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Semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose

endométriose© 2019 Flore Avram/Inserm

L’endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en France, ce qui signifie que près d’une femme sur dix est concernée. Cette maladie est reconnue comme l’une des principales causes d’infertilité. Plusieurs équipes de l’Inserm sont mobilisées depuis des années pour mieux comprendre l’endométriose et la diagnostiquer, afin d’améliorer la vie des patientes touchées.

A l’approche de la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose (4 au 10 mars 2024), nous vous proposons de revenir sur différents contenus Inserm récemment publiés autour de ce sujet d’actualité. L’occasion aussi de rappeler le rôle clé confié à l’Institut dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose annoncée par l’État en 2022, avec le pilotage d’un programme de recherche dédié à la « santé des femmes, santé des couples ».

 

L’endométriose, c’est quoi ?

L’endométriose est une maladie caractérisée par la présence anormale, en dehors de la cavité utérine, de fragments de tissu semblables à celui de la muqueuse de l’utérus. Ces fragments vont s’implanter et proliférer sur de nombreux organes sous l’effet de stimulations hormonales.  Les principaux symptômes sont des douleurs (douleurs pelviennes notamment, surtout pendant les règles) et, dans certains cas, une infertilité. Les douleurs ressenties sont souvent invalidantes, causes de fatigue, de dépression, ou d’anxiété.

Des contenus Inserm pour aller plus loin et mieux comprendre l’endométriose :

Trois chiffres à retenir sur l’endométriose :

  • 10 % des femmes en âge de procréer touchées par l’endométriose
  • 190 millions de femmes dans le monde dont environ 2 millions en France
  • Il existe 3 types d’endométriose :
    • superficielle,
    • ovarienne,
    • profonde

– lire le dossier Inserm « Endométriose »

– consulter notre article : « Endométriose : les projets de recherche en cours à l’Inserm »

– regarder sur notre chaîne Youtube l’émission Inserm « 30 minutes santé » consacrée à la santé des femmes et à l’endométriose, en présence de Catherine Vidal, membre du comité d’éthique de l’Insem, co-responsable du groupe de réflexion « Genre et recherches en santé » ; Virginie Ringa, épidémiologiste Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations ; et Yasmine Candau, présidente de EndoFrance, association dédiée à l’endométriose.

– consulter le grand angle du magazine numéro 51 : « Santé gynécologique la fin des tabous »

L’Inserm, un acteur clé de la recherche sur la santé des femmes

Dans le cadre de France 2030, l’Inserm s’est vu confier par l’Etat le pilotage d’un programme de recherche (PEPR) intitulé « santé des femmes, santé des couples ». Ses objectifs principaux sont de faire progresser, d’une part, la recherche dans les domaines de l’infertilité et de l’endométriose et, d’autre part, de structurer davantage la communauté française autour de ces domaines. À cet effet, le programme s’organise autour de deux axes : l’un dédié à l’infertilité ; l’autre, à l’endométriose.

Ce vaste programme comprend en outre la collecte et l’interprétation de données générées à partir des six cohortes nationales déjà existantes, pour en savoir plus sur la fréquence, les facteurs de risque et les conséquences de l’endométriose à tous les niveaux de la vie des personnes atteintes. Les données récoltées mèneront à la plus grande étude épidémiologique sur l’endométriose au monde et la toute première étude de cohortes prospectives basée sur la population dans ce domaine.

 

Découvrez d’autres contenus sur le sujet :

Portrait de Marina Kvaskoff, Prix Inserm science et société-Opecst 2023

Canal Détox : C’est normal d’avoir mal pendant les règles, vraiment ?

Progression du moustique-tigre en France

Aedes albopictus©Fotalia

Absents jusqu’en 2004 en France métropolitaine, les moustiques-tigres représenteront un « risque sanitaire majeur » au cours des prochaines décennies sur le territoire, selon le rapport de la commission d’enquête présenté début août à l’Assemblée Nationale. Cette commission a été lancée fin 2019 dans le but d’enquêter sur les politiques publiques à mener dans l’Hexagone contre la propagation des moustiques Aedes albopictus ou moustiques-tigres. Les femelles peuvent transmettre une trentaine de virus parmi lesquels la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune, le Zika. Ce rapport propose de mettre en place « un plan régional de prévention contre le développement des gîtes larvaires » afin de limiter la propagation des moustiques-tigres.

L’expansion du moustique-tigre trouve ses origines dans le développement des échanges internationaux. Il s’est répandu dans tout le sud de l’Europe, suivant les grands axes routiers, avant de remonter vers le nord via le couloir rhodanien.

La dengue est une infection virale transmise entre humains par l’intermédiaire d’un moustique infecté.  Elle est le plus souvent bénigne, mais des formes sévères et imprévisibles surviennent dans environ 1% des cas, plus souvent chez les jeunes enfants. Plus de 55% de la population mondiale est aujourd’hui exposée au virus de la dengue. En raison de la circulation croissante du moustique vecteur de la maladie dans les régions tempérées, l’Europe n’est plus épargnée par le risque d’épidémie.

Webinaire, destiné aux journalistes, sur la résistance aux antibiotiques

L’European Joint Action on Antimicrobial Resistance and Healthcare-Associated Infections (EU-JAMRAI), un des partenaires européens, que coordonne l’Inserm, organise un Webinaire destiné aux journalistes le 26 mars prochain et c’est Marie Cécile Ploy, directrice d’unité Inserm qui coordonne cette Joint Action.

Journée européenne de l’obésité

Crédits: Adobe Stock

Le Vendredi 18 mai a lieu la journée européenne de l’obésité. Cette journée vise à sensibiliser les référents en santé, aidants et patients sur cette problématique qui touche plus de 650 millions de personnes dans le monde.

Selon l’OMS, 13% d’adultes dans le monde étaient obèses en 2014, ce nombre ayant doublé depuis 1980.

Le diagnostic de l’obésité s’appuie notamment sur le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) qui permet d’estimer la masse grasse d’un individu. L’IMC d’un individu correspond à son poids (en kg) divisé par le carré de sa taille (en mètres).Outre l’inconfort psychologique et social généré par cette maladie chronique, elle entraîne des troubles de santé dont les principaux sont le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’arthrose, le syndrome d’apnée du sommeil et les atteintes cardiovasculaires.

 

Certaines équipes de l’Inserm sont mobilisées pour faire avancer la recherche sur cette thématique.

 

Le dispositif Nutri-score, une nouvelle aide nutritionnelle pour  le consommateur

Une équipe de chercheurs (Inserm / Inra / Cnam / Université Paris 13) dirigée par Serge Hercberg, a mis en évidence via une étude parue dans le journal Nutrients  que le système d’information nutritionnelle coloriel à 5 couleurs (5-C) est le plus efficace pour permettre aux consommateurs de reconnaître et comparer la qualité nutritionnelle des aliments y compris dans des populations « à risque » (sujet âgés, bas revenus, faible niveau d’éducation, faible niveau de connaissance en nutrition, personne en surpoids ou obèse).

A la suite de cette étude et dans le cadre de la loi de Santé de 2016, le gouvernement français a recommandé la mise en place du Nutri-Scorepour: améliorer l’information nutritionnelle figurant sur les produits et ainsi aider les consommateurs à acheter des aliments de meilleure qualité nutritionnelle.

Lire notre communiqué de presse « Le système d’information nutritionnelle à 5 couleurs est le plus efficace pour les consommateurs »

 

De nouvelles courbes de croissance de référence.

Grâce à un travail coordonné par l’Inserm et ses chercheurs au sein du Centre de Recherche Épidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité (CRESS), les carnets de santé distribués à partir du 1er avril 2018 contiennent de nouvelles courbes de croissance de référence.

Concernant le poids et comme recommandé par la Haute Autorité de Santé, le repérage du surpoids et de l’obésité de l’enfant repose désormais  sur le suivi de la courbe de corpulence (c’est-à-dire de l’IMC) et non de la courbe de poids.

Lire notre communiqué de presse « De nouvelles courbes de croissance de référence françaises »

 

De l’e-coaching pour l’obésité abdominale.

Une étude coordonnée par le Dr Boris Hansel et le Pr Ronan Roussel, montre qu’un e-coaching nutritionnel -programme automatisé d’accompagnement nutritionnel- améliore les habitudes alimentaires et l’équilibre glycémique de patients diabétiques de type 2 avec obésité abdominale.

Les résultats montrent que le score diététique a significativement augmenté dans le groupe e-coaching (+5,25 points) par rapport aux témoins (-1,83) en moyenne.

Lire notre communiqué de presse « Efficacité du e-coaching nutritionnel chez les patients diabétiques de type 2 avec obésité abdominale »

 

 Et parce que la santé passe aussi par l’assiette et l’activité physique, consultez notre dossier nutrition et santé sur le site internet de l’Inserm.

Semaine de la vaccination 2018

Du 23 au 29 avril 2018 va se tenir la 13ème semaine de la vaccination, campagne annuelle créée par l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qui entreprend de sensibiliser aux enjeux de la protection vaccinale.

Cette année, l’OMS met en avant la vaccination de chaque enfant pour « prévenir les maladies concernées et protéger leur vie ».

En France, cet évènement coordonné par le Ministère de la santé et Santé publique France aura plus particulièrement comme thème la vaccination du nourrisson. Ce sera l’occasion de continuer les actions pédagogiques sur la vaccination dans le contexte de l’extension des obligations vaccinales de l’enfant de moins de deux ans, entrée en vigueur le 1er janvier 2018.

Cette semaine vise à permettre une meilleure compréhension de ce qu’est la vaccination, tout en rappelant qu’elle est la meilleure prévention contre certaines maladies.

Retrouvez la note de l’Inserm qui fait le point sur les connaissances scientifiques relatives à la vaccination.

Le site de l’évènement : http://www.semaine-vaccination.fr/

Site sur la vaccination destiné au grand public : http://www.vaccination-info-service.fr/

Le calendrier vaccinal du ministère : http://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/vaccination/calendrier-vaccinal

Pour en savoir plus sur la semaine de la vaccination : http://inpes.santepubliquefrance.fr/semaine-vaccination/index.asp

Maladies Rares édition 2018 : Rare, fier, soyons solidaire !

 

Le 28 février 2018 marque la 11ème édition de la journée mondiale des maladies rares, portée par le slogan «Rare, fier, soyons solidaire ! » et le hashtag #ShowYourRare. Lancée en 2008 par EURORDIS et le Conseil des Alliances Nationales la journée mondiale des maladies rares regroupera 90 pays pour son édition 2018.

 

Orphanet : un portail pour les maladies rares et les médicaments orphelins

Coordonné par l’Inserm et membre de la Plateforme Maladies Rares, Orphanet est le portail de référence sur les maladies rares et les médicaments orphelins qui propose de nombreux services en libre accès pour permettre aux patients de comprendre leur maladie et ses conséquences, de les orienter dans leur parcours de soins en identifiant notamment les laboratoires de diagnostic et les centres de référence.

Accéder à Orphanet

Contacter Orphanet

 

SOLVE-RD : un financement européen majeur pour la recherche sur les maladies rares

Un large consortium dirigé par l’Université de Tübingen (Allemagne), le centre médical universitaire Radboud de Nijmegen (Pays-Bas) et l’Université de Leicester (UK), et incluant en France l’Inserm par le biais d’Orphanet et de deux grands instituts de recherche (le Centre de Recherche en Myologie et l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière à Paris), Eurordis et le CHU de Dijon, a obtenu une subvention de 15 millions d’euros pour le programme de recherche SOLVE-RD.

Ce programme de recherche à grande échelle relève du programme Horizon 2020 de la Commission Européenne. Il a pour objectif la coordination et l’analyse dans une même infrastructure de toutes les données générées en Europe sur les maladies rares, afin de mieux identifier et diagnostiquer les personnes atteintes d’une même maladie rare.

Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 24 réseaux de référence européens (ERN) qui ont été mis en place pour améliorer et harmoniser le diagnostic et le traitement des personnes souffrant de maladies rares. Quatre d’entre eux ont pour l’instant rejoint SOLVE-RD en ajoutant et partageant leurs données patients : RND pour les maladies neurologiques rares, EURO-NMD pour les maladies neuromusculaires, ITHACA pour les malformations congénitales et les déficiences intellectuelles et GENTURIS pour les syndromes de risque génétiques aux tumeurs. D’autres ERN rejoindront le projet dans les mois à venir.

Le site du projet SOLVE-RD

Télécharger le communiqué de presse

 

Les équipes Inserm membres de SOLVE-RD 

Unité Inserm US14 Plateforme d’information et de services pour les maladies rares et les médicaments orphelins (Orphanet)

Contribution : description des profils de patients atteints de maladies rares non étiquetées

Unité Inserm 1127 Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM) 

Contribution : ERN-RND

Unité Inserm 974 Centre de Recherche en Myologie (CRM)

Contribution : ERN-EURO-NMD

 

Consulter les derniers communiqués de presse de l’Inserm traitant de maladies rares :

Mardi 23 mai : Journée européenne de l’obésité

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©Fotolia

L’obésité correspond à un excès de masse grasse qui entraîne des troubles de santé dont les principaux sont le diabète, l’hypertension artérielle et réduit l’espérance de vie.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l’obésité comme  »une accumulation anormale ou excessive de graisse qui présente un risque pour la santé ».

Selon l’OMS, 13% d’adultes dans le monde étaient obèses en 2014, ce nombre ayant doublé depuis 1980.

Le diagnostic de l’obésité s’appuie notamment sur le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) qui permet d’estimer la masse grasse d’un individu. L’IMC d’un individu correspond à son poids (en kg) divisé par le carré de sa taille (en mètres).

Portée par l’Inserm et la Caisse nationale de l’Assurance Maladie des travailleurs salariés (Cnamts), la cohorte Constances rassemble les données relatives à la santé de plus de 110 000 Français. Selon les premières estimations publiées dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de Santé Publique France,  près d’un Français sur deux serait en excès de poids et l’obésité globale (définie par un IMC supérieure à 30kg/m2) avoisinerait les 16%.

« L’excès de poids des Français confirmé par la cohorte Constance », publié le 25 octobre 2016.

Outre l’inconfort psychologique et social généré par cette maladie chronique, elle entraîne des troubles de santé dont les principaux sont le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’arthrose, le syndrome d’apnée du sommeil et les atteintes cardiovasculaires.

Pour faire face à cette hausse de l’obésité en France, l’Inserm a été sollicité par Santé Publique France pour réaliser une expertise collective afin de disposer d’un bilan des connaissances scientifiques et d’analyser l’impact de messages sanitaires diffusés par les médias de masse sur les cognitions, attitudes, intentions et comportements nutritionnels.

« Agir sur les comportements nutritionnels, une expertise collective de l’Inserm », publié le 4 avril 2017.

Les modifications de notre alimentation mais aussi la baisse de l’activité physique et la sédentarité jouent un rôle incontestable dans le développement de l’obésité. L’équipe de chercheurs de l’unité Inserm 1153 (Université Denis Diderot/Université Paris Nord/Inra), qui a suivi plus de 800 enfants (cohorte EDEN), montre que le temps passé à jouer en plein air ou à regarder la télévision pendant la petite enfance est déjà prédictif du risque d’obésité ultérieure.

« Obésité : dès 2 ans, l’activité physique et la sédentarité sont déterminantes », publié le 24 janvier 2017.

Les chercheurs Inserm ont également mis en évidence le rôle de l’environnement dans le développement de cette pathologie, avec notamment l’exposition à des polluants qui

favoriserait le développement de pathologies annexes chez les obèses.

« Polluants organiques et obésité ne font pas bon ménage », publié le 9 mai 2017.
Lire d’autres actualités Inserm sur le sujet :

« L’environnement social associé à la masse corporelle des enfants », publié le 21 juin 2016.

« Ecouter sa faim peut aider à être mince », publié le 7 avril 2016.

 Regarder POM Bio à croquer « Obésité et complications ».

10ème semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus

Initiée par l’ECCA (European Cervical Cancer Association) cette campagne, qui se déroulera du 24 au 30 janvier prochain, vise à sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur les moyens de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus.

 

En France, ce cancer touche près de 3000 nouvelles femmes et provoque plus de 1100 décès chaque année.[1]

Deux leviers complémentaires existent pour prévenir et dépister la maladie, le frottis cervico-utérin pour les femmes de 25 à 65 ans et la vaccination anti-HPV. Selon l’INCa, près de 90% des cancers du col de l’utérus pourraient être évités avec la réalisation d’un frottis de dépistage tous les trois ans.

Le cancer du col de l’utérus est principalement provoqué par un virus de la famille des papillomavirus humains (HPV), qui se transmet généralement par voie sexuelle. Les HPV 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l’utérus.[2] Dans 10% des cas l’infection persiste et peut provoquer des lésions au niveau de la muqueuse du col, pouvant évoluer vers un cancer.

Tout au long de l’année, les chercheurs de l’Inserm sont mobilisés dans la recherche sur le cancer du col de l’utérus.

Un des enjeux des chercheurs est de comprendre comment le virus à papillome humain de type 16 échappe aux réponses immunitaires de l’hôte. C’est dans ce contexte que l’équipe menée par Uzma Hasan au sein de l’Unité Inserm 1111 « Centre International de Recherche en Infectiologie », s’intéresse au rôle d’IL-1β, une cytokine qui joue un rôle essentiel dans la réponse inflammatoire du corps contre les infections. D’après leurs derniers travaux, le HPV 16 bloque l’expression d’IL-1β dans les cellules.

Les membres de l’Unité Inserm 912 « Sciences économiques et sociales de la santé et traitement de l’information médicale » se sont quant à eux intéressé aux perceptions et aux recommandations des médecins généralistes à l’égard de la vaccination anti-HPV, dans le cadre d’une récente enquête nationale. Celle-ci montre que 72% des médecins interrogés recommandent régulièrement le vaccin anti-HPV. Elle souligne toutefois que 60% des participants considèrent qu’on ne connait pas encore suffisamment les risques éventuels liés au vaccin.

[1] Source INCa

[2] Source : OMS

Grippe saisonnière: lancement de la cinquième saison de GrippeNet.fr

La progression de la grippe en France métropolitaine reste faible selon le bulletin hebdomadaire du réseau Sentinelles du 25/11/15, système d’information basé sur un réseau de 1300 médecins généralistes, avec un taux d’incidence des cas de syndrome grippaux estimé à 24 cas pour 100 000 habitants, soit en dessous du seuil épidémique (149 cas pour 100 000 habitants).

 

La surveillance du virus en France métropolitaine se poursuit néanmoins avec le démarrage de la cinquième saison de GrippeNet.fr ce mercredi 25 novembre. Lancé en janvier 2012 par l’équipe du réseau Sentinelles (Inserm – UPMC) et l’Institut de Veille Sanitaire, GrippeNet.fr offre la possibilité à chaque personne résidant en France métropolitaine, quel que soit son état de santé, de participer à la surveillance de la grippe de façon anonyme et volontaire via son site.

Les données recueillies permettent alors de compléter les systèmes de surveillance traditionnels, de connaitre en temps réel l’évolution de la grippe auprès de la population métropolitaine et de faire progresser la recherche pour tenter de mieux comprendre l’épidémie. Plus de 6 000 citoyens se sont mobilisés sur GrippeNet.fr depuis le démarrage du projet, devant ainsi acteurs de la recherche et de la surveillance de la grippe en France et en Europe.

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Vendredi 5 Juin: Journée mondiale de l’environnement

Le 15 juin 1972, l’Organisation des Nations Unies célébrait pour la première fois la Journée Mondiale de l’Environnement. Depuis, chaque année à la même date, les enjeux importants de la conservation de l’environnement sont mis en avant dans plus de 100 pays, une journée dédiée à la protection de la planète mais aussi à l’avenir de l’humain, inséparable du sort de l’écosystème.

A l’Inserm, la recherche est très active pour comprendre l’impact de l’environnement sur la santé, notamment les changements dus aux contaminants environnementaux tels que les pesticides, la pollution de l’air, les radiations…

En 2011 et 2013, les chercheurs Inserm s’étaient notamment attachés à comprendre respectivement l’influence des polluants sur la santé en général et celle des facteurs environnementaux reproduction dans deux expertises collectives[1].Par ailleurs, depuis plusieurs années, de nombreuses études ont été mises en place, que ce soit chez les enfants et femmes enceintes (Eden, Pélagie, Elfe, Sépages…) ou les adultes (E3N, Gazel, Agrican), avec comme objectif de mieux comprendre ce lien environnement-santé.

Aujourd’hui encore de nombreux travaux s’inscrivent dans cette perspective. Par exemple, le projet européen HELIX, qui rassemble épidémiologistes, toxicologistes et spécialistes de l’environnement, s’intéresse aux effets de l’exposome sur la santé des enfants. L’exposome désigne l’ensemble des expositions environnementales sur l’ensemble de la vie, dès la période prénatale. La grossesse et les premières années de vie sont en effet reconnues pour être des périodes de vie très sensibles à ces facteurs, dont les conséquences surviennent tout au long du reste de la vie. Dans ce projet, l’exposition des femmes enceintes et des enfants à de nombreux produits chimiques (bisphénols, phtalates, métaux lourds, polluants organiques persistants), aux rayonnements UV, au bruit, aux polluants atmosphériques, sera caractérisée à l’aide de différents outils, incluant biomarqueurs d’exposition, smartphones et dosimètres personnels. Deux cents enfants français suivis au CHU de Poitiers et des femmes enceintes de Poitiers et de Grenoble sont suivis dans le cadre de ce projet. Le projet inclut aussi des familles d’Espagne, Norvège, Grèce, Lituanie, Angleterre.

Au sein de HELIX, Rémy Slama, épidémiologiste environnemental, est en charge du groupe de travail sur la caractérisation des relations entre Exposome et santé. Son équipe de l’Inserm et de l’Université Grenoble Alpes coordonne la cohorte couple-enfants SEPAGES, qui a pour objectif de déterminer les liens entre l’exposome et la santé de l’enfant. Par ces projets intégrant un grand nombre de polluants environnementaux, des données sur les comportements, de l’alimentation et des résultats de santé, les chercheurs espèrent mieux comprendre leur rôle sur l’apparition de maladies chez l’enfant.

Pour en savoir plus:

sur le projet Helix: http://www.projecthelix.eu/

sur la cohorte SEPAGES: http://www.sepages.inserm.fr/

Cohorte couple-enfants SEPAGES

©Inserm/Delapierre, Patrick. Toutes les photos de la cohorte SEPAGES disponibles sur la banque images d’Inserm Serimedis

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