 prix scientifiques :

le Prix Liliane Bettencourt pour les sciences du vivant (un chercheur de moins de 45 ans – 300 000 €)
le Prix Coups d’élan pour la recherche française (quatre laboratoires chaque année – 1 M€ soit 250 000 €/lauréat)
la dotation du Programme ATIP-Avenir en partenariat avec l’Inserm et le CNRS (un chercheur – 300 000 €)
le Prix pour les jeunes chercheurs (financement d’un séjour postdoctoral à l’étranger pour 14 jeunes docteurs en sciences ou en médecine – 350 000 € soit 25 000€/lauréat)

Ces prix scientifiques ouvrent des opportunités pour une expérience précoce de la recherche, une confrontation directe des chercheurs à la finalité de leurs recherches et des rencontres scientifiques interdisciplinaires. Ces dernières représentent toutes des conditions qui, pour la Fondation, permettent à la recherche biomédicale de se dépasser et franchir de nouveaux horizons. A cela s’ajoute la passion, la créativité, le travail et la prise de risque appliquée à la santé humaine des hommes et des femmes qui soumettent leurs projets et auxquels la Fondation est également sensible.

Ce sont ainsi 371 prix scientifiques qui ont été attribués à des chercheurs depuis 1990. Leur but ultime est de faire reculer la maladie et améliorer la santé.

L’INSERM

Créé en 1964, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. L’Inserm est le seul organisme public français dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine avec près de 15000 chercheurs, ingénieurs, techniciens, hospitalo-universitaires, post-doctorants et quelque 300 laboratoires. Ses chercheurs ont pour vocation l’étude de toutes les maladies, des plus fréquentes aux plus rares.

L’Inserm est membre fondateur d’Aviesan*, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé créée en 2009.

* Autres membres fondateurs d’Aviesan : CEA, CNRS, CHRU, CPU, INRA, INRIA, Inserm, Institut Pasteur, IRD

Espace et Santé: en présence du Président de la République le CNES et l’Inserm signent un accord-cadre à l’Elysée

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 ©Jean Marie Heidinger/Inserm

Le CNES et l’Inserm, respectivement établissement chargé de proposer et mettre en œuvre la politique spatiale de la France et premier organisme de recherche biomédicale en Europe, ont décidé d’amplifier leur coopération dans le domaine de l’espace et de la santé. Ils signent pour la première fois un accord-cadre qui portera sur les avancées en recherche fondamentale permises par l’étude de l’être humain dans l’espace, mais aussi sur les applications des apports du spatial pour les questions de santé.

 

L’espace est un extraordinaire laboratoire pour la médecine et la recherche médicale sur Terre. La perte de masse musculaire et de densité osseuse, le vieillissement accéléré des artères ou encore le dérèglement de l’horloge interne observés chez les astronautes, affectés par l’absence de pesanteur, ont permis d’améliorer la connaissance du corps humain. La présence de l’homme dans l’espace est quasi-continue depuis plus de 40 ans et la préoccupation majeure des agences spatiales a toujours été de garantir la santé des astronautes en prenant des mesures adéquates. Mais depuis quelques années, existent des instruments permettant un suivi médical complet des astronautes, ouvrant la possibilité d’études fondamentales en physiologie et en médecine, menées par l’Inserm et le CNES. Ces appareils peuvent de plus, trouver des applications pour la recherche médicale ainsi que pour la santé publique.

Cet accord, signé en présence du Président de la République par Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm et Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, prévoit la collaboration dans le domaine de la santé pour mieux comprendre :

  • l’impact des conditions spatiales sur la physiologie et ses conséquences sur la santé (en particulier les effets sensoriels, cognitifs, biomécaniques, immunologiques)

 

Il a pour but de développer des méthodes, outils et services s’appuyant, entre autres, sur les technologies spatiales dans le domaine de la santé, notamment :

  • le développement d’appareils connectés, notamment conçus pour le vol d’astronautes,
  • le développement d’appareils médicaux

 

Il va aussi donner lieu à un grand nombre d’expériences lors du séjour de Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale. L’accès à des expériences menées en simulation au sol sera aussi possible, ainsi que la possibilité de conduire des projets de recherche dans le cadre de vols paraboliques ou de capsules récupérables.

« Le vol de Thomas Pesquet va permettre d’écrire un nouveau chapitre dans l’excellence française en matière de vols habités. Avec cet accord-cadre signé avec l’Inserm, la recherche médicale va bénéficier de toutes les avancées permises par l’étude de l’être humain dans l’espace et d’apports majeurs tant pour les applications que pour les questions de santé classiques » a déclaré Jean-Yves Le Gall, Président du CNES.

 

« Cet accord est une première entre nos deux institutions qui incarnent chacune dans leur domaine l’excellence française en Europe et dans le monde. Il s’agit d’une étape importante qui nous permet de combiner l’exploration des milieux extrêmes et l’utilisation des technologies les plus avancées au service de la recherche en santé humaine » a souligné Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm.

Inserm, étoile montante française de la recherche selon Nature

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(c) Macmillan Publishers Ltd

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est le seul organisme de recherche français à figurer dans le Top 100 mondial des institutions avec la meilleure progression ces 3 dernières années. C’est ce que révèle le Nature Index 2016 Rising Stars qui souligne la contribution importante des chercheurs de l’Inserm aux publications parues dans les 68 meilleurs journaux sélectionnés par Nature. Ce classement détermine les institutions les plus brillantes à suivre en 2016 et dans les années à venir.

 

Sur 8000 institutions passées en revue, l’Inserm apparait à la 75ème place des institutions en plus forte progression. En trois ans, sur une sélection de 68 revues scientifiques considérées comme les meilleures par Nature, le nombre de publications a augmenté de 17.43%. Les contributions des chercheurs de l’Inserm parues dans les revues Science et celles du groupe Nature ont presque doublé en trois ans. L’Inserm est le seul organisme de recherche français à figurer dans le Nature Index 2016 Rising stars. Sa présence dans ce classement est d’autant plus exceptionnelle qu’il est naturellement dominé par des pays, tels que la Chine, entrés très récemment dans la compétition internationale et dont la croissance des publications est exponentielle.

Pour le Pr Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm : « Cet indicateur reflète notre politique de recherche qui encourage les chercheurs de l’Inserm à publier dans les meilleures revues car ils sont talentueux. Cet index ne prend pas en compte les revues médicales spécialisées en recherche clinique telles que le NEJM, JAMA ou The Lancet dans lesquelles notre progression sur la même période est de 37%. Ceci montre la place de l’Inserm dans la recherche d’amont et la recherche clinique. »

 

A propos de l’Inserm

Créé en 1964, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. L’Inserm est le seul organisme public français dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine avec près de 15000 chercheurs, ingénieurs, techniciens, hospitalo-universitaires, post-doctorants et quelque 300 laboratoires. Ses chercheurs ont pour vocation l’étude de toutes les maladies, des plus fréquentes aux plus rares.
L’Inserm est membre fondateur d’Aviesan*, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé créée en 2009. * Autres membres fondateurs d’Aviesan : CEA, CNRS, CHRU, CPU, INRA, INRIA, Inserm, Institut Pasteur, IRD

Signature du contrat d’objectifs et de performance entre l’Etat et l’Inserm 2016 -2020

Le 11 juillet 2016, Monsieur Thierry Mandon secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que le PDG de l’établissement, le Professeur Yves Levy ont signé le contrat d’objectifs et de performance engageant l’Inserm et l’Etat sur la période 2016 – 2020. Fruit d’échanges nourris entre l’Inserm et l’ensemble de ses ministères de tutelle, le contrat définit les grandes orientations et actions qui seront conduites par l’Institut afin de fournir un environnement propice à l’expression des talents, favoriser la production de connaissances et accompagner au mieux leur valorisation, qu’elle soit sociétale, clinique ou économique, et permettre aux laboratoires de répondre au mieux aux nouveaux défis et enjeux en sciences de la vie et santé.

signature du contrat d'objectif INSERM

(c) Inserm – Mehrak Hans Lucas

L’Inserm s’est fixé 6 grands objectifs pour les 5 prochaines années. Ces derniers se déclinent en 35 actions associées à des indicateurs de performances et des échéances précises.

 

Objectif 1 : Soutenir une recherche intégrée et pluridisciplinaire et produire des connaissances au meilleur niveau

Les bons résultats de l’Inserm au niveau international sont le fruit de l’activité des laboratoires, fondée sur une recherche libre, à l’initiative des chercheurs. Cette démarche restera le pivot de la politique scientifique de l’Inserm qui veillera à préserver le niveau des dotations des unités, à maintenir les dotations d’installation attribuées aux chargés de recherche nouvellement recrutés, leur permettant d’engager un projet de recherche propre, souvent à leur retour d’une longue période post-doctorale à l’étranger, et à poursuivre son soutien au programme Atip-Avenir. C’est également cet esprit qui prévaudra dans la conception des actions plus spécifiques initiées par l’Inserm, comme les programmes transversaux, les accélérateurs de recherche technologique (ART) ou les nouvelles actions en santé publique. Concernant ce dernier point, il s’agira de promouvoir les résultats scientifiques comme instrument d’aide aux décisions politiques en matière de santé.

 

Objectif 2 : Soutenir le transfert de l’innovation en santé humaine sur le plan économique, clinique et sociétal

Le domaine du développement thérapeutique de biomolécules et de la valorisation des cibles thérapeutiques reste néanmoins toujours fragile car fortement consommateur de ressources financières, très risqué, demandeur d’expertises spécialisées et pointues, et porteur de retour potentiel à long voire très long terme. Un travail spécifique à cette typologie d’innovations reste à entreprendre dans un souci de renforcer les applications thérapeutiques ou diagnostic des innovations de l’Inserm, de veiller à ce que l’Inserm reste au meilleur niveau par rapport aux grandes institutions de recherche internationale sur ce sujet du développement applicatif thérapeutique ou diagnostic jusqu’en clinique, et de favoriser la diffusion effective de ces innovations jusqu’aux patients.

 

Objectif 3 : Renforcer la visibilité et la gestion des infrastructures

L’Inserm entend renforcer la lisibilité et la coordination de ses infrastructures de recherche, en se donnant la capacité d’en assurer la maîtrise, la mutualisation et la protection. Le modèle économique (investissement, fonctionnement, moyens humains) de l’ensemble des infrastructures devra, en particulier, être consolidé après une étape préalable de définition des priorités stratégiques de l’Inserm et de discussion avec les partenaires.

 

Objectif 4 : Promouvoir les parcours professionnels et l’attractivité

L’Inserm, premier opérateur européen de recherche dans le domaine biomédical, se doit de mettre en œuvre une politique RH ambitieuse pour maintenir son rang et relever les défis d’une recherche qui a recours à des compétences dont les champs disciplinaires sont toujours plus vastes. Pour relever ces défis, l’établissement a pour ambition d’adapter sa politique d’emploi au contexte démographique : d’une part, ses capacités à recruter de nouvelles compétences par voie de concours seront limitées dans un futur proche ; d’autre part, le redéploiement d’un nombre significatif de postes depuis les fonctions support vers les laboratoires effectué ces dernières années atteint aujourd’hui clairement une limite.

Il convient donc de mettre en place des dispositifs permettant à la fois de :

  • préserver et d’optimiser les recrutements ;
  • mobiliser les ressources existantes sur les projets stratégiques de l’établissement (accompagnement des parcours professionnels et de l’évolutivité des carrières, mobilités) ;
  • adapter les processus d’évaluation aux évolutions du métier de chercheur ;
  • Optimiser les parcours des agents contractuels, essentiels dans l’effort de recherche de l’’établissement.

 

Objectif 5 : Contribuer à la stratégie scientifique des sites, optimiser les partenariats et simplifier la gestion au bénéfice de la recherche

Les réformes de ces dernières années ont permis l’émergence dans notre pays de nouveaux modèles de coopération scientifique et de fonctionnement visant à renforcer les synergies entre les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche. Ces réformes dans l’organisation de la recherche en biologie et santé ont conduit l’Inserm à évoluer pour participer pleinement aux politiques de sites, définir conjointement les priorités, accompagner, avec les partenaires, la structuration des recherches en biologie-santé et assurer une cohérence entre une stratégie nationale et ses déclinaisons locales. L’Inserm préconise un principe de participation maîtrisée aux nombreuses instances mises en place autour de ces initiatives8. D’une part, il convient de raisonner en programmes ou projets plutôt qu’en structures. D’autre part, l’Inserm s’investit dans la structuration du volet « biologie-santé » des sites, sans pour autant devoir participer à la gouvernance générale des regroupements et être membre des Comues (sauf lorsqu’elles pilotent un Idex).

 

Objectif 6 : Accroître le rôle de l’Inserm dans la construction de l’Espace européen de la recherche

Sur le plan européen, l’Inserm se positionne au 1er rang en termes de coordinations et de participations à des projets collaboratifs dans le domaine de la santé lors du 7e PCRD et l’Institut est l’un des deux premiers récipiendaires européens de lauréats ERC, dans le domaine des sciences de la vie. La participation active de l’Inserm à la construction de l’Espace européen de la recherche est illustrée notamment par les 434 projets du 7e PCRD gérés par l’Institut. Pour demeurer l’un des acteurs majeurs européens de la recherche en sciences de la vie et en santé, l’Inserm mettra en œuvre une politique volontariste, incitative et innovante. Cette politique s’articule autour de 3 axes : promouvoir une coopération bilatérale ciblée d’excellence, favoriser la participation des équipes de l’Inserm aux programmes européens et accroître les actions d’influence dans le cadre d’Aviesan et du Club des organismes de recherche associés (Clora).

Yves Lévy, PDG de l’Inserm nommé membre de la Task Force de l’ONU « Global Health Crises »

Le Secrétaire général de l’ONU M. Ban Ki-moon vient d’annoncer la création d’une Task Force « Global Health Crises », qui réunira 3 co-directeurs et 12 membres dont le P-DG de l’Inserm Yves Lévy. La Task Force s’assurera de la mise en œuvre et du suivi des recommandations du rapport « Protéger l’humanité des futures crises sanitaires » remis au Secrétaire général de l’ONU en février 2016 par le Panel de haut niveau sur la réponse globale aux crises sanitaires[1]. La Task force aura comme mission principale d’alerter le Secrétaire général de l’ONU sur les questions relatives aux crises émergentes et aux manques ou faiblesses éventuels du système de santé mondial.

Yves Lévy

Le Professeur Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm.

©Inserm/Guénet, François

 

Les membres de la Task Force sont des personnalités reconnues au plan international dans le domaine des maladies infectieuses, des soins de santé communautaire, de la santé publique et du développement, de l’évaluation du risque, de la mise en place d’actions humanitaires, ainsi que de la gestion en situation d’urgence des épidémies en matière de recherche et d’innovation.

« C’est un immense honneur d’être nommé, par le Secrétaire général de l’ONU, membre de cette task force internationale, pour remplir cette mission ambitieuse, déclare Yves Lévy, P-DG de l’Inserm. A l’image du consortium REACTing (REsearch and ACTion targeting emerging infectious diseases) impulsé par l’Inserm et Aviesan dès 2013 pour améliorer la préparation de la recherche en période d’inter-crise et mettre en place des projets de recherche en période de crise épidémique, mon souhait est que notre travail contribue à renforcer les dispositifs, partout dans le monde, susceptibles d’aider à la réponse globale à l’émergence des épidémies. Il s’agit d’un enjeu de santé désormais essentiel pour la planète.« 

La Task Force exercera ses fonctions pendant un an, à compter de juillet 2016.

La Task Force sera co-dirigée par Jan Eliasson, le secrétaire adjoint des Nations Unis,  Jim Yong Kim, President du Groupe de la Banque mondiale et Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. Le Secrétaire général adjoint occupera le poste de directeur de la Task Force.

La liste des co-directeurs de la Task Force et de ses membres est accessible (ainsi que l’annonce de l’ONU en version anglaise) via le lien suivant.

 

[1] Ce panel a été mis en place en avril 2015 par le Secrétaire général Ban Ki-moon afin de renforcer les systèmes nationaux et internationaux de prévention et de gestion des crises sanitaires, en s’appuyant sur les enseignements de la réponse mondiale à l’émergence du virus Ebola en Afrique de l’Ouest début 2015

Remise du Plan France Médecine Génomique 2025

Le Plan France Médecine Génomique 2025 a été remis au Premier ministre Manuel Valls par Yves Lévy, Président de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé – Aviesan et Pdg de l’Inserm,  ce 22 juin 2016. Le Premier Ministre a adressé une lettre de mission en avril 2015 au Président d’Aviesan afin d’examiner les conditions nécessaires pour permettre l’utilisation du séquençage du génome entier dans la pratique clinique. Ce plan ambitieux, piloté et soutenu par l’Etat, vise à positionner, d’ici dix ans, la France dans le peloton de tête des grands pays engagés dans la médecine génomique. S’il répond à un enjeu de santé publique en termes diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques, ce plan ambitionne également de faire émerger une filière médicale et industrielle nationale en médecine génomique et d’exporter ce savoir-faire.

Accéder au Plan

La médecine génomique est une réalité : elle transforme d’ores et déjà la manière dont on prévient, diagnostique, soigne et pronostique l’évolution d’une maladie. C’est un domaine à forte compétitivité internationale, chaque pays souhaitant aujourd’hui introduire la médecine génomique dans le parcours de soin, développer une filière industrielle et attirer les talents scientifiques pour consolider ses avantages. Pour élaborer ce Plan, l’Alliance Aviesan a réuni une année durant des représentants institutionnels et des compétences transversales des domaines de la recherche, de la santé, et de l’industrie, les agences de recherche et sanitaires, les administrations centrales des ministères, les industriels représentés par l’Ariis, la CNAM et l’HAS, le CGI, l’École d’économie de Toulouse.

Remise du Plan Médecine Génomique 2025 à Manuel Valls

Remise du Plan France Médecine génomique 2025 le 22 juin 2016 © Jean-Marie Heidinger / Inserm

Plus de 150 personnes se sont ainsi attachées à :

  • Définir la place et l’importance du séquençage génomique dans la médecine actuelle et les développements futurs attendus dans 10 ans.
  • Établir le positionnement de la France dans le domaine de la recherche sur la génomique, sa place dans les plans santé en cours ainsi que les priorités à mettre en œuvre en cohérence avec les stratégies nationales de santé et de recherche.
  • Évaluer les enjeux associés en matière d’innovation, de valorisation et de développement économique, en prenant en compte les aspects technologiques, la gestion des grandes données et les implications éthiques.

Proposer un modèle médico-économique, sur le long terme, intégrant la prise en charge par l’Assurance maladie et le développement d’une filière industrielle pour soutenir une telle initiative.

« La médecine génomique est une révolution dans le domaine du soin et de la prévention, a affirmé Yves Lévy, Président d’Aviesan lors de la remise du Plan.  Elle est au cœur de l’innovation en matière de diagnostic, de pronostic, de traitements et d’administration du médicament. La France doit se donner les moyens de réussir cette révolution, d’y prendre sa place, parmi les toutes premières. Nous disposons pour cela des formidables atouts de notre recherche fondamentale, clinique et translationnelle ».

Organisé autour de 14 mesures opérationnelles structurées en 3 grands objectifs,  le plan France Médecine Génomique 2025 vise à :

  • Déployer les instruments du parcours de soins génomique en

– se dotant des capacités de séquençage avec le déploiement d’un réseau de douze plateformes de séquençage couvrant l’ensemble du territoire,

– mettant en place les outils pour exploiter les volumes de données générées avec l’installation d’un Collecteur analyseur de données (CAD), capable de traiter et d’exploiter le volume considérable de données générées en les appariant avec les données médicales et d’offrir les premiers services dans le cadre du parcours de soin.

  • Assurer le déploiement opérationnel et la montée en puissance du dispositif dans un cadre technique et éthique sécurisé afin de permettre un accès à la médecine génomique pour l’ensemble des personnes concernées (malades et leurs familles selon les indications) sur le territoire par :
  • La mise en œuvre effective du parcours de soin génomique dont les différents maillons seront testés et validés depuis le recueil des consentements, les modalités de prélèvements, de transport et de transfert des échantillons vers les centres de séquençage, jusqu’à la mise en place des personnels susceptibles d’en faire l’analyse et des contrôles qualité jusqu’à l’élaboration et la transmission des comptes rendus,
  • La mise en place d’un dispositif d’évaluation et de validation des indications d’accès à la médecine génomique,
  • La création d’un centre de référence, d’innovation, d’expertise et de transfert (CRefIX) capable, en partenariats avec les industriels, d’assurer les développements technologiques et informatiques indispensables,
  • La mise en place des formations à la santé génomique et digitale au sein des universités et des écoles nécessaires pour relever le défi de l’exploitation et de l’interprétation des données,
  • La garantie d’un parcours sécurisé et de qualité.
  • Contribuer à l’émergence rapide d’une filière « médecine génomique »

La mise en place d’une filière nationale de médecine génomique, capable d’être un levier d’innovation scientifique et technologique, de valorisation industrielle et de croissance économique, nécessitera l’implication des industriels concernés aux côtés de la recherche académique et des acteurs publics du soin.

Pour accompagner l’émergence de cette filière, le plan prévoit par ailleurs un suivi des évolutions de la médecine génomique à l’échelle internationale ainsi que la mise en œuvre d’un programme de recherche dédié aux aspects médico-économiques.

La dimension éthique est au cœur de ce Plan de médecine génomique. L’accès et  l’utilisation de données génomique représentant des populations entières soulèvent de nombreuses questions d’éthique tant au niveau individuel que sociétal. Aussi, le Plan prévoit notamment une saisine du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), indispensable afin d’approfondir ces aspects au niveau national, mais également de se doter des moyens pour informer, consulter et impliquer les citoyens dans cette révolution.

Enfin, conscientes des enjeux que représente la médecine génomique, les associations de malades en lien avec l’Inserm se sont particulièrement impliquées, comme en témoigne leur contribution à l’élaboration de ce Plan.

La médecine génomique, une compétition internationale et des enjeux majeurs

Les États-Unis, le Royaume Uni et la Chine ont lancé des plans nationaux ambitieux au cours des deux dernières années, visant à la fois à développer une stratégie nationale et à soutenir leurs acteurs industriels. Avec eux, de nombreux acteurs industriels se mobilisent pour déployer des solutions technologiques dédiées à la médecine génomique et à la gestion des données numériques massives associées. De grandes entreprises internationales ont perçu le fort potentiel de développement de cette santé numérique et investissent ce secteur.

En Europe, plusieurs pays ont commencé à intégrer la médecine génomique dans leur système de santé : Estonie, Pays-Bas, Slovénie. Le risque de voir se développer un tourisme médical vers des pays du Continent offrant ce type de service existe avec lui celui d’une aggravation des inégalités de santé.

C’est dans ce contexte qu’a été élaboré le Plan « France Médecine Génomique 2025 » pour répondre aux différents enjeux que pose la médecine génomique :

Un enjeu de santé publique en permettant à un nombre substantiel de patients de bénéficier grâce séquençage de leur génome d’une prise en charge diagnostic, pronostic et thérapeutique personnalisée.

Un enjeu scientifique et clinique visant à renforcer la chaîne translationnelle allant de l’exploration moléculaire des pathologies jusqu’au bénéfice thérapeutique du patient en passant par la constitution et l’appariement de bases de données hétérogènes et multiples qu’il s‘agisse de données biologiques, cliniques voire environnementales.

Un enjeu technologique à travers la convergence indispensable entre les sciences numériques et les sciences de la vie et de la santé qu’exige cette approche. La capacité à acquérir, stocker, distribuer, interpréter et adresser ces données massives est au cœur de cette convergence qui verra émerger une filière en sciences du calcul et des données en biologie.

Un enjeu économique à la fois en termes d’efficience et de cout pour notre système de soin (diminution du nombre de bilans inadaptés, imprécis et onéreux, réduction des délais d’analyse, suppression ou limitation de médicaments inutiles, élimination de certains effets secondaires handicapants, gain d’années de vie) mais également d’opportunité de développer une nouvelle filière industrielle sources d’innovation en santé, de croissance et d’emplois.

Attentats : « 13-Novembre », un programme de recherche inédit sur les mémoires traumatiques

Comment le souvenir traumatique des attentats du 13 novembre 2015 évolue-t-il dans les mémoires individuelles et la mémoire collective ? Comment ces mémoires individuelles se nourrissent-elles de la mémoire collective, et inversement ? Peut-on prédire, par l’étude des marqueurs cérébraux, quelles victimes développeront un état de stress post-traumatique, et lesquelles se remettront plus facilement ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles tentera de répondre l’ambitieux programme « 13-Novembre », porté par le CNRS, l’Inserm et héSam Université, avec la collaboration de nombreux partenaires. Codirigé par l’historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, ce programme de recherche transdisciplinaire est fondé sur le recueil et l’analyse de témoignages de 1000 personnes volontaires interrogées à quatre reprises en dix ans. Mobilisant plusieurs centaines de professionnels, ce programme est une première mondiale par son ampleur, le nombre de disciplines associées et le protocole établi. Des retombées sont attendues dans les domaines socio-historique et biomédical, mais aussi du droit et des politiques publiques ou de la santé publique.

 

Suite à l’appel lancé par Alain Fuchs, président du CNRS[1] en novembre dernier, la communauté des chercheurs se mobilise pour répondre aux questions posées à nos sociétés par les attentats et leurs conséquences. Elaboré dans la foulée de cet appel à projets, « 13-Novembre » est un programme transdisciplinaire qui se déroulera sur 12 ans. Porté par le CNRS et l’Inserm, en lien avec héSam Université, il a pour objectif d’étudier la construction et l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015, mais aussi l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective. « La vocation du CNRS s’exprime pleinement dans le projet 13 novembre : soutenir deux scientifiques qui vont eux-mêmes orchestrer des études mobilisant 150 chercheur-e-s issues de disciplines différentes dans un programme de long terme et d’une ambition inégalée », estime Alain Fuchs, président du CNRS. «  L’Inserm s’est engagé dès le début pour faire aboutir le projet. Il associe les sciences humaines et sociales et les avancées les plus récentes des neurosciences. Il s’agit d’un projet interdisciplinaire, ambitieux qui répondra à des questions que nous nous posons tous. J’ai considéré que cela relevait des missions de deux organismes comme l’Inserm et le CNRS »,  indique Yves Lévy, PDG de l’Inserm.

1000 personnes suivies pendant dix ans

Les témoignages de 1000 personnes volontaires seront recueillis et analysés. Certaines ont vécu le drame au plus près – des survivants, leur entourage, des policiers, militaires, pompiers, médecins et aidants qui sont intervenus. D’autres ont été touchées indirectement : des habitants et usagers des quartiers touchés ; des personnes vivant aux abords de Paris ; et enfin, des habitants de plusieurs villes de France, dont Caen et Metz.

Cette étude est inédite par son ampleur : les 1000 participants seront suivis pendant 10 ans au cours de quatre campagnes d’entretiens filmés (en 2016, 2018, 2021 et 2026), grâce au concours de l’INA (chargé des captations parisiennes) et de l’ECPAD[2] (pour les entretiens en région). Sa conception est également sans précédent : les guides d’entretiens ont été construits en commun par des historiens, des sociologues, des psychologues, des psychopathologues et des neuroscientifiques, afin que le matériel recueilli soit utilisable par chacune de ces disciplines. À ce jour, il n’y a pas d’étude équivalente dans le monde.

Les témoignages individuels seront mis en perspective avec la mémoire collective telle qu’elle se construit au fil des années : les journaux télévisés et radiodiffusés, les articles de presse, les réactions sur les réseaux sociaux, les textes et les images des commémorations… autant de documents conservés par l’INA et analysés par ses équipes de recherches, en lien avec d’autres laboratoires. Un partenariat avec le Crédoc[3] permettra en outre de prendre le pouls de l’opinion aux dates des campagnes d’entretiens. Onze questions spécifiques sont ainsi incluses dans le traditionnel questionnaire semestriel du Crédoc en juin et juillet 2016.

Une étude biomédicale, intitulée « Remember », dont l’Inserm est promoteur, portera sur 180 des 1000 personnes : 120 personnes directement touchées par les attentats, souffrant ou non d’un état de stress post-traumatique, et 60 personnes habitant Caen. Grâce à des entretiens et à des IRM cérébrales, passés à la même fréquence que les entretiens filmés, il s’agira de mieux comprendre l’impact des chocs traumatiques sur la mémoire (notamment la résurgence incontrôlable de certaines images et pensées, caractéristique de l’état de stress post-traumatique), et d’identifier des marqueurs cérébraux associés à la résilience au traumatisme. Le tout, bien sûr, sans réexposer les personnes à des images et pensées traumatiques.

En parallèle, l’étude « ESPA » (étude de santé publique post-attentats) est lancée par Santé publique France[4] en collaboration avec le programme « 13-Novembre ». Celle-ci vise à analyser, par le biais d’un web questionnaire, l’impact psychotraumatique des attentats sur les personnes directement exposées, mais également la validité des circuits de soins.

Une étude transdisciplinaire et un engagement citoyen

L’intérêt de ce programme est majeur pour toutes les disciplines scientifiques qui y sont représentées. L’historien ou le sociologue essaieront de comprendre comment se co-construisent témoignage individuel et mémoire collective. Le linguiste mesurera l’évolution du vocabulaire et des constructions syntaxiques. Le neuropsychologue s’intéressera aux mécanismes de consolidation et reconsolidation de la mémoire et à son fonctionnement, différent selon que l’on a vécu l’événement lui-même ou que l’on se remémore les conditions dans lesquelles on a appris l’événement. Le neuroscientifique travaillera quant à lui sur les modifications des représentations mentales, l’état de stress post traumatique ou la possibilité d’évacuer le souvenir douloureux. Le psychopathologue s’attachera aux conséquences des attentats sur les représentations de soi, aux mécanismes de défense ou aux relations à la destructivité. En outre, le programme 13-Novembre aura des retombées dans le domaine des politiques pénales, des politiques de prise en charge des victimes, de gestion de crise et de pratiques mémorielles… Les entretiens filmés auront aussi une valeur patrimoniale : il s’agit également de conserver et de transmettre la mémoire des attentats du 13 novembre. C’est une forme d’engagement citoyen de la part de la communauté scientifique comme des professionnels de l’INA et de l’ECPAD en charge des captations des entretiens, de la description documentaire, de la mise à disposition des chercheurs et de l’archivage pérenne de cette mémoire.

Ce programme transpose au cas des attentats certains des concepts et des méthodologies transdisciplinaires développés par Denis Peschanski et Francis Eustache autour de la mémoire collective de la Seconde Guerre mondiale et du 11-Septembre dans le cadre de l’équipement d’excellence Matrice porté par héSam Université et dont l’INA est déjà partenaire. Pour les deux chercheurs, il est impossible de comprendre pleinement la mémoire collective sans prendre en compte les dynamiques cérébrales de la mémoire ; de même, on ne peut comprendre pleinement ces dynamiques cérébrales sans prendre en compte l’apport des déterminants sociaux. Les chercheurs s’inspirent aussi de l’étude par questionnaires papier menée par le psychologue américain William Hirst, une semaine, quelques mois et quelques années après les attentats du 11 septembre 2001. Il est d’ailleurs prévu une analyse comparée des résultats de ces deux études.

Appel à volontaires

Que vous ayez été témoin ou intervenant lors des attentats, que vous soyez résident ou usager des quartiers touchés, ou simplement habitant de Paris et sa banlieue, les chercheurs ont besoin de vous.

Si vous souhaitez participer et apporter votre témoignage dans le cadre du programme 13-Novembre, contactez l’équipe de médiateurs du programme :

– par téléphone : 06 60 98 53 82 / 06 61 19 10 32

– par email : rf.yromemecirtam@erbmevon31eriomem

Une permanence est déjà tenue dans les locaux de la mairie du 11e arrondissement de Paris (place Léon Blum, 75011 Paris). Horaires : le lundi et le vendredi de 8h30 à 17h (sauf le 3e vendredi du mois de 8h30 à 14h).

 

Des partenaires et soutiens multiples

L’étude « 13-Novembre » a démarré le 13 mai à Caen et le 2 juin à Bry-sur-Marne pour les entretiens filmés, et l’étude biomédicale Remember a débuté le 7 juin au sein de la plateforme d’imagerie biomédicale « Cyceron » à Caen, et en lien avec Normandie Université. L’appel à volontaires est en cours, relayé notamment par le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France (via son journal et son site web). Les premiers résultats devraient être livrés à l’automne 2017. Les résultats finaux sont attendus pour 2028, deux ans après les derniers entretiens.

Porté par le CNRS et l’Inserm pour le volet scientifique, par héSam Université pour le volet administratif, le programme « 13-Novembre » est financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir (PIA).

Il mobilise plusieurs laboratoires de recherche :

  • le Centre de recherche sur les liens sociaux, Cerlis (CNRS/Université Paris Descartes/Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3),
  • le laboratoire Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine (Inserm/EPHE/Université de Caen Normandie),
  • l’Institut des systèmes complexes – Paris-Île-de-France (CNRS),
  • le laboratoire Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique (Inserm/Université de Montpellier),
  • le Centre de recherche sur les médiations (Université de Lorraine),
  • le laboratoire Bases, corpus, langage (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis).

Il associe de nombreux autres partenaires :

  • l’INA,
  • Santé publique France,
  • l’ECPAD,
  • l’EPHE,
  • les Archives nationales,
  • les Archives de France,
  • l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne,
  • l’Université de Caen Normandie,
  • la plateforme d’imagerie biomédicale Cyceron,
  • le CHU de Caen,
  • le quotidien Le Parisien- Aujourd’hui en France,
  • Universcience,
  • le Crédoc.

En outre, il bénéficie du soutien de plusieurs ministères, collectivités territoriales et associations :

  • le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
  • le ministère de l’Intérieur,
  • le ministère de la Culture et de la Communication,
  • le secrétariat d’État à la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire
  • la mairie de Paris,
  • la mairie du 10e arrondissement de la Ville de Paris,
  • la mairie du 11e arrondissement de la Ville de Paris,
  • la ville de Saint-Denis,
  • la communauté d’agglomération Caen la mer,
  • la région Normandie,
  • Normandie Université
  • l’Institut national d’aide aux victimes et de médiation (Inavem),
  • l’association Life for Paris : 13 novembre 2015,
  • l’association 13 novembre : Fraternité et Vérité,
  • l’association Paris aide aux victimes,
  • le groupe paritaire de protection sociale B2V,
  • l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (IMEC).

[1] Voir : http://intranet.cnrs.fr/intranet/actus/160225-attentats-recherche.html

[2] Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense.

[3] Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie.

[4] Santé publique France est la nouvelle agence de santé publique issue de la fusion, le 1er mai 2016, de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), de l’Institut de veille sanitaire (InVS) et de l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).

MSDAVENIR et l’Inserm signent un accord-cadre

Cyril Schiever, Président du conseil d’administration de MSDAVENIR, le Professeur Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm, et Pascale Augé, Présidente du directoire d’Inserm Transfert, ont signé aujourd’hui un accord-cadre stratégique pour soutenir la recherche médicale française. Cet événement s’est déroulé sous le Haut-Patronage et en présence de Marisol Touraine, Ministre des  Affaires sociales et de la Santé, et de Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

signature convention Inserm MSDAvenir©Philippe Chagnon – Essop

La convention-cadre entre l’Inserm et MSDAVENIR : une démarche de partenariat public-privé pour soutenir la recherche en santé
Elle permettra de soutenir des projets de recherche d’excellence couvrant :
– l’oncologie, la médecine personnalisée et la recherche translationnelle
– les grands programmes transversaux de l’Inserm : vieillissement, microbiote, variabilité génomique
des patients et contribution à l’histoire naturelle des maladies humaines

Cette convention-cadre marque la volonté de MSDAVENIR de s’engager significativement dans la recherche en santé en France. « Cet accord-cadre concrétise l’ambition fondatrice de MSDAVENIR : investir différemment dans notre pays pour faire progresser la connaissance scientifique et médicale. A travers cette approche collaborative avec l’Inserm, MSDAVENIR s’inscrit dans une dynamique « de recherche et d’innovation ouverte » impulsée et encouragée par les pouvoirs publics. Aujourd’hui, nous sommes particulièrement honorés du soutien qu’ont bien voulu nous accorder, par leur présence, la Ministre de la Santé et le Ministre de la Recherche» déclare Cyril Schiever, Président de MSDAVENIR.

« L’accord que nous signons aujourd’hui avec MSDAVENIR s’inscrit pleinement dans trois objectifs majeurs de l’Inserm : promouvoir l’attractivité scientifique et médicale de la France ; développer des partenariats publicprivé dans une logique d’innovation ouverte ; cibler les efforts sur les domaines d’excellence de la recherche fondamentale et translationnelle au service de la nouvelle médecine de précision » ajoute Yves Levy, Président-directeur général de l’Inserm. 

 «C’est un grand honneur pour l’Inserm de voir aujourd’hui l’aboutissement de cet accord-cadre en présence de Madame la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et de Monsieur le Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. » 

« La France est aujourd’hui en position de leader en matière d’innovation en santé. Partout, je vois un enthousiasme profond, le dynamisme des start-ups, une ambition partagée à innover pour améliorer le bienêtre des patients. La signature de cette convention-cadre va nous permettre d’amplifier encore ce mouvement » déclare Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé.

« Il faut renforcer les partenariats entre le monde académique et le monde pharmaceutique, c’est comme cela que notre recherche progressera, qu’elle sera mieux valorisée et qu’on gagnera en attractivité » déclare Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

 

Voir en détail le premier partenariat entre MSDAvenir et Marseille Immunopôle, pour renforcer le leadership de la recherche française en immuno-oncologie. 

 

A propos de MSDAVENIR – www.msdavenir.fr
MSDAVENIR est un fonds de soutien à la recherche dans les sciences du vivant, créé en mars 2015 et doté de 75 millions d’euros sur trois ans. À travers la conclusion de partenariats, ce fonds a pour mission de faire progresser la recherche tant sur des sujets scientifiques que dans des domaines sociétaux liés à la recherche, l’éducation ou la santé.
Contact : Stéphanie Martel – moc.kcrem@letram.einahpets


A propos de l’Inserm – www.inserm.fr
Créé en 1964, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et du ministère de la Santé. Ses chercheurs ont pour vocation l’étude de toutes les maladies, des plus fréquentes aux plus rares, à travers leurs travaux de recherches biologiques, médicales et en santé des populations.
Contact : Priscille Rivière – rf.mresni@esserp – 01 44 23 60 97

A propos d’Inserm Transfert – www.inserm-transfert.fr
Inserm Transfert SA est la filiale de droit privé de l’Inserm fondée en 2000 ; elle est en charge de la mission de valorisation de l’Institut. Elle gère l’intégralité du transfert des technologies et des connaissances issues des laboratoires de recherche de l’Inserm vers les industries de santé – de la déclaration d’invention, la maturation de projets innovants jusqu’à la conclusion de partenariats industriels.

Contact : Céline Cortot – rf.trefsnart-mresni@totroc.enilec – 01 55 03 01 68

Dassault Systèmes et l’Inserm annoncent la signature d’un accord pour analyser la complexité des maladies et accélérer la recherche clinique

Avec la plateforme 3DEXPERIENCE et une collaboration stratégique, l’innovation scientifique de nouvelle génération va contribuer au développement de programmes de recherche dans les domaines du vieillissement, de la lutte contre le cancer, de la génomique et de la flore intestinale

plateforme 3Dexperience

Plateforme 3DEXPERIENCE (c) Dassault Systèmes

Dassault Systèmes, « The 3DEXPERIENCE Company », leader mondial des logiciels de création 3D, de maquettes numériques en 3D et de solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM — Product Lifecycle Management) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), seul organisme public de recherche français entièrement dédié à la santé humaine et le plus important en Europe, annoncent la signature d’un accord portant sur l’accélération des programmes de recherche clinique grâce au déploiement d’une plateforme collaborative virtuelle. Cet accord s’appuie sur l’expertise des deux partenaires pour offrir de nouvelles perspectives permettant de relever les défis scientifiques et médicaux du 21e siècle.

L’Inserm va s’appuyer sur la plateforme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes pour mener ses programmes stratégiques de recherche biomédicale dans les domaines du vieillissement, de la lutte contre le cancer, de la génomique et de l’étude de la flore intestinale. Avec cette plateforme, l’Inserm va bénéficier d’un environnement virtuel intégré pour la recherche collaborative ouverte et la gestion unifiée des laboratoires, ainsi que de capacités de modélisation et de simulation biologiques et chimiques, grâce aux applications de BIOVIA, marque de Dassault Systèmes dédiée à l’excellence scientifique.

En retour, Dassault Systèmes va exploiter les données non structurées (Big Data) générées par les programmes de recherche de l’Inserm pour calibrer et valider des modèles scientifiques dans le but de les appliquer à des technologies futures dans le domaine de la recherche clinique. Ces modèles vont permettre à Dassault Systèmes de développer des solutions de nouvelle génération en vue d’accélérer le processus décisionnel et de démontrer l’efficacité et la sécurité des essais cliniques de façon plus précoce, grâce à des essais virtuels.

« Nous travaillons sur des technologies qui nous aident à observer et mieux comprendre les mécanismes de l’organisme vivant avant d’appliquer ces connaissances à des solutions thérapeutiques destinées à de nouvelles maladies mutantes qui touchent une population mondiale en constante augmentation », déclare le professeur Yves Lévy, Président-directeur général de l’Inserm.

« Nous menons des programmes scientifiques compétitifs à long terme dans le domaine de la santé humaine et de la médecine, et la plateforme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes nous aidera à gérer la collaboration, les projets, les données, les ressources, la traçabilité et d’autres processus ».

« Par nature, Dassault Systèmes est une entreprise scientifique. Et par nature, l’Inserm explore les plus petits éléments de la vie telle que nous la connaissons, la science fondamentale. La recherche clinique est le catalyseur de découvertes qui ont révolutionné notre époque. L’’introduction d’outils tels que la modélisation et la simulation dans la science translationnelle, en association avec le traitement du Big Data, ouvre de nouveaux horizons pour la recherche », déclare Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes. « Cette fusion entre la recherche clinique de pointe et le monde virtuel constitue un tremplin vers l’avenir de la médecine de précision, et nous rapproche de l’harmonisation des produits, de la nature et de la vie. »

Pour plus d’informations sur Dassault Systèmes dans le secteur des sciences de la vie : http://www.3ds.com/fr/industries/sciences-de-la-vie/

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